Chaque année qui passe les choses empirent. Les tribunaux n’hésitent plus désormais à condamner à de la prison ferme les adversaires du politiquement ou de l’historiquement correct et même à leur appliquer sans sourciller la peine maximale prévue par la loi. On sait ainsi que Vincent Reynouard a été condamné à plusieurs reprises à un an de prison ferme pour avoir enfreint la loi Fabius-Gayssot (1990), qu’il a déjà passé en 2010-2011 neuf mois derrière les barreaux, d’abord à Bruxelles puis à Valenciennes et qu’il est aujourd’hui exilé en Angleterre espérant ainsi ne pas avoir à retourner comme au Monopoly à la case prison.
Mais ce n’est plus désormais pour révisionnisme seulement qu’on peut être condamné à une peine de prison ferme d’un an ou plus. Contrevenir à la loi Pleven (1972) est maintenant presque aussi risqué judiciairement que de publier des écrits ou des vidéos de nature révisionniste. Nous avions évoqué il y a quelques mois la condamnation à deux ans de prison ferme du talentueux militant et blogueur nationaliste Boris Le Lay (RIVAROL numéro 3233 du 28 avril 2016) pour avoir critiqué l’Islam. Le même Le Lay avait précédemment été condamné à six mois de prison ferme pour avoir simplement déclaré qu’à ses yeux il n’existait pas de « celtes noirs ».
Et voilà que le 7 septembre l’écrivain Hervé Ryssen, auteur d’une dizaine d’ouvrages sur le judaïsme (qu’on peut pour la plupart se procurer à nos bureaux puisqu’ils n’ont pas encore été interdits : Les Espérances planétariennes, La Mafia juive, Le Miroir du judaïsme, Psychanalyse du judaïsme, Les milliards d’Israël, tous à 31 euros franco, plus Le Racisme antiblanc et La guerre eschatologique à 25 euros franco chacun), a été condamné par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à un an de prison ferme. Et cela uniquement pour quelques tweets et messages sur Facebook, dont un manifestement humoristique qui faisait la publicité d’un médicament imaginaire visant à « se guérir du judaïsme ». Mais, on le sait, les inquisiteurs du XXIe siècle n’ont nullement le sens de l’humour.
La LICRA d’Alain Jakubowicz vient d’ailleurs de signaler au Parquet, ainsi qu’elle l’indique sur son compte Twitter officiel, les propos de Robert Ménard « incitant, selon elle, à la haine raciale ». Le maire de Béziers avait en effet déclaré sur LCI le 5 septembre 2016 : « Etre Français, c’est aussi, comme le disait le général de Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr ». Et l’édile d’ajouter : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, il y a 91 % d’enfants musulmans. Evidemment que c’est un problème. » Ces propos qui auraient paru de simple bon sens à tout un chacun il y a encore quelques décennies sont aux yeux de la LICRA un délit passible des tribunaux, de l’incitation à la haine raciale, une infraction qui peut coûter jusqu’à 45 000 euros d’amende et un an de prison ferme, sans compter les dommages et intérêts souvent substantiels alloués aux parties civiles habituelles (LICRA, Ligue des droits de l’homme, Sos-Racisme, MRAP, etc.) Et le Front national de Marine Le Pen donne du crédit aux accusations et aux attaques judiciaires de la LICRA en se désolidarisant publiquement des propos de Ménard et en les condamnant, de Marine le Pen à Louis Aliot. Il est vrai que la direction du néo-FN nous a habitués à ce genre de reptations : condamnant Jean-Marie Le Pen pour la fournée et le détail, alors qu’il était déjà poursuivi en justice et diabolisé par les media, chargeant de tous les maux avant-hier Alexandre Gabriac, hier Anne-Sophie Leclère pour son photo-montage sur Christiane Taubira et tant d’autres militants nationaux sincères, loyaux et désintéressés.
De même que nous avions exprimé notre solidarité à l’égard de Vincent Reynouard, de Boris Le Lay condamnés à de la prison ferme pour simplement avoir exprimé en toute sincérité et à visage découvert ce qu’ils croient vrai et ce qu’ils jugent nécessaire de dire ou d’écrire publiquement, nous disons aujourd’hui à l’ami Hervé Ryssen, durement éprouvé par cette lourde et injuste condamnation, toute notre sympathie. Voici d’ailleurs le message que ce militant sans concession nous a envoyé à propos de sa condamnation à un an de prison ferme et qu’il destine à tous les lecteurs de RIVAROL auxquels il est si attaché :
« Ce mercredi 7 septembre 2016, j’ai appris en même temps que tout le monde que la XVIIe chambre correctionnelle de Paris m’avait condamné à un an de prison FERME. D’après ce que je crois savoir, il s’agirait, une fois encore, d’une condamnation sur des “petites phrases” extraites de ma page Facebook ou de mon ancien compte Twitter (qui a été censuré depuis, d’autorité), concernant des propos sur le projet universaliste porté par le judaïsme, et sur un certain racisme juif, qui consiste à imposer aux autres la société multiraciale, à faire l’apologie de l’immigration, mais à l’inverse, à défendre consciencieusement sa propre identité. Rien que de libres analyses politiques, donc, mais on sait que des intellectuels juifs ne reculent devant rien pour défendre ce qu’ils estiment être leur droit : le droit du “peuple élu” à faire régner sa loi dans tous les pays où ils sont installés. Pour vous, pauvre goy, “peuple élu” ne signifie pas grand-chose, mais pour eux, c’est un concept important ; il faut le savoir. Le 9 mars 2016, j’avais déjà été condamné par le tribunal de Paris à deux mois de prison FERME, pour deux malheureux tweets datant du mois d’avril 2015 : “Les juifs sont les premiers responsables dans le massacre de trente millions de chrétiens en URSS entre 1917 et 1947”. Et : “Pas compliqué : tant que vous n’accuserez pas les juifs de leurs innombrables crimes, ce sont eux qui vous accuseront des leurs”.
Pour ceux qui ne connaissent pas bien l’histoire du communisme, rappelons que Karl Marx était juif, que Lénine l’était en partie par le sang, mais entièrement par l’esprit, que Trotsky, le chef de l’Armée rouge était juif, que Kamenev et Zinoviev (qui tenaient Moscou et Saint-Pétersbourg) étaient juifs eux aussi, que Sverdlov, le premier président de l’URSS était juif, que Radek, le chef de l’Internationale était juif, que par la suite, il y eut aussi de très nombreux juifs autour de Staline, et que ceux même qui ne l’étaient pas avaient une certaine tendance à épouser des femmes issues du “peuple élu”. On ne peut qu’inviter ici nos lecteurs à se référer à tout ce que nous avons synthétisé dans les chapitres des Espérances planétariennes (2005) et du Fanatisme juif (2007, pour la période stalinienne). Tout cela n’empêche pas des intellectuels juifs de geindre régulièrement sur cet odieux antisémitisme qui avait cours en URSS. […]
Suite de l’éditorial de Rivarol dans le n° 3249 du 15 septembre 2016