Le 7 août 1932, l’URSS promulguait, sous la signature du bourreau des peuples Staline, une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ. Cette loi, dite « loi des épis », survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir. Elle va considérablement aggraver la situation des paysans. Cette « Grande famine », intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline, maître tout-puissant de l’Union Soviétique, est assimilée à un génocide par la plupart des historiens. Elle est connue sous le nom d’« Holodomor »(« extermination par la faim »).
La « dékoulakisation »
A la fin des années 1920, l’URSS commençait à retrouver le sourire grâce à la NEP (Nouvelle Politique Économique) et à un début de libéralisation économique. Sa production agricole et industrielle retrouve en 1927 les niveaux d’avant la Grande Guerre et la Révolution.
Mais Staline craint que la NEP ne favorise dans les villes et les campagnes l’avènement d’une nouvelle bourgeoisie qui pourrait un jour triompher du communisme ! Il met fin à la NEP et lance un premier plan quinquennal en vue d’industrialiser le pays.
Pour acheter des machines à l’étranger, il a besoin d’exporter un maximum de céréales et pour cela multiplie les réquisitions forcées chez les paysans. Ces derniers résistent en réduisant leur production et les livraisons à l’État.
Staline accuse les paysans aisés, surnommés « koulaks » (d’un mot russe qui désigne un prêteur sur gages), de faire obstruction à sa politique au nom de leurs intérêts particuliers. Il décide « l’élimination des koulaks en tant que classe » et l’intégration de tous les autres paysans dans de grandes fermes collectives (kolkhozes) ou fermes d’État (sovkhozes). Au prix de grandes violences, 70% des terres sont collectivisées et la « dékoulakisation » est considérée comme achevée. C’est alors qu’apparaissent les premières victimes de la faim. L’ensemble du pays est affecté mais c’est au Kazakhstan que l’on compte le plus grand nombre de morts : 1 à 1,5 million, victimes des réquisitions du gouvernement.
La grande famine
De fortes résistances à la collectivisation subsistent en République socialiste soviétique d’Ukraine où la paysannerie a développé au fil de l’histoire des structures comparables à celles que l’on rencontre en Occident : beaucoup de petits propriétaires attachés à leur terre, à leur pope (le curé orthodoxe) et à leur église.
C’est ainsi qu’en 1932, le pouvoir soviétique resserre la pression sur les paysans d’Ukraine, coupables de n’en faire qu’à leur tête et suspects d’égoïsme. Les représentants du Parti multiplient les réquisitions forcées, y compris dans les fermes collectives.
Chacun tente de survivre. C’est alors que survient la sinistre « loi des épis » du 7 août. Elle va occasionner la déportation ou la mort de milliers de citoyens pour le vol de quelques grains ou d’une pomme de terre et permettre à l’État de s’approprier la quasi-totalité de la moisson !
Avec l’arrivée de l’hiver, sans surprise, survient la famine. De longues files de malheureux errent le long des routes en quête de subsistance et gagnent les villes en quête de travail et secours. Mais le gouvernement communiste ne reste pas sans réagir : à la fin décembre 1932, il institue un passeport unique pour tout le pays, avec interdiction pour quiconque de quitter son village de résidence sans autorisation du Parti !
Affaiblis, les gens meurent de froid et de faim dans leurs cabanes, le long des routes ou sur les trottoirs des grandes villes, quand ils ne sont pas déportés sur un ordre arbitraire du Parti.
Beaucoup de désespérés se suicident. Un nombre non négligeable se livrent au cannibalisme, enlevant les enfants des voisins ou tuant parfois leur propre enfant pour se nourrir de leur chair. Le phénomène est si peu rare que le gouvernement fait imprimer une affiche qui proclame : « Manger son enfant est un acte barbare ! »
La famine ne relâche son étreinte qu’au mois de mai 1933 avec le retour des fruits et des légumes dans les jardins privés.
Le génocide occulté
À l’étranger, où filtrent malgré tout des informations sur la famine et les excès de la « dékoulakisation », les communistes trouvent des gens complaisants, cyniques ou naïfs pour relayer leurs mensonges sur la prospérité de l’Union soviétique et de ses habitants.
Le cas le plus notable est celui d’Édouard Herriot, maire de Lyon et chef du parti radical français, qui se rend en URSS à l’été 1933. Il aspire à un rapprochement entre la France et l’URSS pour contenir l’Allemagne, qui vient de tomber aux mains des nazis.
