Le 13 février 2021 a lieu au cimetière de l’Almudena de Madrid, une cérémonie d’hommage aux soldats de la Division Azul, jeunes phalangistes qui avaient combattu aux côtés des troupes allemandes en remerciement du soutien qui avait été accordé à Franco pendant la guerre civile espagnole. Ce jour-là donc, aux côtés des membres de la Juventud Patriotica et de La Falange, une jeune femme s’avance avec un mégaphone à la main, chemise bleue phalangiste et la volonté de faire passer son message. Elle n’a pas vingt ans mais déjà la volonté chevillée au corps et la certitude que son combat doit être mené.
Cette jeune femme s’appelle Isabel Peralta. Elle est étudiante, membre de La Falange et du groupe Bastion Frontal. Elle ne mâche pas ses mots. Son intervention suscite aussitôt de nombreuses réactions. Son compte Twitter est fermé. La même année, elle reçoit une bourse d’étude de 10 mois pour suivre une formation « aux techniques de propagande et de combat » en Allemagne, où elle est accueillie par le mouvement « Der III Weg » avec qui elle conservera des liens. En mars 2022, à l’occasion d’un nouveau voyage en Allemagne, elle est arrêtée à l’aéroport de Francfort où lui est signifiée une interdiction d’entrée à vie dans ce pays.
Isabel a eu la gentillesse de nous accorder en exclusivité cet entretien pour Jeune nation et nous l’en remercions infiniment.
Ulex : Bonjour Isabel. Je souhaite tout d’abord te remercier d’avoir accepté notre demande d’entretien. Tu es très présente sur les réseaux sociaux et tu collabores régulièrement à la revue H&D de Peter Rushton. Les camarades nationalistes français connaissent peu ton parcours, c’est la raison pour laquelle nous t’avions sollicitée. Parle-nous un peu de toi. Quelles sont tes origines familiales (milieu social, région, profession de tes parents) ? Tes parents étaient-ils des militants actifs dans un mouvement ? Que pensaient-ils du régime de Franco ?
Isabel Peralta : Je suis née dans la ville de Madrid, capitale de l’Espagne, même si ma famille est originaire de Navarre, située au nord du pays. J’ai eu une éducation religieuse d’abord, puis une éducation laïque. Mes parents sont ouvriers et ils m’ont donné une éducation démocratique. Cela a donné lieu à de fortes disputes avec mon père dans mon enfance, car ma façon de comprendre le monde, de me comporter face au monde, était tout sauf démocratique. Depuis toute petite, j’ai montré une prédisposition à la lecture. Il sélectionne des thèmes philosophiques, économiques et plus tard politiques. Mon père n’aimait pas beaucoup cela et essayait de mettre un terme à ces aspirations en interdisant même de lire des livres qui « ne convenaient pas à une fille de 13 ans ». Cela n’a pas aidé du tout.
Quelles études as-tu suivies et dans quelle ville d’Espagne ?
J’ai étudié l’enseignement obligatoire à Madrid. Plus tard, ils m’ont expulsé de chez moi pour m’éloigner de mes activités politiques et j’ai dû terminer mes études à Lanzarote. Je n’étais pas une mauvaise élève mais je n’allais pas souvent en classe, je sortais furtivement de l’école pour aller au musée du Prado le matin, puis je restais des heures à lire dans un parc près de la maison natale de José Antonio Primo de Rivera, pour rentrer chez moi avant que mon père ne rentre du travail. J’ai terminé mes études officielles avec enthousiasme.
J’étudie actuellement l’art.
A quel âge as-tu commencé à avoir une conscience politique ? De quel mouvement politique te sentais-tu alors proche ?
Je ne me souviens pas du moment où j’ai pour la première fois proclamé mon idéologie politique à moi-même et à mon entourage. Rien ne m’a convaincu, rien n’a fait de déclic, c’était quelque chose qui était en moi dès ma naissance. J’ai commencé mon militantisme politique dans La Falange, aux côtés de celui qui est aujourd’hui mon meilleur camarade. Mes premières idées ont été celles soutenues par Ramiro Ledesma Ramos, que je considérais comme la pierre angulaire de la révolution nationale espagnole. C’était l’idéologie principale, c’était l’originalité et la violence des jeunes. Je me sentais aussi fortement attirée par Nietsche.
