« Avec ma meilleure volonté du monde, l’homme politique devient, en régime démocratique, l’esclave de ses partisans. Ou il s’occupe de satisfaire leurs appétits personnels ; ou son groupe se désagrège. l’homme politique vit sous la tyrannie, sous les menaces permanentes de ses agents électoraux. Mis dans l’alternative de choisir entre l’anéantissement du parti, œuvre de toute sa vie, et les réclamations de sa clientèle, l’homme politique choisit de satisfaire ses partisans. Seulement ce n’est pas de sa poche qu’il paie ; c’est de celle du pays. Il crée des postes, des fonctions, des missions, des sinécures, aux dépens du budget de l’État qui pèse sans cesse plus lourdement sur les épaules du peuple, de plus en plus épuisé. »
Corneliu Zelea Codreanu