Communiqué de presse de nos amis d’Action Française en réponse à l’indigne tentative d’un CRAF renié de perturber la journée qui s’est tenue le 18 mars pour commémorer les 70 ans de la mort de Charles Maurras. Honte aux crafeux…
Le CRAF tente de perturber la journée d’Action Française
Samedi 18 mars avait lieu la journée d’AF parisienne en hommage à Charles Maurras pour les 70 ans de sa mort.
Après la messe pour la France à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet et le traditionnel banquet, les mêmes dissidents de l’Action Française qui avaient minablement agressé notre ami Yvan Benedetti lors de la fête de Jeanne d’Arc en 2021 ont tenté de perturber la tenue de notre colloque.
Tels des militants antifascistes, une dizaine d’entre eux vêtus et masqués de noir ont tenté de pénétrer dans la salle. L’un d’entre eux, déjà présent à l’intérieur grâce à une fausse réservation, a été rapidement maîtrisé ; ses camarades de lutte ont été repoussés à l’extérieur par notre valeureux service d’ordre. Ils n’ont réussi qu’à briser les portes en verre du restaurant avant de fuir lâchement par peur de représailles. Le casseur a fini en garde à vue et des plaintes ont été déposées.
Malgré cet incident la journée fut une réussite.
Nous déplorons que des jeunes militants souvent exemplaires croient servir le Bien commun en obéissant aux chefs de cette organisation dissidente. Nous rappelons que l’Action Française légitime est dirigée par Clément Gautier et André Charles.
Le Comité directeur de l’Action Française.
Contact presse :
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Le maître de Martigues doit se retourner dans sa tombe… Honneur à Clément Gaultier et ses amis.
Sans l’avoir vraiment vérifier dans le cas présent, je puis cependant m’appuyer sur une longue expérience pour affirmer que ce genre de prétendue « dissidence » est la plupart du temps fomentée en sous-main par les polices parallèles du régime. Déjà, par le passé, j’ai le souvenir d’une raclée mémorable qu’en tant que SO (service d’ordre) de la Nouvelle Droite, nous avions infligée aux pseudos royalistes de le prétendue « Nouvelle Action Française » d’un certain Renouvin, qui s’imaginaient à tort capables de perturber une de nos réunions.
Ayant, par la suite, retrouvé l’un de ceux qui nous avaient attaqués ce jour-là, ce brave militant a reconnu que nombre d’entre eux avaient fini par comprendre qu’ils avaient été trompés et manipulés par des infiltrés.
Ce genre de pseudo dissidence n’a donc rien d’exceptionnel et n’a jamais vraiment déstabilisé l’authentique Action Française, mais vous avez bien raison de souligner que les principales victimes sont d’abord les jeunes militants idéalistes mais naïfs qui se laissent tromper en de telles circonstances et sont ainsi retournés contre les valeurs qu’ils ont crû défendre.
Plusieurs des combattants les plus efficaces de l’OAS furent des militants Royalistes. Et j’en profite pour saluer ici le courage et le fidélité à l’échelle de toute une vie du Vice-Président de l’ADIMAD, Le Royaliste et Militant de Jeune Nation Jean-Pierre Papadacci.
Qu’ils fassent une descente musclée dans une réunion de l’extrême gauche antifa et ont verra s’ils sont vraiment couillus.