De ce fait, après avoir parcouru l’Ukraine en compagnie des officiels soviétiques, il déclare, péremptoire : « J’ai traversé l’Ukraine. Eh bien ! je vous affirme que je l’ai vue tel un jardin en plein rendement. » Il est vrai que les communistes ont fait ce qu’il fallait pour cela, maquillant les villages où devait passer le leader occidental…
En République socialiste soviétique d’Ukraine, 3 à 6 millions d’habitants sont morts de la campagne organisée de privation et de répression.
Source : herodote.net
Vous m’excuserez mais je trouve ce génocide plus aussi apocalyptique et horrible qu’il en avait air à ses débuts dans le sens que l’injection obligatoire contre le covid, ou par ruse, a entretemps causé bien plus de morts et est devenu de facto le plus grand génocide de tous les temps. N’oublions pas qu’on a ouvertement tué nos vieux, on ne s’en cachait même pas. Sur le site réseau international, je me suis fait bannir définitivement pour avoir dénoncé Staline comme l’ un des plus grands criminels de tous les temps. J’ignorais que ce site était si pro-Staline. Pour eux, même l’auteur de l’Archipel du Goulag n’aurait été qu’un tissu de mensonges. C’est d’autant plus ridicule qu’il y a une floppée d’auteurs, moins connues en Europe, qui ont parlé de leurs expériences dans les goulags qu’étaient parsemés sur tout le territoire russe et en fonction bien plus longtemps que l’on s’imaginent. Concernant Herriot, c’est faux: Il s’est prêté au jeux (après tout c’est un Français). Il était parfaitement conscient de ce qui s’y passait. D’ailleurs, je crois même que le monde entier en était conscient puisqu’on avait même cherché à venir en aide à la population.
Il faut souhaiter que Soral ,grand admirateur de Staline,lise ça !
Soral grand admirateur de Staline comme l’est aussi Poutine.
Comme l’ont été et le sont encore tant de membres de la communauté organisée.
L’holodomor fut une propagande occidentale pour viser la Russie. Cela a été documenté par des historiens. Effectivement la Russie avait exporté ses blés surtout aux États-Unis qui subirent une terrible crise agricole en 1929, et les Russes devaient payer leurs achats aux occidentaux en matières premières et agricoles car leurs paiements en or étaient refusés. Enfin la famine toucha la Russie aussi profondément.
Quand les médiats français redécouvrent opportunément un crime du communisme soviétique : l’Holodomor
https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/quand-les-mediats-francais-redecouvrent-opportunement-un-crime-du-communisme-sovietique-lholodomor
Mais oui, à vous lire, les bolcheviques ont exterminé par la faim et par balles des millions d’ukrainiens pour nourrir les américains… On vous croit…
Le plus grand criminel du XX siècle, planificateur de l’Holodomor, le juif Enoch Yagoda…
Deux remarques
– Staline a anéanti les Bolchéviques Cela lui pris 15 ans à partir de sa prise de pouvoir en 1924. Tout l’appareil bolchévique et trotskiste fut détruit impitoyablement.
– L’URSS ne fut pas communiste même s’il exista un PC. L’état ne fut pas supprimé au contraire…
LA CULPABILISATION DE LA RUSSIE PAR SES EX PAYS SATELLITES FUT UNE TERRIBLE ERREUR.
Cette mise en accusation de la Russie, portant en devenir la défiance et souvent la haine des anciens pays satellites allait pourtant à l’encontre de la réalité historique, laquelle démontre au contraire que, loin d’être à l’origine du bolchevisme et de ses crimes, le peuple russe en fut la principale victime, mais aussi celui qui y résista par les armes le plus vigoureusement.
On oublie trop que loin d’être d’origine russe, l’idéologie communiste était le fait d’apatrides mondialistes déracinés ayant pris la Russie pour cible.
On oublie trop que Karl Marx et Friedrich Engels, dont l’idéologie fut à l’origine des crimes soviétiques, n’étaient pas Russes, mais Prussiens.
Quant au sinistre Dzerjinski, fondateur de la Tchéka, précurseur du KGB, « égorgeur en chef de Lénine », selon certains auteurs, et dont la majorité des victimes furent Russes, n’était-il pas un aristocrate Polonais dévoyé ?
