Scipion de Salm passe le mythe gaulliste à la moulinette à l’invitation d’Alexandre Hinger pour les Chroniques du Parti de la France.
Source : Le Parti de la France
Scipion de Salm passe le mythe gaulliste à la moulinette à l’invitation d’Alexandre Hinger pour les Chroniques du Parti de la France.
Source : Le Parti de la France
Imposteur? Déjà qu’il commence par enlever le « de » de son nom pour faire noble.
Il est exact que le « de » nobiliaire qu’a imposé sa famille relève d’une vanité ridicule. Cette vanité se retrouvant d’ailleurs chez Charles De Gaulle,
et cet aspect ridicule devant être souligné par le commandant de l’Ecole de Guerre – où l’élève De Gaulle avait obtenu des notes très médiocres ! – » Il se comporte comme un roi en exil . »
Par ailleurs, je tiens à la disposition de qui voudra le bulletin 2020 de l’association des anciens de l’OAS, dont il me reste quelques exemplaires, et qui, sur plus de 20 pages, récapitule les crimes et impostures du traitre de Colombey.
A commander à [email protected].
J’en envoie également un exemplaire par mail à la rédaction de la « Lettre de Jeune Nation », qui décidera ou non de le publier.
J’ai déjà tout expliqué dans un commentaire à je ne sais plus quel article en juin ou juillet 2024.
Il aurait seulement fallu que De Gaulle restaurât la majuscule au « de » de son patronyme pour éviter la confusion avec la particule nobiliaire, comme on le fait en Belgique pour les De et les Van.
De Gaulle est un patronyme à demi-francisé qui vient du flamand De Wael (Le Gal littéralement, nom ethnique désignant chez les Germains le celte romanisé voisin, le Waal en nl., le Wael dans les dialectes néerlandais du sud comme le flamand, le Welsche en all., le Wales en angl., le Valaque en roumain, le Bloch en polonais qui a fini par être synonyme de juifs, c’est la même racine germanique pour celte romanisé). Le « De » est en l’occurrence l’article épicène néerlandais pour l’article défini « le » ou « la ». Un patronyme assez courant dans l’Est et dans le Nord Degrand est aussi un patronyme néerlandophone demi-francisé qui vient de De Groot (sobriquet Legrand) ou encore De Gans (L’oie) que certains pour faire bourges ou nobles orthographient « de Gand » (celui qui est originaire de la ville de Gand, ce qui est vraiment comique)
Ce que vous dites n’est pas entièrement correcte dans le sens que tous les noms ne sont pas nécessairement soumis à une certaine étymologie. Comparer le « van » avec le « von », en Allemagne, qui là a vraiment tjs encore un sens nobiliaire, est faux. Pour votre gouverne, le général von Paulus (ce fameux traître) n’a jamais fait partie de la classe nobiliaire et pourtant on continu à l’appeler « von Paulus » hors que son nom est tout simplement Paulus. Le « van », en Belgique, si tant est qu’il ait un jour vraiment eut un sens nobiliaire date d’une époque vraiment révolue et n’avait en aucun cas le même poids que le « von » en Allemagne. Comme vous ne l’ignorez sans doute pas la classe bourgeoise, à Gand, parle tjs encore le français. Certes on y aime bien donner des prénoms bien français (du genre « Jean-Baptiste) à leurs rejetons mais je n’y ai quasi jamais rencontré un « van ».
C’est pas possible!!! Je n’ai jamais dit que le van en Belgique était une particule nobiliaire, il n’a rien à voir avec le von allemand, j’ai parlé d’une convention orthographique belge qui consiste à écrire les « van » et les « de » avec des majuscules comme le précise bien Grévisse et son gendre Goosse dans le Bon usage, ouvrage de référence en ce qui concerne le bon usage du français. Goosse et Grévisse sont eux-mêmes belges francophones. J’ignore d’ailleurs d’ailleurs si le van néerlandais est d’origine noble, je pense que c’est plutôt une préposition qui sert à former ce qu’on appelle en anthroponymie des noms de voisinage: Van den Berg-Dumont; Vandeputte-Dupuit; Van der Walle-Duval, etc. Le grand peintre primitif flamand (mais d’origine picarde, il est originaire de Tournai, il n’est pas wallon) Roger de la Pasture, a mué son nom en Van der Weyden au XVème siècle, lorsqu’il s’est installé en Flandre.
