Mon Combat, plus connu sous son nom allemand de Mein Kampf, est l’ouvrage écrit par Adolf Hitler lors de son séjour en prison. Il fourmille de réflexions intéressantes et d’observations justes ; mais son passage le plus puissant est certainement le chapitre 11 du premier tome. C’est ce texte que je présente ici, en y ajoutant çà et là quelques commentaires et en mettant les passages les plus importants en exergue.
Certaines vérités courent tellement les rues que, précisément pour cela, le vulgaire ne les voit pas, ou du moins ne les reconnaît pas. Il passe le plus souvent devant elles sans les voir, ainsi qu’il reste aveugle devant des vérités aveuglantes, et qu’il est extrêmement surpris quand quelqu’un vient soudain à découvrir ce que tous devraient pourtant savoir. Il y a tout autour de nous, par centaines de milliers, des problèmes aussi simples à résoudre que l’œuf de Christophe Colomb, mais ce sont précisément les hommes du genre de Colomb qu’on rencontre assez rarement.
C’est ainsi que tous les hommes, sans exception, se promènent dans le jardin de la nature, se figurent tout connaître et savoir, et se comportent comme des aveugles à peu d’exceptions près vis-à-vis de l’un des principes les plus saillants de son action : celui de l’existence de caractères organiques distinguant les espèces entre lesquelles se répartissent tous les êtres vivant sur cette terre.
L’observation la plus superficielle suffit à montrer comment les formes innombrables que prend la volonté de vivre de la nature sont soumises à une loi fondamentale et quasi inviolable que leur impose le processus étroitement limité de la reproduction et de la multiplication. Tout animal ne s’accouple qu’avec un congénère de la même espèce : la mésange avec la mésange, le pinson avec le pinson, la cigogne avec la cigogne, le campagnol avec le campagnol, la souris avec la souris, le loup avec la louve, etc.
Seules, des circonstances extraordinaires peuvent amener des dérogations à ce principe ; en première ligne, la contrainte imposée par la captivité ou bien quelque obstacle s’opposant à l’accouplement d’individus appartenant à la même espèce. Mais alors la nature met tous les moyens en œuvre pour lutter contre ces dérogations, et sa protestation se manifeste de la façon la plus claire, soit par le fait qu’elle refuse aux espèces abâtardies la faculté de se reproduire à leur tour, ou bien elle limite étroitement la fécondité des descendants ; dans la plupart des cas, elle les prive de la faculté de résister aux maladies ou aux attaques des ennemis. Cela n’est que trop naturel : tout croisement de deux êtres d’inégale valeur donne comme produit un moyen-terme entre la valeur des deux parents. C’est-à-dire que le rejeton est situé plus haut dans l’échelle des êtres que celui des parents appartenant à une race inférieure, mais reste en dessous de celui qui fait partie d’une race supérieure.
Par suite, il succombera, plus tard, dans le combat qu’il aura à soutenir contre cette race supérieure. Un tel accouplement est en contradiction avec la volonté de la nature qui tend à élever le niveau des êtres.
Ici (et à plusieurs reprises par la suite), Hitler attribue une sorte de volonté consciente à la Nature ; ce qui d’un point de vue scientifique est incorrect.
Ce que l’on peut appeler les “Lois de la Nature” (un terme qu’à dire vrai j’affectionne) peuvent se déduire de l’observation, et elles ne sont pas tendres ; mais elles ne contiennent pas de principe d’amélioration inexorable. Certes, les humains sont l’espèce la plus aboutie qui ait foulé la Terre, mais les bactéries continuent aussi de proliférer, et des cas de régression évolutive sur l’échelle de la complexité sont avérés.
Ceci dit, il demeure absolument exact que le mélange d’êtres de valeur inégale produit un individu intermédiaire, et que cela constitue donc un abâtardissement pour l’être de valeur supérieure.
Ce but [ndlr : l’élévation du niveau des êtres] ne peut être atteint par l’union d’individus de valeur différente, mais seulement par la victoire complète et définitive de ceux qui représentent la plus haute valeur. Le rôle du plus fort est de dominer et non point de se fondre avec le plus faible, en sacrifiant ainsi sa propre grandeur. Seul, le faible de naissance peut trouver cette loi cruelle ; mais c’est qu’il n’est qu’un homme faible et borné ; car, si cette loi ne devait pas l’emporter, l’évolution de tous les êtres organisés serait inconcevable.
Dans la plupart des situations, le faible n’a pas son mot à dire. Le loup mauvais chasseur ou la gazelle trop lente périront de leurs défauts. Dans la situation civilisationnelle, les choses sont différentes ; et la civilisation avancée est perçue par l’homme de valeur inférieure comme écrasante, ce qui peut entraîner sa révolte comme l’analysait Lothrop Stoddard.