Malédiction ! On se croirait chez les Surréalistes des années trente…
Petite précision : l’«héritage» de l’Action française passe par divers errements qui ont jalonné l’Histoire du mouvement, à commencer par celui que l’on célèbre le plus et qui a certainement été le plus funeste : les Cercles Proudhon, qui ont introduit la gangrène de l’anarchisme… Or, et c’est quelque chose d’assez curieux à noter, c’est chez les anarchistes que l’on a le plus rencontré de «mouchards» et de militants manipulés par les services de police… Il y aurait là un sujet d’étude dont je ne sache pas que quiconque se soit jamais saisi… Le plus curieux tient à ce qui l’a révélé au grand jour fut l’assassinat de Philippe Daudet, fils du grandissime Léon, autour duquel assassinat gravitait certains personnages qui allaient accueillir peu après un certain gamin (de 14-16 ans, alors) qui s’agitait avec eux : Léo Malet… Je crois me rappeler qu’il en parle, lui-même, quelque part, mais sans trop donner de précisions… En effet, il devait savoir plus ou moins précisément comment ses camarades avaient été copieusement manipulés et utilisés pour fonder les prétextes d’un «suicide» là où il y avait eu meurtre…
Tout cela pour dire que la mode de l’infiltration policière s’est introduite dans la droite par le biais des anars, pour cette excellente raison que l’erratisme anarchiste est le meilleur terreau pour les herbacées susceptibles de se laisser dénaturer… Je rappelle à Jean-Paul Le Perlier (s’il n’est pas trop jeune pour pouvoir se le rappeler) que le service d’ordre d’Ordre nouveau était dirigé par la police, en la personne d’un certain Chevallier ou Lechevallier, qui s’est par la suite révélé dans un livre (dont j’ai oublié le titre)… Cependant je peux personnellement témoigner d’un fait dont je ne crois pas qu’il eût été porté à la connaissance du public ; je vais me permettre d’y consacrer ici un peu de temps, en espérant que ce ne sera pas abuser, mais c’est plutôt marrant : À l’époque, pour ma part, je venais de rompre avec les Anarchistes et fricotait un peu-beaucoup avec des survivants encore actif du Situationnisme. Parallèlement, j’avais de nombreux amis «douteux», dont un certain nazi revendiqué, Jean-Marie Désiry, dit «L’Ingénieur», prodigieux fou-cinglé de quinze ans mon aîné, qui était célèbre pour avoir chargé à lui tout seul un escadron de Gardes mobiles avec un sabre d’abordage (oui, oui, c’est authentique), et puis un autre gaillard dont je publie le nom pour la première fois, Michel Bourre (également dit Bonsant, sans que j’aie jamais su quel était son nom réel), il avait été élevé par le général Massu et appartenait au SAC (en plus, il était un sincère Évangéliste, et nous participions ensemble à des «séances de prière») – membre du SAC, je le savais, mais ignorais à quel niveau ! : il était responsable du SAC pour toute la «Grande Couronne» parisienne… Michel et “L’Ingénieur” étaient des recruteurs de service d’ordre, notamment, en ce qui concerne Michel, dans le milieu des catcheurs, dont il était lui-même un spécimen assez impressionnant ; il était assisté dans ce recrutement particulier par un Arménien râblé – et «sévè ! –, Armand Zarpa (que j’ai eu la surprise de croiser, vingt ans plus tard, sous le tablier snob d’un patron de restaurant à La Mouffe), Zarpa avait une femme de toute beauté (Manou), mais c’est encore autre chose… Bon. Un jour, Michel et “L’Ingénieur” m’emmenèrent avec eux (j’avais 15 ans et ils trouvaient tout à fait intéressant le jeune homme furieux que j’étais, par exemple, j’ai eu la preuve à diverses reprises qu’ils étaient capables de s’engager aussi bien physiquement que «doctrinalement» pour me tirer des différentes situations périlleuses dans lesquelles j’étais capable de me coller), donc, un beau jour (qui était un soir), avant ou après une station au Palais des Sports – où se déroulait un mitinge d’Ordre Nouveau pour lequel ils surveillaient la tenue du service d’ordre, équipé de boucliers et, pour certains