De plus, comme l’a démontré l’historienne Françoise Thom, ce ne furent pas des réseaux russes, mais des réseaux de délateurs géorgiens répartis dans toute la Russie qui renseignèrent la police secrète des géorgiens Staline et de son âme damnée Lavrenti Beria, ce dernier n’ayant jamais été réhabilité compte-tenu de crimes contre l’humanité perpétrés majoritairement en Russie.
On oublie trop que Lev Davidovitch Bronstein dit « Trotsky », dont les purges sanglantes décapitèrent les cadres russes de ce qui allait devenir « l’Armée Rouge », n’était pas Russe mais Ukrainien.
Quant aux Ukrainiens d’aujourd’hui qui justifient leur rejet des Russes en évoquant la terrible famine dite « holodomore » qui décima 20% de leur population, ne devraient-ils pas garder en mémoire…
– que d’une part, Lazare Kaganovitch, qui organisa cette élimination de masse par la faim, n’était pas plus Russe que la plupart de ces complices, mais, tout comme Trotsky, Ukrainien…
– et que d’autre part, si cette même famine organisée par Kaganovitch coûta la vie à près de cinq millions d’Ukrainien, elle eut les mêmes effets en Russie, notamment au Kazakhstan, au Caucase, dans l’Oural et sur les rives de la Volga et du Don.
La thèse défendue par Soljenitsyne, selon qui rien ne justifiait que les anciennes victimes du communisme se divisent, puisqu’ayant été, les unes autant que les autres, victimes d’un même système mortifère, est donc confirmée par les historiens… Mais non – hélas ! – par les propagandistes occidentaux cherchant à introduire le poison de la discorde entre Europe Centrale et Europe Orientale.
D’où une guerre mémorielle intense menée notamment à l’ONU, entre la diplomatie de la Fédération de Russie et ceux qui tentaient de faire passer pour un génocide, visant les seuls Ukrainiens, les outrances répressives de l’Ukrainien Kaganovitch frappant pourtant toute la Russie, et ne visant que les « Koulaks », ces paysans aisés réfractaires au bolchevisme.
Excellentes remarques ! Merci d’avoir « remis les pendules à l’heure » !
Je trouve qu’il a été trop rarement mentionné la véritable raison de cette révolution bolchévique qui fut déclenchée par les banquiers New-Yorkais. A l’instar de la guerre civile qui eût lieu aux States, le tout eu pour origine l’imposition d’un système bancaire auquel le Czar s’opposa et leurs ressources minières que les juifs convoitaient. Tous les leviers du pouvoir étaient entre les mains des mêmes. Cette guerre eût aussi une dimension eschatologique auquel nous sommes tous confrontés et dont on voit les conséquences partout. Cette guerre hybride est menée par différentes instances comme Die Frankfurter schule ou the Tavistock institute etc. Le but ultime est la destruction complète de notre identité, de la race blanche (le plan kalergi).
https://www.bitchute.com/video/3D9ydSyGg55t
(The Bolshevik Revolution: Darkness Descends – Asha Logos)
Merci à vous d’avoir l’intelligence de citer le PLAN KALERGI à propos duquel on ne communique pas assez et qui apporte la preuve que le génocide par remplacement et métissage dont sont victimes les Européens est l’application d’un plan ourdi depuis plus d’un siècle !
Le livre écrit par Kalergi : « IDEALISME PRATIQUE » (édition Omnia Veritas) devrait figurer en bonne place dans toutes les bibliothèques !
On peut en effet y lire en page 33 : « La race du futur, négroïdo-eurasienne, remplacera la multiplicité des personnalités »…
Si ces écrits, prédisant aussi qu’une « noblesse juive » nous gouvernerait, datent de 1925, ce projet reste tellement d’actualité qu’en mars 2019, Michel Barnier préfassait une réédition de « PANEUROPA », autre livre de Kalergi publié en 1923 !
Eh oui, l’important ce n’est pas ce que les officiels vous montrent, mais ce que les officiels ne vous montrent pas ! Sacré Edouard, il a été réélu à la mairie de Lyon jusqu’à sa mort en 1957, comme quoi les lyonnais ne lui en ont pas trop voulu d’avoir voté les pleins pouvoirs au Maréchal. Et à notre époque gay friendly, il serait furieusement tendance.
Pour en savoir plus sur la propagande anti URSS organisée par le MI6 : Robert Conquest fut un écrivain payé par le MI6 et concernant la famine en Ukraine il reprit les mensonges du mouvement nationaliste ukrainien O. U. N.
https://t.me/multi_polar_world/476
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