La conséquence de cette tendance générale de la nature à rechercher et à maintenir la pureté de la race est non seulement la distinction nettement établie entre les races particulières dans leurs signes extérieurs, mais encore la similitude des caractères spécifiques de chacune d’elles. Le renard est toujours un renard, l’oie une oie, le tigre un tigre, etc., et les différences qu’on peut noter entre les individus appartenant à une même race, proviennent uniquement de la somme d’énergie, de vigueur, d’intelligence, d’adresse, de capacité de résistance dont ils sont inégalement doués.
Mais on ne trouvera jamais un renard qu’une disposition naturelle porterait à se comporter philanthropiquement à l’égard des oies, de même qu’il n’existe pas de chat qui se sente une inclination cordiale pour les souris. Par suite, la lutte qui met aux prises les races les unes avec les autres a moins pour causes une antipathie foncière que bien plutôt la faim et l’amour. Dans les deux cas, la nature est un témoin impassible et même satisfait. La lutte pour le pain quotidien amène la défaite de tout être faible ou maladif, ou doué de moins de courage, tandis que le combat que livre le mâle pour conquérir la femelle n’accorde le droit d’engendrer qu’à l’individu le plus sain, ou du moins lui fournit la possibilité de le faire. Mais le combat est toujours le moyen de développer la santé et la force de résistance de l’espèce et, par suite, la condition préalable de ses progrès.
Si le processus était autre, le progrès ultérieur s’arrêterait et il y aurait plutôt régression. En effet, comme les moins bons l’emporteraient toujours en nombre sur les meilleurs, si tous les individus avaient la même possibilité de survivre et de se reproduire, les moins bons se reproduiraient si rapidement que les meilleurs seraient finalement refoulés à l’arrière-plan. Il faut donc qu’une mesure corrective intervienne en faveur des meilleurs. La nature y pourvoit en soumettant les faibles à des conditions d’existence rigoureuses qui limitent leur nombre ; elle ne permet qu’à des survivants choisis de se reproduire ; elle opère alors une nouvelle et rigoureuse sélection en prenant pour critérium la force et la santé.
Si elle ne souhaite pas que les individus faibles s’accouplent avec les forts, elle veut encore moins qu’une race supérieure se mélange avec une inférieure, car, dans ce cas, la tâche qu’elle a entreprise depuis des milliers de siècles pour faire progresser l’humanité serait rendue vaine d’un seul coup.
La connaissance que nous avons de l’Histoire fournit d’innombrables preuves de cette loi. L’Histoire établit avec une effroyable évidence que, lorsque l’Aryen a mélangé son sang avec celui de peuples inférieurs, le résultat de ce métissage a été la ruine du peuple civilisateur.
L’Amérique du Nord, dont la population est composée, en énorme majorité, d’éléments germaniques, qui ne se sont que très peu mêlés avec des peuples inférieurs appartenant à des races de couleur, présente une autre humanité et une tout autre civilisation que l’Amérique du Centre et du Sud, dans laquelle les immigrés, en majorité d’origine latine, se sont parfois fortement mélangés avec es autochtones. Ce seul exemple permet déjà de reconnaître clairement l’effet produit par le mélange des races. Le Germain, resté de race pure et sans mélange, est devenu le maître du continent américain ; il le restera tant qu’il ne sacrifiera pas, lui aussi, à une contamination incestueuse.
En résumé, le résultat de tout croisement de races est toujours le suivant :
- a) Abaissement du niveau de la race supérieure.
- b) Régression physique et intellectuelle et, par suite, apparition d’une sorte de consomption dont les progrès sont lents mais inévitables.
Amener un tel processus n’est pas autre chose que pécher contre la volonté de l’Eternel, notre Créateur.
Mais cet acte reçoit la sanction méritée par le péché.
En tentant de se révolter contre la logique inflexible de la nature, l’homme entre en conflit avec les principes auxquels il doit d’exister en tant qu’homme. C’est ainsi qu’en agissant contre le vœu de la nature il prépare sa propre ruine.
Ici intervient, il est vrai, l’objection spécifiquement judaïque aussi comique que niaise, du pacifiste moderne : « L’homme doit précisément vaincre la nature ! » Des millions d’hommes ressassent sans réfléchir cette absurdité d’origine juive et finissent par s’imaginer qu’ils incarnent une sorte de victoire sur la nature ; mais ils n’apportent comme argument qu’une idée vaine et, en outre, si absurde qu’on n’en peut pas tirer, à vrai dire, une conception du monde.