C’est bien de vouloir essayer de me contredire, mais il faut lire ce que j’écris avant.
Ecrire cependant De et Van dans les patronymes néerlandophones n’est pas une obligation, c’est une convention. Beaucoup de gens laissent encore le « de » et le « van » de leur nom sans majuscule.
Je connais sinon trop bien le problème fransquillon en Belgique pour l’avoir combattu et avoir diversement écrit dessus et Gand est en effet un foyer de fransquillons. C’est là où les nationalistes flamands se trompent d’ennemis. Leurs ennemis ne sont pas les francophones de Belgique, mais la bourgeoisie de leur propre race qui parlent français depuis le XIXe siècle et même plus tôt (Bruxelles a commencé à se franciser au XVIIIe siècle déjà, voir la dissertation de Jean-Baptiste Verloy écrite en 1792), bien que tout soit en train de rentrer dans l’ordre depuis les années 60. Le problème n’a plus la même acuité aujourd’hui. Pour avoir un bon témoignage de l’ambiance de l’époque, il faut lire ce que la bonne presse francophone de Flandre à Gand racontait en 1932 lors de la néerlandisation (vernederlandsing) de l’université de Gand. C’est un scandale, la bourgeoisie francophone de Flandre prenait vraiment son propre peuple pour des moins-que-rien. Il reste encore cependant aujourd’hui des nostalgiques de cette époque maudite, mais heureusement révolue, où parler français en Belgique était synonyme de bon goût et d’appartenance à la classe supérieure, il faut lire l’ouvrage d’un ancien journaliste à la RTBF, dernier champion toute catégorie des fransquillons: Luc Beyer de Ryke, Les Lys de Flandre : vie et mort des francophones de Flandre (1302-2002). Il est vraiment comique lui!
Les origines des patronymes de De Gaulle et Pétain sont flamandes. Dans le premier cas il s’agit de la traduction littérale de Van d’en Wall (DUMURE comme il en existe plein dans le pays flamand flamingant français autour de Cassel) ou Wael.
Pour Pétain il faut lire Pattein, famille très présente aussi dans le pays flamingant français.
J’ai d’ailleurs ces deux patronymes du côté de mon grand-père maternel dont tous les ancêtres sont de ce ce pays flamingant français qui va de Saint Omer au mont Cassel en passant Noordpeene, Mon grand père avait une cousine, Marie Rommel, parent éloigné du général en question, lui aussi d’origine flamande de cette même région, où il servit d’ailleurs brillamment durant le premier conflit mondial et sont il tira un ouvrage que tous les officiers français ont pû lire en École, en tout cas ce fut mon cas
Attention aux désignations choronymiques.
Le pays flamand, et non flamingant, français dont vous parlez se compose deux régions: la partie flamande proprement dite du departement du Nord actuel qui longe la frontière belge de Bailleul à Dunkerque, annexée par la France au traité de Nimégue en 1678 après la bataille de la Penne. Ce traité mettait un terme aux guerres de Hollande entre la France et l’Espagne, qui possédait les Pays-Bas catholiques d’alors (la Belgique actuelle) alliée aux Provinces-Unies (ancien nom des Pays-Bas actuels).
La toponymie flamande (Bailleul-Belle; Berg; Dunkerque-Duinkerke, « église des dunes », etc.) témoigne du peuplement flamand dans cette partie du département du Nord.
On a parlé un dialecte flamand occidental (westvlaams) dans cette partie du département du Nord jusqu’au XIXe siècle. Le député et l’ abbé Lemire, francophone, fut obligé dans les années 1880 d’apprendre le néerlandais pour prêcher à ses ouailles à Hazebrouk.