Quand as-tu décidé de t’impliquer dans le militantisme et pourquoi ?
À l’âge de 13 ans. J’ai commencé à concentrer tous mes efforts sur l’endoctrinement des garçons de ma classe, de mes professeurs, de ma famille. Puis j’ai commencé à travailler sur les réseaux sociaux pour avoir plus de portée. J’ai rencontré mon camarade M. et nous avons décidé de rejoindre La Falange. Je savais que c’était ma mission dans la vie, que mon devoir était de me battre.
Peux-tu nous raconter les premières années de ton activisme militant ?
Le moment le plus beau et le plus pur qu’un homme puisse vivre. Chaque action était rythmée par l’élan de la révolution, j’ai découvert mon destin dès mon plus jeune âge. J’étais une fille très courageuse, je me rendais dans les quartiers monopolisés par les antifascistes et les immigrés pour mener à bien mon militantisme, je riais sans vergogne du danger car même alors je savais que la vie ne valait la peine d’être vécue que lorsqu’elle était consacrée à une grande entreprise.
Quelles observations fais-tu sur l’Espagne d’aujourd’hui ? Comment expliques-tu la rupture avec Franco ?
Franco n’est pas idéologiquement notre homme. Son régime a lutté contre le communisme, oui, a ordonné l’Espagne, mais il l’a fait dans un jeu de stratégie militaire, en profitant des ressources, sans jamais les assumer comme siennes. Je fais référence à l’énergie de La Falange, complètement décapitée, puisque ses dirigeants, faut-il le rappeler, sont tous morts à la guerre. L’Espagne d’aujourd’hui est plongée dans la léthargie. Si je suis critique mais objective, notre situation est meilleure qu’en France et que dans n’importe quel pays occidental, même si il n’y a pas grand-chose de bon à retenir, tout simplement parce que nous sommes derniers en tout à cause de l’incompétence de nos politiques. Petit à petit, des lois idéologiquement plus prohibitives sont votées, selon Félix Bolaños, « à l’image des démocraties européennes ». Le peuple est également « bombardé » quotidiennement et normalise lentement des concepts complètement étrangers à l’esprit espagnol. Mais mon peuple a quelque chose de merveilleux, c’est que les meilleurs soldats, les plus courageux, naissent en Espagne.
Ce n’est pas moi qui le dit, mais Bismarck, le tsar russe, Napoléon et plus tard Hitler.
Quelle vision proposes-tu à tes compatriotes pour reconstruire une Espagne forte avec une voix mondiale?
L’épopée castillane, l’idéal de l’héroïsme, du guerrier, de la division bleue. L’esprit espagnol forgé dans l’acier de nos corps et de notre foi. La foi aveugle et fanatique avec laquelle Don Quichotte luttait contre les moulins à vent, la foi de Don Pelayo lorsqu’il entreprit la reconquête et sauva l’Europe de l’Islam.
Quelle est ta position sur la Catalogne et les mouvements indépendantistes ?
J’aime les langues catalane et espagnole. Bien qu’historiquement la Catalogne ait une culture différente de celle de la Galice ou de Séville, cette différenciation culturelle n’est rien d’autre que la ramification d’un tronc fort. Le problème de l’indépendance se pose initialement comme une réponse des grands industriels (leur origine raciale est indiquée par la taille de leur nez) pour faire pression sur le gouvernement central afin qu’il baisse les impôts. La réaction des Catalans est naturelle car elle fait appel à leurs instincts les plus primaires, l’amour qu’ils ressentent pour la tradition populaire, pour la nourriture que préparait leur mère et la chanson que sifflait leur grand-père lorsqu’il travaillait la terre. C’est une lutte pour leurs racines, leur essence, leur patrie. Mais l’Espagne est une unité de destin dans l’universel, c’est une union plus difficile à aimer mais lorsque cela est réalisé, elle devient le plus fort des sentiments humains : le triomphe de la volonté.
La crise réside dans un gouvernement corrompu et abusif. Quand nous mettrons les têtes des bourreaux sur un plateau d’argent, la Catalogne dira fièrement « vive l’Espagne » !
Que penses-tu du révisionnisme historique et des combats menés en France depuis plusieurs années par Vincent Reynouard ?