En, réalité l’homme n’a encore vaincu la nature sur aucun point ; il a tout au plus saisi et cherché à soulever quelque petit coin de l’énorme, du gigantesque voile dont elle recouvre ses mystères et secrets éternels ; il n’a jamais rien inventé, mais seulement découvert tout ce qu’il sait ; il ne domine pas la nature, il est seulement parvenu, grâce à la connaissance de quelques lois et mystères naturels isolés, à devenir le maître des êtres vivants auxquels manque cette connaissance : abstraction faite de tout cela, une idée ne peut l’emporter sur les conditions mises à l’existence et à l’avenir de l’humanité, car l’idée elle-même ne dépend que de l’homme. Sans hommes, pas d’idées humaines dans ce monde ; donc l’idée, comme telle, a toujours pour condition la présence des hommes et, par suite, l’existence des lois qui sont la condition primordiale de cette présence.
Bien plus ! Certaines idées sont liées à l’existence de certains hommes. Cela est surtout vrai pour les concepts qui ont leurs racines non pas dans une vérité scientifique et concrète, mais dans le monde du sentiment, ou qui, pour employer une définition très claire et très belle en usage actuellement, reflètent une « expérience intime ». Toutes ces idées, qui n’ont rien à faire avec la froide logique prise en soi, mais représentent de pures manifestations du sentiment, des conceptions morales, sont liées à l’existence des hommes, dont l’imagination et la faculté créatrice les a fait naître. Mais alors la conservation des races et des hommes qui les ont conçues est la condition nécessaire pour la permanence de ces idées. Par exemple, celui qui souhaite sincèrement le triomphe de l’idée pacifiste ici-bas devrait tout mettre en œuvre pour que le monde soit conquis par les Allemands ; car, dans le cas contraire, il se pourrait que le dernier pacifiste meure avec le dernier Allemand, puisque le reste du monde s’est moins laissé prendre au piège de cette absurdité contraire à la nature et à la raison que ne l’a malheureusement fait notre propre peuple. On devrait donc bon gré mal gré se décider résolument à faire la guerre pour arriver au règne du pacifisme. C’était là le vrai plan de Wilson, le Sauveur venu d’Amérique, ou, du moins, c’est ce que croyaient nos rêveurs allemands, et ainsi le but fut atteint.
En fait, l’idée pacifiste et humanitaire peut être excellente à partir du moment où l’homme supérieur aura conquis et soumis le monde sur une assez grande étendue pour être le seul maître de cette terre. Cette idée ne pourra pas avoir d’effet nuisible que dans la mesure où son application pratique deviendra difficile, et finalement, impossible. Donc, tout d’abord combat puis, peut-être, pacifisme. Sinon l’humanité a dépassé l’apogée de son évolution et le terme n’est pas la domination d’une idée morale quelconque, mais la barbarie et ensuite le chaos. Ce que je viens de dire peut faire rire certains lecteurs, mais notre planète a déjà parcouru l’éther pendant des millions d’années sans qu’il y eût des hommes et il se peut qu’elle poursuive un jour sa course dans les mêmes conditions, si les hommes oublient qu’ils arriveront à un niveau supérieur d’existence non pas en écoutant ce que professent quelques idéologues atteints de démence, mais en apprenant à connaître et en observant rigoureusement les lois d’airain de la nature.
Se conformer à la réalité pour fonder son action : un principe fondamental et évident qui est contesté en travestissant tout simplement la réalité avec des descriptions (et par la suite perceptions) trompeuses.
Tout ce que nous admirons aujourd’hui sur cette Terre – science et art, technique et inventions – est le produit de l’activité créatrice de peuples peu nombreux et peut-être, primitivement, d’une seule race. C’est d’eux que dépend la permanence de toute la civilisation. S’ils succombent, ce qui fait la beauté de cette terre descendra avec eux dans la tombe.
Quelque influence que le sol puisse, par exemple, avoir sur les hommes, les résultats de cette influence seront toujours différents suivant les races qui la subissent. Le peu de fertilité du terrain où vit une race peut être pour l’une d’elles un puissant aiguillon qui la pousse à accomplir de grandes choses ; pour une autre, la stérilité du sol sera une cause de misère et finalement de sous-alimentation avec toutes ses conséquences. Ce sont les prédispositions intimes des peuples qui détermineront toujours la façon dont les influences extérieures agiront sur eux. Ce qui réduit les uns à mourir de faim trempe les autres à un dur travail.
Toutes les grandes civilisations du passé tombèrent en décadence simplement parce que la race primitivement créatrice mourut d’un empoisonnement du sang.
La cause profonde de pareilles décadences fut toujours l’oubli du principe que toute civilisation dépend des hommes et non ceux-ci de celle-là ; que, par suite, pour conserver une civilisation déterminée, il faut conserver l’homme qui l’a créée. Mais cette conservation est liée à la loi d’airain de la nécessité et du droit à la victoire du meilleur et du plus fort.
Que celui qui veut vivre combatte donc ! Celui qui se refuse à lutter dans ce monde où la loi est une lutte incessante ne mérite pas de vivre.