membres, armés de perches assez pittoresque à voir –, avant ou après cette revue des troupes qu’ils passèrent, nous nous sommes retrouvés rue des Lombards, au siège d’Ordre Nouveau, où j’ai assisté à la transmission de certains ordres que tous deux donnaient à un bonhomme à moustache plutôt attentif, qui n’était autre que LeChevallier, donc, lequel se montrait tout à fait attentif aux recommandations de mes deux amis. Inspection ainsi faite, nous voilà repartis vers d’autres cieux. Comme quoi, je sais de source immédiate, que le service d’ordre d’Ordre nouveau, dont émanait directement celui d’Europe-Action et de la Nouvelle droite, était formé par, au moins, un sérieux responsable du SAC (chef des groupes plus ou moins méchants ayant à s’occuper de mâter les syndicats dans les usines, notamment, chez Ripolin, où il occupait un emploi fictif de «chef du personnel») et, accessoirement, par le plus extravagant et attachant «nazi» que j’aie jamais connu (et j’en ai fréquenté trois ou quatre)… ADIMAD devrait connaître cela et prêter encore aujourd’hui attention à son propre service… Quant au CRAF, je me rappelle un de ses membres «historiques» jouant volontiers du bâton de kendo avec une bien adolescente ostentation, qui est devenu assez vite un gentillet attaché parlementaire ou quelque chose d’approchant ; je pense aussi, contradictoirement, à un autre membre du CRAF, qui est un des plus sûrs et plus chers amis que j’aie jamais eus, un frère…
Je verse des larmes amères sur ce qui a pu susciter une aussi malheureuse tribulation entre nous.
Monsieur Gattegno…
Est-ce votre vrai nom ? J’en doute un peu, car ce nom ne me dit rien, alors que, compte-tenu de votre parcours militant, nous devrions nous être croisés… et même recroisés !
Quoi qu’il en soit, votre intervention est intéressante. D’abord à cause de ce que vous évoquez, mais aussi parce que vous vous exprimez à la perfection.
Je vous ai lu et relu, c’est vivant, convainquant et passionnant.
Cependant – et si vous permettez – ce que vous dites du SAC, (le service d’ordre Gaulliste, pour ceux qui ne le sauraient pas) est exact mais incomplet, si vous ne précisez pas qu’il y a eu trois étapes dans l’évolution de cette officine de barbouzerie gaullienne :
– Un premier SAC dirigé par Debizet, partisan de l’Algérie Française.
– Un second SAC, dirigé par cette crapule de Pasqua et mobilisé contre l’OAS, mais après que Debizet s’en soit éloigné compte tenu de sa fidélité à l’Algérie Française.
– Un troisième SAC, caractérisé par le retour aux commandes de Debizet, nécessité et justifié par l’affiliation trop évidente de Pasqua au grand banditisme corse.
Ce n’est qu’à cette époque qu’une collaboration ayant pour but, après les événements de 1968, de s’opposer aux marxistes dans la rue et dans l’Université s’est établie entre les militants du SAC et ceux d’Ordre Nouveau, dirigés par d’Alain Robert.
Second point de désaccord complet avec vous : Non, monsieur Gattegno ! Le service d’ordre d’Europe Action, mouvement animé par Dominique Venner, n’était en aucun cas, comme vous l’écrivez à tort « émanant directement » de celui d’Ordre Nouveau.
Et j’ai quelques raisons d’en douter : Celui qui dirigeait le service d’ordre d’Europe Action, puis qui dirigea pendant plus de dix ans celui de la Nouvelle Droite… il se trouve que c’était moi !
Moi, c’est-à-dire un ancien de l’OAS formé politiquement en prison par Jacques Sidos… c’est-à-dire, en somme, formé par Jeune Nation.
Quant au « sérieux responsable du SAC » que vous évoquez, à savoir Daniel V… circulant le plus souvent dans un coupé Renault Alpine et adepte du karaté, il ne travaillait pas chez Ripolin mais chez Valentine, et n’a jamais influencé qui que ce soit à Europe Action ni parmi les militants de la Nouvelle Droite.
Et quant aux infiltrés dans les diverses structures que vous évoquez, vous n’avez pas tort de soulever le problème, d’autant que je n’exclus pas que certains m’aient échappé. Bien que je me sois efforcé…
– D’abord de les identifier..