Je considère que lutter pour la vérité, comme le fait Vincent Reynouard, est une forme classique d’héroïsme. Nous devons démontrer notre admiration pour son travail, le défendre avec acharnement et suivre son exemple, malgré les conséquences. Au premier cours du diplôme d’histoire, on explique aux étudiants que le travail de l’historien doit être de remettre en question, d’analyser et de critiquer tout fait historique établi, car ce n’est que dans une perspective empirique, libre de dogmes, qu’il est possible d’établir un fait historique, ainsi que scientifique, vrai. On peut alors présenter un doctorat, une thèse remettant en question le récit actuel de la guerre de 30 ans ou remettre en question le récit actuel et les données des Cyclades. On sera pris pour un original et il y aura de nombreuses critiques, mais on ne sera en aucun cas emprisonné. Au lieu de cela, le seul fait de s’interroger sur la difficulté, le problème technique de placer une chambre à gaz activée par la chaleur juste sous un crématorium, ce qui impliquerait la mort non seulement des Juifs mais de tous ceux qui se trouvent dans un périmètre proche, est une raison pour finir en prison. Si nous regardons les périodes antérieures, nous pouvons voir comment seul l’intérêt politique pouvait transformer la paranoïa en une vérité incontestable. Si l’on osait affirmer que la terre était ronde, on brûlait dans un feu de joie, mais les flammes de l’inquisition ont justifié une étude scientifique sur l’état « plat » de la terre.
Tu es interdite d’entrée en Allemagne mais tu as des liens avec le mouvement Der Dritte Weg. Peux-tu nous en parler?
La République fédérale d’Allemagne m’a interdit définitivement l’entrée dans le pays en novembre de l’année dernière, affirmant qu’un citoyen de 20 ans était considéré comme le plus grand danger pour la sécurité nationale et pour l’ordre constitutionnel en vigueur en Allemagne depuis la défaite. Heureusement, cela est vrai, car ce qu’un État pourri craint le plus, c’est la vérité et la lumière, et la croix xxxxxx est le symbole d’une vie renaissante.
J’entretiens une relation étroite avec le parti. J’admire le courage avec lequel ses militants luttent quotidiennement pour restaurer des droits usurpés par un régime d’occupation antiallemand et anti-européen. Le chemin qu’ils doivent suivre est dur et ardu mais il n’y a que ce chemin, le troisième, le bon et le vrai, et le bon et le vrai triomphe toujours dans ce monde.
Je suis très heureuse de pouvoir combattre à leurs côtés, depuis l’Espagne ou depuis l’enfer mais jusqu’à ce qu’ils gagnent ou meurent.
Tu as récemment écrit pour le magazine britannique H&D de Peter Rushton et tu as participé à la dernière réunion de son mouvement. Ton intervention a créé une polémique en Angleterre ! Comment l’as-tu rencontré?
J’ai rencontré l’illustre camarade Peter Rushton lors d’une réunion à laquelle j’ai assisté en Allemagne il y a quelques années. Depuis, j’ai décidé de me battre à ses côtés. Mon objectif est de lutter aux côtés de camarades de tous les pays européens, pour une Europe forte, redoutée et souveraine.
À l’occasion de ce premier entretien, quel message souhaites-tu faire passer à nos camarades nationalistes français ?
Le travail que vous devez accomplir en France est peut-être le plus compliqué de tous les États européens. La France est menacée de mort par une usurpation d’identité raciale sans précédent. Les belles rues de Paris ne sont plus que le dépotoir des coutumes des races inférieures qui détruisent et contaminent la grandeur de votre ville impériale.
L’insécurité et la violence se propagent parmi votre peuple comme la peste. La beauté et la grandeur pourrissent au soleil comme un cadavre et votre grande race est piétinée sous le joug d’éléments extérieurs qui ne seront jamais français. Je veux vous dire que je consacrerai ma vie à me battre pour l’Europe, pour l’Allemagne, pour la France. Je veux vous dire que si nous luttons ensemble, nous pourrons arrêter l’invasion qui vous menace, qui nous menace. Ce n’est que lorsque la lumière du sang se rallumera sur vous, lorsque le fanatisme s’emparera de vos cœurs, que nous pourrons rendre à la France et à l’Europe la Beauté et la Grandeur qui leur appartiennent.
