Maurice Martin, de son vrai nom, est né le 13 février 1920 à Marseille.
D’abord militant communiste, puis anarchiste, il combat dans les rangs des Brigades Internationales en Espagne.
Il s’engage à la Waffen-SS en 1943, combat en Galicie au sein du peloton de pionniers. Il demandera à passer aux unités spéciales d’Otto Skorzenny.
De fait, il sera un des rares français à avoir participé à la contre-offensive des Ardennes au sein d’un kampfgruppe Skorzenny.
À son retour en France, il sera condamné en 1948 à Lyon, à un an de prison. Concernant cette période, il reniera par la suite le culte du chef du national-socialisme sans jamais se départir de son racialisme : « Alors, gardez bien votre conscience de Français, d’Européens, de Blancs et soyez si vous le pouvez une partie de notre race, de notre sang, de notre âme, qui continuerait à vivre quand tout croulera autour de nous ».
Il devient précurseur de l’écologie en France avec sa revue L’Or vert. Et il collabora à de nombreuses revues publiées : L’Homme libre, Argad, L’Ile verte, Vouloir, Le Partisan européen, Altaïr, Le Devenir européen, Le Courrier du Continent, Militant, Réfléchir et agir…
Auteur prolifique, il a défendu dans ses écrits le ré-enracinement des individus et des sociétés en s’inspirant de l’écologie, des mythes et des traditions…
« Nous ne pouvons rien espérer des autres. Il nous faut opérer une révolution culturelle radicale ou périr. Nous connaîtrons sans doute une longue et terrible période, faite à la fois de tyrannie et d’anarchie Toute notion élitiste ne peut manquer de soulever une tempête de hurlements. Aujourd’hui, il est dangereux d’être distingué, de ne pas avoir l’air canaille, ou au moins vulgaire et stupide. Des dizaines de jeunes gens et de jeunes filles ont déjà été victimes d’agressions, de viols, d’assassinats parce que leur simple aspect déplaisait à la canaille. Tout être noble et énergique est aujourd’hui menacé, toute pensée élevée réduite au silence. Les Européens conscients doivent se le dire et en tirer les conséquences : ILS SONT DÉJÀ ACCULES A LA CLANDESTINITÉ. Ils ne survivront et ne pourront ressurgir un jour, sans doute seulement à travers leurs descendants, qu’à condition d’adapter très habilement leur comportement aux réalités actuelles. La survie européenne a trois exigences : 1) Une conscience parfaitement claire de nos valeurs spécifiques et intimes ; 2) Une volonté acharnée et infatigable de transmettre l’héritage par le sang et la culture ; 3) Une prudence de serpent, une subtilité vigilante. Mon viatique sera une phrase de Jules Romains, expurgée dans la dernière édition de son poème : « Homme blanc, souviens-toi de toi-même; ressaisis ta lignée dans l’écheveau des peuples vils » (Robert Dun, Les catacombes de la libre pensée)
Il meurt le 8 mars 2002.
« J’entends déjà la foule des fanatiques goguenards me crier : « Vous êtes mal placé pour critiquer l’hitlérisme après avoir été volontaire dans les Waffen SS. ». Mes réponses seront simples. A la différence de ceux qui ne savent que rabâcher les inepties des haines millénaires et de la manipulation médiatique mondialement orchestrée, je sais aujourd’hui de quoi je parle, ayant connu le mouvement hitlérien de l’intérieur et m’étant donné la peine d’en étudier toute la littérature théorique. Si j’ai, à 20 ans, opté pour le combat du côté allemand, c’est parce que j’avais déjà perçu dans le camp opposé trop de haines viles, de mensonges, d’hypocrisies bourgeoises, de calomnies. Mais j’ai toujours déploré la guerre avec la Russie, si étrange que cela puisse paraître, et j’étais loin d’être le seul dans ce cas parmi ceux qui portaient l’uniforme feldgrau. Comme la plupart des volontaires français, je me suis rallié à un type humain plutôt qu’à une idéologie. Pour tous ceux qui souffraient profondément de la veulerie de leur siècle, de son nihilisme, de sa niaiserie, le guerrier allemand avec son regard droit, sa démarche ferme et tranquille, son calme, son amabilité sans bavardage fut ressenti comme un refuge, comme un espoir. Je ne fus nullement étonné de découvrir un jour la vieille devise : « Am deutschen Wesen wird die Welt genesen. » (Le monde guérira par la personnalité allemande). » (Robert Dun, Les catacombes de la libre pensée)
Maurice Martin dit Robert Dun avait la passion de transmettre.
Il avait rassemblé une certain nombre de jeunes au sein d’une association : »les Frères de la Forêt », inspirée par une très ancienne structure germanique.
Nous nous réunissions souvent dans les bois, entre Mantes et Vernon, autour de feux de camp près desquels, jusqu’au petit matin, il distillait la bonne parole.
Comme tout un chacun, cependant, il pouvait commettre des erreurs, notamment dans une critique du National Socialisme qui, bien que limitée, nous déstabilisait un peu.
Contrairement à certains de la Brigade Charlemagne, il résumait à une attaque de la Russie, ce que Henri Fenet, Marc Augier dit Saint Loup et tant d’autres analysaient plutôt comme un nécessaire combat contre le « judéo-bolchevisme ».
Il vous a dit pourquoi : « Comme la plupart des volontaires français, je me suis rallié à un type humain plutôt qu’à une idéologie ».
Il a vu dans la guerre entre allemands et Russes un combat entre hommes blancs. Et vous-même, à chaque fois que vous parlé, sur ce site, de la guerre actuelle entre Russes et Ukrainiens, n’avez-vous pas déploré un combat entre hommes blancs ?
Vous n’avez pas lu Soljenitsyne et ne connaissez pas le dossier ! Ce ne sont pas les Allemands dont les commissaires politiques envoyaient des millions de Russes se faire tuer, mais les commissaires politiques judéo bolcheviques. De même que ce sont les judéo capitalistes qui ont armé les USA contre l’Allemagne et ont envoyés nos peuples européens dans la fournaise de cette 2ème Guerre Civile Européenne. Le combat était racial et idéologique. Encore fallait-il l’avoir compris !
Ne pas le comprendre à l’époque, à vingt ans, était excusable..
Ne pas le comprendre aujourd’hui ? Je ne commente pas…