– Puis d’utiliser certains pour induire en erreur ceux qui les avaient introduits parmi nous…
– Mais aussi d’écarter les autres, de manière plus ou moins définitive; la clémence n’ayant jamais caractérisé les anciens de l’OAS…
Je ne vois pas trop l’intérêt pour la Police de manipuler et de créer une dissidence dans un groupe (et quand je dis groupe, je suis gentil) aussi réduit. L’AF, ça fait très longtemps que ça ne pèse plus rien et que ça n’inquiète plus personne (et la monarchie, les Français s’en foutent… royalement). Même leur journal L’AF2000 ne touchait personne et a disparu. On est plus au temps de Maurras et Daudet !
Monsieur Le Perlier,
Ce que vous corrigez me renseigne beaucoup, seulement, «mon» Michel Bourre (ou Bonsan-), aurait-il pu encore répondre à l’identité d’un «Daniel V…» ?????? (Lorsque j’écrivais «Ripolin» j’avais la confuse intuition qu’il s’agissait d’une autre marque de peinture et ce prénom «Daniel» évoque vaguement quelque chose à ma mémoire.) C’est une question piquante à trancher, parce que vous évoquez un «coupé Renault Alpine», dans lequel il roulait, quand mon vieil ami disparu de la circulation, quant à lui, roulait (en tous cas, dans les années 1969-1971) en décapotable MG (MGB, si je ne me trompe) – j’ai bien connu aussi sa mère, très proche de Massu, mais je n’ai jamais su jusqu’à quel point, et j’ai toujours imaginé que ce double nom tenait à l’existence conjointe d’un patronyme et d’un matronyme… Pour le SAC, vous avez assurément raison, je n’en connais pas l’histoire et, s’il n’y avait eu l’existence de Michel, j’aurais personnellement négligé l’existence de cette plus ou moins crapulesque organisation (je ne vise aucun de ses membres individuels, mais la seule structure organisée).
Par ailleurs, je me nomme bel et bien David Gattegno – sauf temps de snobisme adolescent un peu attardé (et vieux de bientôt quarante ans), et pour mes deux premiers livres publiés seulement, je n’emploie pas de pseudonyme : je signe. Hors des errements d’enfants à l’extrême-gauche (CVB et Gauche prolétarienne dans mes 13 et 14 ans), époque lors de laquelle je me suis battu contre les Lugan, LeForceney (et autres dont j’ai oublié les noms, notamment, un lot de triplés avec qui j’étais assez lié), battu contre, à l’heure de la sortie du lycée, et bu des coups avec, beaucoup, dans les bars autour le quart d’heure suivant (je me rappelle du reste, en passant, un anarcho-royaliste qui figurait dans les rangs de cette AF de Nanterre) ; hors ce passage infantile actif, je n’ai jamais milité réellement nulle part ; toujours ami avec qui il ne fallait pas, où que je sois, et encore ami de ceux qu’il ne faut pas, chez les uns, et de ceux qu’il faut encore moins, chez les autres… Cependant, à partir de mes 16 ans, j’ai commencé à voguer pour toujours vers la droite «la plus extrême», étant entendu que, royaliste furieux que je suis, il ne se peut imaginer aucune droite plus extrême que ma plus intime religion…
Si cela pouvait vous amuser, nous pourrions causer à bâtons rompus un peu de vive voix ; pour peu que ce puisse vous chanter, voilà mon numéro de turluphone : [NDLR : Merci de prendre contact avec la rédaction si vous souhaitez qu’on vous communique le numéro qui ne peut être publiquement diffusé]…
P.S. : Le hasard fait que, juste avant de «cliquer» sur le bouton pour envoi, je reçois l’appel téléphonique d’une excellente amie, auprès de laquelle j’ai mentionné votre nom, et voilà qu’elle m’annonce que vous êtes très proche de son mari et comptez parmi leurs amis… Je ne sais pas trop si je peux les nommer ici, puisque ce champ à commentaires est semi public, aussi je m’abstiens de le faire.
Bien à vous.