Le monde évolue comme il se doit, mais pas dans la bonne direction. Quelle est ta vision et la raison de ton combat pour l’avenir ?
Le monde change et ce changement ne signifie qu’une chose : soit les races européennes se réveillent et luttent pour leur survie, soit l’Europe meurt et avec elle la beauté, la science, la culture, la grandeur, le progrès et tout ce qui existe dans ce monde divin. Prendre le premier chemin implique un immense sacrifice, mais existe-t-il quelque chose de plus grand que notre Mère ?
Quelle est la place de la religion dans ta vie ?
Depuis les découvertes archéologiques du paléolithique et dans toute culture étudiée chronologiquement dans l’histoire du monde, on retrouve un sentiment ou une motivation religieuse dans la production artistique, dans les tombes, dans les rites. Je crois à la nature, à la divinité que l’homme atteint, d’une manière héroïque, quand il regarde le dôme du Vatican et pense à la grandeur de son sang, de ce que son sang a créé.
Pour finir avec quelques questions courtes et personnelles ! Le personnage historique que tu admires.
Adolf Hitler. Au second plan, pour l’architecture et son harmonie, Jules César.
Le livre qui t’ a le plus marqué.
Sans aucun doute, L’Antéchrist, de Nietzche. Je considère cette lecture comme un tournant dans ma formation politique et éthique. Et l’Iliade, c’est pour moi la bible de l’esprit et du caractère européen, « tant que les qualités héréditaires de la race restent saines, la beauté et l’audace de ses ancêtres peuvent réapparaître ».
Tes auteurs préférés.
Les classiques : Homère, Calderon de la Barca, Quevedo, Cervantes, Goethe. Je considère qu’il est essentiel de connaître, d’aimer et de préserver la culture européenne, l’âme de nos peuples et leur capacité à créer, à contribuer au monde. Je sais que je suis nationale-socialiste quand je me trouve devant une œuvre de Michel-Ange, quand j’écoute une pièce de Wagner, quand je lis à travers mes yeux la grandeur de l’épopée de Garcilaso. Actuellement Pierre Krebs est l’un de mes auteurs contemporains préférés.
Ta musique préférée.
Parsifal et Rienzi de Wagner, l’Hiver de Vivaldi (les quatre saisons), Requiem en ré mineur K 626 de Mozart. J’aime aussi les marches militaires allemandes et espagnoles. Les Arias Nessun Dorma (Tutandot de puccini), Casta Diva (Norma de Bellini) et Lascia ch’io pianga (aria de Haendel). Surtout.
Le politicien que tu aimerais rencontrer.
J’aimerais rencontrer Soros ou l’un des membres de la réserve fédérale. Je me réserve le droit d’écrire avec quel instrument métallique je souhaite assister à la réunion.
Enfin ce que tu souhaites ajouter en conclusion.
Je tiens à vous remercier de m’avoir donné l’opportunité d’établir des contacts avec des camarades français. Je veux envoyer un message d’espoir à tous ces enfants d’Europe qui sentent aujourd’hui la désolation et le découragement envahir leur poitrine. Eh bien, notre combat est très difficile, mais c’est le plus beau et dans la grandeur de notre sacrifice réside la grandeur de notre œuvre.
Merci encore Isabel pour ta contribution ! A bientôt.
Propos recueillis pour Jeune Nation par Ulex.
Isabel Peralta sur internet :
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Oui, et et elle a quelque chose à défendre la chica!
Merci à la camarade Isabel sh
Ah quel plaisir d’écouter une jeune dont on ne soupçonne même plus l’existence!
Cette jeune femme a encore beaucoup de choses à comprendre, j’espère qu’avec le temps elle y parviendra. Toujours « la race » domine son discours. Mais ceux qui nous ont enfermé, ont voulu nous empoisonner, ont augmenté la dette française de quelques centaines de milliards et ont fait mourir ma mère comme un chien, en m’empêchant d’aller la voir lors de ses derniers instants, ils n’étaient ni arabes, ni noirs, c’étaient des français de souche comme moi ! Elle devrait réfléchir à tout cela, il me semble.
PS : Encore un mythe, les érudits du moyen âge savaient parfaitement que la terre est sphérique, le fait est connu depuis la Grèce antique (Thalès de MILLET notamment). La polémique portait sur l’héliocentrisme.