Novembre est, en Europe, un mois bien chargé de mémoire et de sens. Après avoir célébré, sous la glorieuse figure du Maréchal Pétain, cet armistice qui a mis fin à la boucherie du premier conflit mondial, après avoir partagé avec nos camarades polonais la joie de leur liberté et de leur Nation retrouvées, nous nous sommes rendus en Espagne, pour participer au cortège des chemises bleues de la Falange, portant la couronne qui symbolise le corps de Jose-Antonio, prophète du nationalisme d’une Espagne rendue à son glorieux destin, de l’arc de triomphe madrilène de la victoire de 1939 aux portes de la « Valle de los caídos ». Cet hommage était d’autant plus solennel que les gauchistes revanchards qui gouvernent l’Espagne veulent, avec la complicité de bien indignes héritiers du héros qui y dort sous la voûte, au pied de l’Autel, profaner cette basilique où reposent les morts réconciliés de la croisade victorieuse de 1936 à 1939. C’est après un autre procès, à Paris, que notre délégation nationaliste put partir à Bucarest, pour y participer à l’hommage rendu à cet autre héros de l’entre-deux-guerres, le Capitaine, Cornéliu Zelea Codreanu, mort assassiné par les mêmes, deux ans presque exactement après Jose-Antonio.
Rappelons que le Capitaine fut l’inspirateur et le guide de l’un des plus extraordinaires mouvements de ces années, qui voulaient réconcilier le peuple et la Nation, le ciel et la terre, dans ce magnifique faisceau des espérances retrouvées.
Alors que le mouvement légionnaire se dirigeait inexorablement vers le pouvoir, après avoir rendu son âme et sa foi ardente à la partie la plus forte du peuple roumain, le pouvoir corrompu du roi Carol II et de son ministre Calinescu firent arrêter puis assassiner Corneliu Cordreanu et 13 de ses compagnons de détention, les Nicadorii et les Decemvirii, dans la nuit du 30 novembre 1938, lors d’un transfert entre deux prisons roumaines.
Arrivés à Bucarest, nous rejoignîmes notre camarade Jan, venu de Tchéquie, pour visiter le musée militaire de Bucarest, riche de l’histoire hélas tant méconnue en France de ce superbe peuple dont l’alchimie mêle la latinité à l’orthodoxie, et qui, malgré des siècles d’invasions et de luttes, garde comme un roc dans la mer déchaînée de 2000 ans d’histoire son identité, sa langue, sa foi et sa destinée.
Nous rappellerons aussi, même si nous n’avons pas pu la visiter en raison des travaux, que se dresse maintenant, juste à côté du colossal palais, devenu assemblée nationale, construit par Ceaucescu, la plus grande cathédrale du monde orthodoxe, dédiée au destin de la Patrie roumaine.
Alors que l’Église de France a construit un blasphématoire pot de yaourt renversé à la symbolique maçonnique, en guise de cathédrale d’Évry, aux confins de l’Europe, une vieille Nation a su, malgré la boue et les horreurs de la prétendue modernité que tentent de nous imposer les lobbies de la laideur apatride et laïcarde, retrouver en elle la foi des bâtisseurs de cathédrales….
C’est le lendemain, le samedi 26 novembre, que nous nous rendîmes, en compagnie de nos hôtes et amis roumains, des camarades thèques et d’une forte délégation de l’Union Nationale Bulgare, au pied de cette Troiță, de cette croix de bois sculpté, traditionnelle en Roumanie, qui se dresse au bord de route, à Tancabesti, là où ont été assassinés les martyrs de la patrie.
Nous avons pu y retrouver tous nos veux amis roumains, notamment notre camarade Eugène Sechila, son épouse et leur fils, nos camarades de Noua Dreapta….
Participaient à cet hommage les Fondations « Ogoranu », « Bună Vestire », l’ Association « Gogu Puiu si Haiducii Dobroge », « Fratia de cruce Valeriu Gafencu », « Asociatia 41 », « Asociatia Piata universității 2012 »., « Garda Neamului » et bien d’autres…
Apres la traditionnelle cérémonie religieuse, nos camarades roumains de la fondation Ogoranu Coriolan Baciu et Florin Dobrescu prirent la parole, suivis par Pierre Marie Bonneau, pour les Nationalistes, par Plamen Dimitrov pour l’UNB bulgare puis par George Bara pour Noua Dreapta.
Enfin, nous entonnâmes le « Chant du Légionnaire tombé » et « Sainte Jeunesse Légionnaire », pour clôturer la cérémonie par cette solennelle promesse faite aux morts héroïques d’hier, d’assurer demain la continuation de leur œuvre pour nos patries immortelles.
Le soir, nous-nous retrouvâmes autour d’un repas traditionnel roumain, préparé par nos camarades et hôtes légionnaires, arrosé de Țuica et de vins locaux, dans cette maison bâtie des mains des légionnaires et des anciens détenus et combattants anti-communistes, qui abrite aujourd’hui le siège de la fondation Ogoranu.
Après Florin Dobrescu et Coriolan Baciu, notre Chef Yvan Benedetti, nos camarades Jan, de Tchéquie et Plamen Dimitrov, de Bulgarie, prirent la parole pour célébrer l’amitié entre les peuples d’une Europe réconciliée par le combat de ses militants les plus fidèles.
Nous devons tout spécialement remercier notre Camarade Sorin Olariu, en charge des relations étrangères du mouvement légionnaire roumain, dont le formidable travail auprès des voisins européens de la Roumanie a rendu possible un tel événement.
L’histoire et les frontières nous divisent parfois, mais la foi dans le destin de nos nations et la nécessité d’offrir aux générations de demain un futur digne du sacrifice de nos héros d’hier nous invitent à travailler ensemble, main dans la main !
Loin d’être les derniers d’hier, nous sommes les premiers de demain !
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