Ces mots sont sans doute les plus poignants de ce chapitre, cette dernière phrase étant tout particulièrement célèbre. Dans les précédentes, Hitler reprend un constat qu’avaient établi d’autres grands hommes avant lui – et le plus clairement sans doute Stoddard quelques années plus tôt qui écrivait ceci :
[En] dernière analyse, la civilisation dépend toujours des qualités des gens qui la portent. Toutes ces vastes accumulations d’instruments et d’idées, massées et réunies dans des structures merveilleuses se dressant harmonieusement dans une majesté somptueuse, reposent sur des fondations vivantes – sur les hommes et les femmes qui les créent et les entretiennent. Aussi longtemps que ces hommes et ces femmes sont capables de le supporter, les structures croissent, solidement établies et sereines ; mais si les fondations vivantes se montrent inaptes à leur tâche, la civilisation la plus puissante s’affaisse, se fissure, et finit par s’effondrer en ruines chaotiques.
Ces constats se rejoignent car l’analyse rationnelle de l’Histoire et de la situation du monde mène à la vérité.
Reprenons Mon Combat :
Cela peut paraître dur, mais c’est ainsi ! Pourtant beaucoup plus dur encore est le sort de l’homme qui croit pouvoir vaincre la nature et, en réalité, l’insulte. Détresse, malheur et maladies, voilà alors la réponse de la nature.
L’homme qui oublie et méprise les lois de la race se prive réellement du bonheur qu’il se croît sûr d’atteindre. Il met obstacle à la marche victorieuse de la race supérieure et, par là, à la condition préalable de tout progrès humain. Accablé par le fardeau de la sensibilité humaine, il tombe au niveau de l’animal incapable de s’élever sur l’échelle des êtres.
Ce serait une vaine entreprise que de discuter sur le point de savoir quelle race ou quelles races ont primitivement été dépositaires de la civilisation humaine et ont, par suite, réellement fondé ce que nous entendons par humanité. Il est plus simple de se poser la question en ce qui concerne le présent et, sur ce point, la réponse est facile et claire. Tout ce que nous avons aujourd’hui devant nous de civilisation humaine, de produits de l’art, de la science et de la technique est presque exclusivement le fruit de l’activité créatrice des Aryens. Ce fait permet de conclure par réciproque, et non sans raison, qu’ils ont été seuls les fondateurs d’une humanité supérieure et, par suite, qu’ils représentent le type primitif de ce que nous entendons sous le nom d’« homme ». L’Aryen est le Prométhée de l’humanité ; l’étincelle divine du génie a de tout temps jailli de son front lumineux ; il a toujours allumé à nouveau ce feu qui, sous la forme de la connaissance, éclairait la nuit recouvrant les mystères obstinément muets et montrait ainsi à l’homme le chemin qu’il devait gravir pour devenir le maître des autres êtres vivant sur cette terre. Si on le faisait disparaître, une profonde obscurité descendrait sur la terre ; en quelques siècles, la civilisation humaine s’évanouirait et le monde deviendrait un désert.
Si l’on répartissait l’humanité en trois espèces : celle qui a créé la civilisation, celle qui en a conservé le dépôt et celle qui l’a détruit, il n’y aurait que l’Aryen qu’on pût citer comme représentant de la première. Il a établi les fondations et le gros œuvre de toutes les créations humaines et, seuls, leur aspect et leur coloration ont dépendu des caractères particuliers des différents peuples. Il fournit les puissantes pierres de taille et le plan de tous les édifices du progrès humain et, seule, l’exécution répond à l’esprit propre à chaque race. Par exemple, dans quelques dizaines d’années, tout l’Est de l’Asie pourra nommer sienne une civilisation dont la base fondamentale sera aussi bien l’esprit grec et la technique allemande qu’elle l’est chez nous. Seul son aspect extérieur portera, en partie du moins, les traits de l’inspiration asiatique.
Le Japon n’ajoute pas seulement, comme certains le croient, à sa civilisation la technique européenne ; au contraire, la science et la technique européennes sont intimement unies à ce qui constitue les traits particuliers de la civilisation japonaise. La base fondamentale de la vie n’est plus la civilisation japonaise originale, quoique celle-ci donne à cette vie sa coloration particulière – cet aspect extérieur frappant particulièrement les yeux des Européens par suite de différences fondamentales – mais bien le puissant travail scientifique et technique de l’Europe et de l’Amérique, c’est-à-dire de peuples aryens. C’est en s’appuyant sur les résultats obtenus par ce travail que l’Orient peut, lui aussi, suivre la marche du progrès général de l’humanité. La lutte pour le pain quotidien a fourni la base de ce travail, a créé les armes et les instruments nécessaires ; ce seront seulement les formes extérieures qui peu à peu s’adapteront au Caractère japonais.