L’autre partie « flamingante » de la région comme vous dites est ce qu on appelle l’Artois flamand. C’est tout le nord du département du Pas-de-Calais. La toponymie parle pour elle-même dans cette région. C’est le seul endroit où depuis les Grandes Invasions, la frontière entre langues germanique et romane s’est mue (elle bouge encore un peu en Suisse où l allemand progresse dans le canton des Grisons). Calais (qui a aussi un nom néerlandais Kales), Boulogne-sur-Mer (Bonen, du moins au nord de la Liane) et Saint-Omer (Sint-Omaar) parlaient encore néerlandais au XIIe siècle, mais sont passés au picard (variante septentrionale du roman d’oïl, du français) au XIIIe siècle. C’est une très grande énigme, je réfléchis depuis longtemps aux raisons de la remontée de la langue romane dans ces régions néerlandophones. La résolution de cette énigme pourra m’aider un résoudre un autre problème, objet d’un travail que je prépare depuis longtemps sur la question. J’en ai déjà parlé dans le petit numéro des Ecrits de Paris de mars 2019 contre Zemmour où je démontre qu’il est inculte: « L’imposture Zemmour ».
Quant à l’étymologie flamande de Pétain, il faut être prudent ici. Aucun indice n’atteste une origine germanique de son patronyme, même s’il s’est francisé ensuite. Un huluberlu avait dit une fois que Pétain venait du flamand Piet Hain. C’est terrible comme l’antroponymie donne asile à tous les imposteurs soucieux de se rendre intéressants, souvent conspis, qui donnent ici libre cours à leur délire, sans connaître les langues en question et surtout les lois phonétiques qui ont présidé à l’évolution des langues romanes comme des langues germaniques. Petain descend en outre d’une vielle famille de cultivateurs originaires de Cauchy-la-Tour, village situé en plein Artois roman (partie de l’Artois de langue picarde et aujourd’hui française).
Ce qui m’a étonné c’est de découvrir aussi bcp de mots néerlandais dans le suédois et le danois…J’admets que vos connaissances concernant l’origine sont bien plus vastes que les miennes. Ceci dit, l’expliquer comme vous faites de manière aussi docte me paraît dangereux dans le sens que le tout est souvent bien plus complexe que l’on croit. Par exemple tout le nord de la France, cette fameuse région des tchitchi, était en liaison étroite avec toute l’industrie de Laeken qui dit Laeken (lakens: tissus-draps) d’où proviennent les fameux tapis Flamands qui, à l’époque, jouirent d’un prestige et d’une réputation mondiale. Ils étaient considérés comme des véritables chef-d’oeuvres.
DES FAITS
L’émergence d’une « classe moyenne » aux lendemains des accords de Bretton-Woods (22 juillet 1944)
et ceux de Yalta de 1945, laisse le parti communiste français désemparé pour les lendemains qui
déchantent15, suite à l’entretien entre Maurice Thorez (1900-1964), secrétaire général du P.C.F et de
Joseph Staline (1878-1953) le 18 novembre 1947, mais ce que Thorez ignorait ou feignait d’ignorer
était l’accord signé entre De Gaulle et Staline le 29 juin 1945 qui prévoyait un soutien logistique et
financier, par l’intermédiaire du PCF afin que ce dernier prenne le pouvoir dès la « libération » de la
France, il faut savoir qu’en 1946, conformément aux accords signés entre De Gaulle et Staline,
102.481 prisonniers Russes ont été livrés aux soviets par la France et De Gaulle, avec l’appui des
communistes français. Ils ont tous été exécutés dès leur arrivée à Odessa ou morts dans les « goulags» de Sibérie.
Point de Grand soir, pour les cocos, en réponse Thorez décrètera la Bataille du charbon (1944-1948),
les communistes font se retrousser les manches et s’embourgeoiser…, ce sera la politique du « fils
unique » sur lequel reposeront tous les espoirs de ses parents pour qu’il devienne « quelqu’un » …
C’est le point de départ des Trente Glorieuses qui se termineront en 1974 avec l’élection de Valéry
Giscard d’Estaing démarrant le cycle des Cinquante piteuses grâce à l’application de son programme :
la société libérale avancée (qui visait la destruction de la classe moyenne, celle des prolos embourgeoisés)où les thèses des économistes F. Hayek et M. Friedman seront progressivement mises à l’honneur jusqu’au désastre actuel. .
