Le dimanche 21 février, la France a commémoré le centenaire du début de la bataille de Verdun qui dura pendant quelque 300 jours et fit 306 000 morts. Comme le rappelle Jean-Marie Le Pen dans un tweet : Verdun est le haut lieu de l’héroïsme français : à Douaumont, sous la tête monumentale du Poilu, on peut lire la devise : « Lutter, Souffrir, Mourir ». La commémoration de cet épisode sanglant qui constitua un tournant de la Première Guerre mondiale laisse aujourd’hui un goût amer dans une France avachie, avilie, occupée, submergée, en état d’invasion libre. A Verdun, pour défendre face à l’ennemi une petite portion de territoire, quelques mètres carrés de terre, on mourait par dizaines de milliers. Pour défendre les frontières, l’intégrité territoriale, la souveraineté nationale, l’indépendance et la grandeur de la patrie, on se sacrifiait par centaines de milliers. Aujourd’hui nous n’avons plus de frontières, plus de monnaie, la carte nationale d’identité a la valeur d’un ticket de métro. Au reste sait-on encore ce qu’est la patrie ? Sait-on ce que c’est qu’être Français ? Sait-on même ce que c’est que donner sa vie ou sacrifier sa liberté pour une cause qui nous dépasse et nous transcende ? A Verdun on était prêt à lutter, à souffrir et à mourir pour la patrie (confondue hélas avec la République). Et la vie dans les tranchées était horrible. Pourrions-nous la supporter, nous, hommes de ce début du XXIe siècle, qui disposons de tout le confort moderne, dont les portières de voiture s’ouvrent à distance, dont les automobiles sont chauffées et climatisées, nous qui vivons dans un monde où les hypermarchés regorgent de denrées alimentaires et où pullulent les gadgets que les progrès techniques ne cessent de démultiplier ?
Faute de place nous ne discuterons pas ici de l’illégitimité de cette guerre de 1914, aux causes complexes, qui affaiblit gravement la France et l’Europe au profit des Etats-Unis, qui permit l’essor du mouvement sioniste, détruisit les empires centraux et notamment la catholique Autriche-Hongrie, fut marquée par la victoire du communisme en Russie en 1917 et eut pour conséquence une diminution non négligeable de la pratique religieuse, y compris dans les campagnes, comme en attestent les registres paroissiaux de l’époque où le nombre de baptêmes, de communions et de mariages est subitement en chute, beaucoup étant ébranlés par l’horreur et l’absurdité d’un conflit qui détruisit tant de familles et fit perdre bien des repères. Nous ne nous attarderons pas non plus ici sur les effets mortifères de la germanophobie, très vive en France depuis la guerre de 1870 et qui excita de manière irrationnelle les haines et antagonismes entre deux peuples issus de l’empire de Charlemagne et faisant partie d’une même civilisation, d’une même race et étant majoritairement de la même religion. Nous n’insisterons pas davantage sur le machiavélisme des dirigeants républicains et francs-maçons qui, après avoir mené une guerre de trente ans contre l’Eglise catholique, firent pendant quatre ans de cet interminable conflit de la chair à canon de la jeunesse paysanne, rurale et catholique. Notre pays ne s’est jamais vraiment relevé de la perte précoce de ses forces vives comme s’il avait été touché à mort par ce conflit qui fit 1 697 800 morts (militaires et civils compris) et 4 266 000 blessés français (source Wikipédia). L’historien Jean de Viguerie dans son essai Les Deux Patries considère ainsi que l’agonie de la France date de cette époque et que notre pays est depuis en état de mort clinique.
Ce qui est vari, c’est qu’en 1916, au début de la bataille de Verdun, la France disposait d’un immense empire colonial sur lequel le soleil ne se couchait jamais, notre pays étant présent sur les cinq continents comme l’attestaient les taches roses sur les mappemondes des salles de classe. En 1916 il n’y avait pas une seule mosquée en France métropolitaine, la grande mosquée de Paris n’ayant été construite qu’entre 1922 et 1926 au grand dam de Charles Maurras qui affirmait de manière prophétique dans L’Action française du 13 juillet 1926 : « Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. Il n’y a peut-être pas de réveil de l’Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l’on fait se trouve aussi être la plus vaine des choses. Mais, s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on en puisse douter, un trophée de cette foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où enseignèrent tous les plus grands docteurs de la chrétienté anti-islamique représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir. On pouvait accorder à l’Islam, chez lui, toutes les garanties et tous les respects. Bonaparte pouvait se déchausser dans la mosquée, et le maréchal Lyautey user des plus éloquentes figures pour affirmer la fraternité de tous les croyants : c’étaient choses lointaines, affaires d’Afrique ou d’Asie.
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Suite de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le Rivarol n° 3224 du 25 février 2016
Le ministere de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes est raccourci en ministere des Familles, pour cause de « Petainisme ».
Qui est la ministre Laurence Rossignol ?
Ancienne membre de la Ligue communiste révolutionnaire, elle devient journaliste à La Vie ouvrière, journal de la CGT.
Elle participe à la fondation de SOS Racisme aux côtés de son ami Julien Dray, avec lequel elle militait pour l’UNEF.
Elle compare alors les dominations sur la gent féminine avec celles subies par les descendants de colonisés.
Sur France 2, elle déclare ensuite que les enfants n’appartiennent pas à leurs parents.
http://madame.lefigaro.fr/societe/remaniement-laurence-rossignol-ministre-des-droits-des-femmes-110216-112446