Si, à partir d’aujourd’hui, l’influence aryenne cessait de s’exercer sur le Japon, en supposant que l’Europe et l’Amérique s’effondrent, les progrès que fait le Japon dans les sciences et la technique pourraient continuer pendant quelque temps ; mais, au bout de peu d’années, la source tarirait, les caractères spécifiques japonais regagneraient du terrain et sa civilisation actuelle se pétrifierait, retomberait dans le sommeil d’où l’a tirée, il y a soixante-dix ans, la vague de civilisation aryenne. On peut en conclure que, de même que le développement actuel du Japon est dû à l’influence aryenne, de même, dans les temps très anciens, une influence étrangère et un esprit étranger ont éveillé la civilisation japonaise de cette époque reculée. La meilleure preuve à l’appui de cette opinion est le fait qu’elle s’est ankylosée par la suite et s’est complètement pétrifiée. Ce phénomène ne peut se produire chez un peuple que lorsque la cellule créatrice originelle a disparu ou bien quand a fini par faire défaut l’influence extérieure qui avait donné l’élan et fourni les matériaux nécessaires au premier développement de la civilisation. S’il est prouvé qu’un peuple a reçu de races étrangères les éléments essentiels de sa civilisation, se les est assimilés et les a mis en œuvre, mais s’est ensuite engourdi quand l’influence étrangère a cessé de s’exercer sur lui, on peut dire que cette race a été dépositaire de la civilisation, mais non qu’elle a créé la civilisation.
Si l’on examine les différents peuples à ce point de vue, on constate qu’en fait, presque partout, on a affaire non pas à des peuples qui ont primitivement fondé la civilisation, mais presque toujours à des peuples qui en ont reçu le dépôt.
L’image qu’on peut se faire de leur évolution est la suivante : Des peuples aryens – dont l’effectif est d’une faiblesse vraiment ridicule – soumettent des peuples étrangers et, sollicités par les conditions de vie que leur présente la nouvelle contrée (fertilité, nature du climat, etc.) ou profitant aussi de l’abondance de la main-d’œuvre que leur fournissent des hommes de race inférieure, ils développent alors les facultés intellectuelles et organisatrices qui sommeillaient en eux. En quelques millénaires, ou même quelques siècles, ils mettent sur pied des civilisations qui, primitivement, portent des traits répondant complètement à leur façon d’être et adaptés aux propriétés particulières du sol indiquées plus haut et à l’esprit des hommes qu’ils ont soumis. Mais enfin les conquérants deviennent infidèles au principe, d’abord observé, en vertu duquel ils conservaient la pureté de leur sang ; ils commencent à s’unir aux indigènes leurs sujets et mettent fin ainsi à leur propre existence ; car le péché originel commis dans le Paradis a toujours pour conséquence l’expulsion des coupables.
Au bout de mille ans et plus, la dernière trace visible de l’ancien peuple de maîtres se trouve souvent dans le teint plus clair que son sang a laissé à la race soumise, et dans une civilisation pétrifiée qu’il avait jadis fondée. Car de même que le sang du conquérant effectif et spirituel s’est perdu dans le sang des peuples dominés, de même s’est perdue la matière combustible dont était faite la torche qui éclairait la marche en avant de la civilisation humaine ! De même que le sang des anciens maîtres a laissé dans le teint des descendants une nuance légère qui prolonge son souvenir, de même la nuit qui étouffe la vie culturelle est rendue moins obscure par les douces lueurs que répandent les créations encore viables de ceux qui apportèrent jadis la lumière. Leur rayonnement brille à travers la barbarie revenue et fait croire trop souvent à l’observateur superficiel qu’il a devant lui l’image du peuple actuel, tandis qu’il ne l’aperçoit que dans le miroir du passé.
Il peut arriver qu’un tel peuple entre en contact, au cours de son histoire, pour la seconde fois, ou même plus souvent, avec la race de ceux qui lui ont jadis apporté la civilisation, sans qu’un souvenir des rencontres précédentes soit encore présent à sa mémoire. Ce qui reste dans ce peuple du sang des anciens maîtres se tournera inconsciemment vers cette nouvelle floraison culturelle et ce qui n’avait d’abord été possible que par la contrainte peut maintenant s’effectuer de plein gré. Une nouvelle ère de civilisation apparaît et subsiste jusqu’à ce que ses pionniers soient abâtardis par le sang de peuples étrangers.
Ce sera la tâche de la future histoire universelle de la civilisation de diriger ses recherches dans ce sens et de ne pas se noyer dans l’énumération de faits extérieurs, comme c’est malheureusement trop souvent le cas de notre science historique actuelle.
Cette esquisse de l’évolution subie par les peuples dépositaires de la civilisation trace déjà le tableau du développement, de l’action et de la disparition de ceux qui ont véritablement établi la civilisation sur la terre, c’est-à-dire des Aryens.