Ce qui est paradoxal pour cette période (le gaullisme) réside dans le fait que la 2ème théorie politique
(socialisme) applique la 3ème théorie politique (fascisme) qui est justement la collaboration des
classes…d’où le cirque des syndicats, le pouvoir avance de deux pas, les braillards descendent dans
la rue, le pouvoir recule d’un pas, les braillards justifient leurs rôles, mais le pouvoir a avancé d’un
pas, ces mêmes agitateurs étant complices de ce système, quand par exemple, ils se turent lorsque
la loi dite Pompidou-Rostchild16 fut promulguée le 3 janvier 1973…
15 Contrepoints, Stéphane Courtois, 31 mars 2008 : « Depuis 1992, les archives de Moscou renforcent l’analyse de Philippe Buton, avec des documents qui émanent du coeur même du système communiste mondial : les sténogrammes de deux entretiens au Kremlin, entre Staline et Maurice Thorez qui vient prendre « les conseils et les directives ». Lors du premier entretien, le 19 novembre 1944, Staline explique qu’« il lui semble que les communistes français n’ont pas encore compris que
la situation a changé en France ». Les communistes n’en tiennent pas compte et continuent à suivre l’ancienne ligne. Une fois la situation devenue favorable à de Gaulle, il faut opérer un tournant. Le PC n’est pas assez fort pour pouvoir frapper le gouvernement à la tête (texte intégral in Communisme, n° 45-46, 1996, p. 7-30). Pour Staline, il faut « transformer les organisations armées (contrôlées par le PCF) en une autre organisation » (camouflage traditionnel chez les communistes). Quant
aux armes, « il faut les cacher ». Pour quel usage ultérieur ? Curieuse conception de la légalité républicaine… Staline désigne de Gaulle comme l’ennemi principal du PCF. Rentré en France quelques jours plus tard, Thorez appliqua à la lettre cette politique, et quand, en janvier 1946, de Gaulle fut acculé à la démission, Marcel Cachin, chef historique du PCF, nota dans son carnet : « De Gaulle démissionne. Journée historique. Nous avons eu de Gaulle sans effrayer la population. »
Il y a le (gros) livre de Roger Holeindre : « L’homme Qui Faisait Se Battre Les Français Entre Eux – Histoire Du Gaullisme »
M. de SALM oublie tout de même que la sortie du commandement intégrée de l’OTAN s’est accompagnée du départ des troupes d’occupation américaine, la bombe atomique, les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, le mirage IV. Par contre, pour la seconde guerre mondiale, il a tout à fait raison et là il oublie de lui compter l’infamie du procès du Maréchal PETAIN et les détentions de généraux WEIGAND et DENTZ. Garder les enclaves d’Ager et d’Oran, ce n’aurait pas été une bien bonne idée, les espagnols sont bien embêtés avec CEUTA et MELLILA. Je ne crois par que l’on aurait pu conserver le Sahara, l’exploitation pétrolière aurait été entachée d’attentats. Que les accords d’Evian ne soient pas respectés, on pouvait s’en douter, M. de SALM a bien raison, si l’on avait expulsé les algériens, on aurait facilement pu les remplacer par des portugais, des marocains ou des tunisiens et le nouveau pouvoir algérien (les musulmans ne respectent que la force) ne nous en aurait que mieux traité. On peut aussi remarquer qu’il a oublié, après la décolonisation, de supprimer le droit du sol et que pour l’Afrique noire, qui ne demandait rien, il n’était pas obligé d’être aussi pressé que les anglais, un redécoupage des frontières de certains pays aurait évité des guerres civiles, il aurait fallu que le sud du Sahara, peuplé de touaregs, devienne indépendant. Celui qui l’avait le mieux défini, c’était Edouard HERRIOT, il l’avait qualifié de général de division.
PS : sur l’affaire algérienne, il ne faut pas s’illusionner. Un ancien collègue de travail qui était adolescent à l’époque et dont le père était fonctionnaire en poste en Algérie m’a dit que la vraie raison de la perte de l’Algérie était que les français de métropole avait laissé tomber les pieds noirs. Ils en avait ras le bol de voir leurs enfants mourir là bas. Pour lui, de GAULLE était un opportuniste. Il me semble que cette opinion est pertinente.
Sans oublier l’accusation de forfaiture par Gaston Monerville et le livre interdit de Fabre-Luce : Haute Cour