De même que dans la vie journalière, ce qu’on appelle le génie a besoin d’une occasion particulièrement favorable, et même souvent d’une véritable impulsion, pour être mis en lumière, il en est de même pour la race douée de génie. Dans la monotonie de la vie de tous les jours, des hommes, même de première valeur, peuvent paraître insignifiants et émergent à peine de leur entourage ; mais aussitôt qu’ils se trouvent dans une situation qui déconcerte ou déroute les autres, des dons géniaux se révèlent chez cet homme qui paraissait quelconque, souvent au grand étonnement de ceux qui l’avaient vu jusqu’alors dans le cadre mesquin de la vie civile, c’est pourquoi rarement un prophète a de l’autorité dans son propre pays. On n’a jamais de meilleure occasion d’observer ce phénomène que pendant une guerre.
Chez des jeunes gens en apparence sans malice se manifestent subitement aux heures graves, au moment même où les autres perdent courage, des héros dont l’énergie farouche brave la mort et qui savent calculer avec un sang-froid de glace. Si cette heure d’épreuve n’avait pas sonné, personne n’aurait pu soupçonner que ce garçon imberbe cachait un jeune héros. Il faut toujours un choc pour que le génie se manifeste. Le coup de massue du destin, qui terrasse les uns, donne subitement à d’autres la trempe de l’acier et, en brisant l’écale de la vie journalière, met à nu aux yeux du monde stupéfait le fruit qu’elle enfermait. La foule se cabre alors et ne veut pas croire que ce qui lui paraissait semblable à elle- même soit devenu brusquement un autre être : processus qui se répète lors de l’apparition de tout homme de valeur.
Bien qu’un inventeur, par exemple, ne fonde sa réputation que le jour où est connue son invention, il serait faux de croire que c’est seulement à ce moment-là que le génie a brillé dans l’homme ; l’étincelle du génie se trouve dès l’heure de sa naissance sous le front de l’homme vraiment doué de la faculté créatrice. Le vrai génie est inné ; il n’est jamais le fruit de l’éducation ou de l’étude.
Les connaissances scientifiques actuelles dans le domaine de la génétique sont incomparablement plus étendues et approfondies que les connaissances embryonnaires d’il y a 90 ans, mais elles ne font que confirmer ces affirmations du meneur national-socialiste. L’intelligence est une caractéristique extrêmement héritable génétiquement.
Si cela est vrai, comme nous l’avons déjà fait remarquer, quand il s’agit de l’individu, ce l’est aussi quand il est question de la race. Les peuples qui manifestent une activité créatrice ont, dès leur origine, le don de créer, même quand ce don échappe aux yeux des observateurs superficiels. Ici, également, la réputation d’un peuple de génie est la conséquence des actes accomplis par lui, car le reste du monde est incapable de reconnaître le génie en soi, il n’en perçoit que les manifestations tangibles sous forme d’inventions, découvertes, édifices, images, etc. ; mais ici aussi, il faut encore beaucoup de temps pour que le monde parvienne à reconnaître le génie. De même que chez un individu de grande valeur les dons du génie, ou du moins des dons extraordinaires, sous l’aiguillon de circonstances particulières, s’efforcent de se réaliser dans la pratique, il se peut que, dans la vie des peuples, la mise en œuvre effective de forces et facultés créatrices en puissance ne se produise que lorsque des conditions déterminées les y invitent.
L’exemple le plus probant de ce fait nous est donné par la race dépositaire du développement de la civilisation humaine, c’est-à-dire par les Aryens. Sitôt que le destin les met en présence de circonstances particulières, ils commencent à développer sur un rythme de plus en plus rapide les facultés qui étaient en eux et à les couler dans des moules leur donnant des formes tangibles. Les civilisations qu’ils fondent dans de pareils cas sont presque toujours nettement conditionnées par le sol, le climat et les hommes qu’ils ont soumis. Ce dernier élément est d’ailleurs le plus décisif. Plus les conditions techniques dont dépend la manifestation d’une civilisation sont primitives, plus est nécessaire la présence d’une main d’œuvre humaine, qui, organisée et utilisée, doit remplacer la force des machines. Sans la possibilité qui fut offerte à l’Aryen d’employer des hommes de race inférieure, il n’aurait jamais pu faire les premiers pas sur la route qui devait le conduire à la civilisation ; de même que sans le concours de quelques animaux adéquats, qu’il sut domestiquer, il ne serait pas devenu maître d’une technique qui lui permet actuellement de se passer peu à peu de ces animaux. Le dicton : « Le Maure a fait ce qu’il devait, le Maure peut s’en aller », n’a malheureusement qu’une signification trop profonde. Pendant des milliers d’années le cheval a dû servir l’Homme et l’aider dans ses travaux, établissant ainsi les bases d’un progrès qui, en produisant l’automobile, rend le cheval lui-même inutile. Dans peu d’années, il aura cessé toute activité, mais, sans sa collaboration passée, l’Homme aurait peut-être eu beaucoup de peine à parvenir au point où il se trouve aujourd’hui.
C’est ainsi que la présence d’hommes de race inférieure fut une condition primordiale pour la formation de civilisations supérieures ; ils compensaient la pénurie de ressources matérielles sans lesquelles on ne peut concevoir la possibilité d’un progrès. Il est certain que la première civilisation humaine s’appuya moins sur l’animal domestiqué que sur l’emploi d’hommes de race inférieure.
Ce fut seulement après la réduction en esclavage de races vaincues qu’un sort semblable atteignit les animaux, et non pas inversement, comme certains peuvent le croire. Car ce fut d’abord le vaincu qui fut mis devant la charrue ; le cheval ne vint qu’après. Il faut être un fou de pacifiste pour se représenter ce fait comme un signe de dégradation humaine ; il ne s’aperçoit pas que cette évolution devait avoir lieu pour arriver au degré de civilisation dont ces apôtres profitent pour débiter leurs boniments de charlatans.
Les progrès de l’humanité sont une ascension sur une échelle sans fin ; on ne s’élève pas sans avoir gravi les échelons inférieurs. L’Aryen a donc dû parcourir le chemin que lui indiquait la réalité et non pas celui dont rêve l’imagination d’un égalitariste moderne. Le chemin réel est dur et pénible, mais il conduit finalement au but vers lequel le pacifiste voudrait voir parvenir l’humanité ; mais, en réalité, ses rêveries l’en écartent plus qu’elles ne l’en rapprochent.
Ce ne fut pas par hasard que les premières civilisations naquirent là où l’Aryen rencontra des peuples inférieurs, les subjugua et les soumit à sa volonté. Ils furent le premier instrument technique au service d’une civilisation naissante.
Par suite, la voie que devait suivre l’Aryen était nettement tracée. Conquérant, il soumit les hommes de race inférieure et ordonna leur activité pratique sous son commandement, suivant sa volonté et conformément à ses buts. Mais, en leur imposant une activité utile, bien que pénible, il n’épargna pas seulement la vie de ses sujets ; il leur fit peut-être même un sort meilleur que celui qui leur était dévolu, lorsqu’ils jouissaient de ce qu’on appelle leur ancienne « liberté”. Tant qu’il maintint rigoureusement sa situation morale de maître, il resta non seulement le maître, mais aussi le conservateur de la civilisation qu’il continua à développer. Car celle-ci reposait exclusivement sur les capacités de l’Aryen et sur le fait qu’il restait lui-même. A mesure que les sujets commencèrent à s’élever et, comme il est vraisemblable, se rapprochèrent du conquérant au point de vue linguistique, la cloison qui séparait maître et valet disparut. L’Aryen renonça à la pureté de son sang et perdit ainsi le droit de vivre dans le paradis qu’il avait créé. Il s’avilit par le mélange des races, perdit de plus en plus ses facultés civilisatrices ; finalement il devint, non seulement intellectuellement, mais aussi physiquement, semblable à ses sujets et aux autochtones, perdant ainsi la supériorité qu’avaient eue sur eux ses ancêtres. Pendant quelque temps, il put encore vivre des réserves qu’avait accumulées la civilisation, puis la pétrification fit son œuvre et cette civilisation tomba dans l’oubli.
C’est ainsi que s’écroulent civilisations et empires, pour céder la place à de nouvelles formations.
Le mélange des sangs et l’abaissement du niveau des races, qui en est la conséquence inéluctable, sont les seules causes de la mort des anciennes civilisations ; car ce ne sont pas les guerres perdues qui amènent la ruine des peuples, mais la disparition de cette force de résistance qui est la propriété exclusive d’un sang pur.
Tout ce qui n’est pas, dans ce monde, de race pure n’est que brins de paille balayés par le vent.
Les sophistes viendraient ici arguer sur le fait que la pureté raciale n’est jamais rigoureusement absolue pour ne pas répondre à la partie décisive – les ravages du mélange entre inférieurs et supérieurs, dont le métissage entre races est l’un des pires cas.
Mais tout événement historique est la manifestation d’un instinct de conservation de la race, dans le bon comme dans le mauvais sens.
Si l’on se demande quelles sont les causes profondes de l’importance prédominante de l’aryanisme, on peut répondre que cette importance provient moins de la vigueur dont était doué chez les Aryens cet instinct, que de la façon particulière dont il se manifestait. La volonté de vivre est, considérée au point de vue subjectif, également forte chez tous les hommes ; elle n’est différente que par la façon dont elle se réalise dans la pratique.
Dans le genre de vie le plus primitif, l’instinct de conservation ne va pas au delà du souci que l’individu a de son moi. L’égoïsme, pour employer le terme par lequel nous désignons cette disposition morbide, est si absolu qu’il englobe même la durée, de sorte que le moment présent prétend tout avoir et n’accorde rien aux heures qui vont venir. C’est l’état de l’animal qui ne vit que pour lui, cherche sa nourriture chaque fois qu’il a faim et ne combat que pour défendre sa propre vie. Tant que l’instinct de conservation ne se manifeste que de cette façon, il n’y a pas de base pour la formation d’une communauté, serait-ce même la forme la plus primitive de la famille. Déjà la vie en commun de mâles et de femelles, dépassant le simple accouplement, exige un élargissement de l’instinct de conservation, puisque le souci que l’individu avait de son moi et les combats qu’il livrait pour le défendre tiennent maintenant compte du second élément du couple ; le mâle cherche aussi parfois de la nourriture aussi pour sa femelle ; la plupart du temps tous deux la cherchent pour leurs petits. L’un s’emploie presque toujours à protéger l’autre, de sorte qu’on trouve ici les manifestations premières, bien qu’extrêmement rudimentaires, de l’esprit de sacrifice. Dans la mesure où cet esprit s’étend au delà des limites étroites de la famille, naît la condition primordiale qui permettra la formation d’associations plus vastes et enfin de véritables Etats. Cette faculté est très peu développée chez les races d’hommes de la plus basse espèce, de sorte qu’elles en restent souvent au stade familial. Plus les hommes sont portés à rejeter au second plan leurs intérêts personnels, plus grande est leur capacité de fonder des communautés étendues.
Cette disposition au sacrifice qui amène l’homme à mettre en jeu son travail personnel et, s’il le faut, sa propre vie au profit de ses semblables est particulièrement développée chez les Aryens. Ce qui fait la grandeur de l’Aryen, ce n’est pas la richesse de ses facultés intellectuelles, mais sa propension à mettre toutes ses capacités au service de la communauté. L’instinct de conservation a pris chez lui la forme la plus noble : il subordonne volontairement son propre moi à la vie de la communauté et il en fait le sacrifice quand les circonstances l’exigent.
Ce passage, là encore, révèle l’une de ces vérités qui demeurent trop souvent cachées en pleine lumière.
Les facultés civilisatrices et constructives de l’Aryen n’ont pas leur source dans ses dons intellectuels. S’il n’avait que ceux-là, il ne pourrait agir que comme destructeur, mais jamais comme organisateur. Car la condition essentielle de toute organisation, c’est que l’individu renonce à faire prévaloir son opinion personnelle aussi bien que ses intérêts particuliers, et les sacrifie au profit de la communauté. C’est par ce détour qu’en se sacrifiant au bien général, il reçoit sa part. Par exemple, il ne travaille pas directement pour lui-même, mais il agit dans le cadre de l’ensemble, non pas pour son utilité personnelle, mais pour le bien de tous. Son expression favorite : « le travail », éclaire admirablement cette disposition d’esprit ; il n’entend pas par là une activité servant uniquement à conserver sa propre vie, mais qui est en connexion avec les intérêts de la communauté des hommes. Dans le cas contraire, il donne à l’activité humaine égoïste, étayant seulement l’instinct de conservation sans souci du reste du monde, le nom de vol, usure, brigandage, spoliation.
Cette disposition d’esprit, qui rejette au second plan l’intérêt de l’individu au profit du maintien de la communauté, est la première condition préalable de toute civilisation humaine véritable. Par elle seule peuvent naître les grandes œuvres humaines dont les fondateurs sont rarement récompensés, mais qui sont pour les descendants la source de biens abondants. Elle seule peut expliquer comment tant d’hommes peuvent supporter, sans cesser d’être honnêtes, une vie misérable, qui les condamne eux-mêmes à la pauvreté et à la médiocrité, mais assure à la communauté les bases de son existence. Tout travailleur, paysan, inventeur, fonctionnaire, etc., qui produit sans pouvoir parvenir lui-même au bonheur et à l’aisance, est un représentant de cette noble idée même s’il n’a jamais conscience du sens profond de sa façon d’agir.
Mais tout ce qui est vrai quand on parle du travail considéré comme la base fondamentale de l’entretien de la vie humaine et du progrès humain, l’est encore plus quand il s’agit de la protection de l’homme et de sa civilisation. Donner sa vie pour préserver celle de la communauté est le couronnement de l’esprit de sacrifice. C’est par cela seul qu’on peut empêcher que ce qui fut édifié par la main des hommes soit démoli par des mains humaines ou anéanti par la nature.
Notre langue allemande possède un mot qui désigne d’une façon magnifique les actes inspirés par cet esprit : remplir son devoir, c’est-à-dire ne pas se suffire à soi-même, mais servir la collectivité.
La disposition d’esprit fondamentale qui est la source d’un tel mode d’activité, nous la nommons, pour la distinguer de l’égoïsme, idéalisme. Nous entendons par là uniquement la capacité que possède l’individu de se sacrifier pour la communauté, pour ses semblables.
Il est de première nécessité de se convaincre que l’idéalisme n’est pas une manifestation négligeable du sentiment, mais qu’au contraire il est en réalité, et sera toujours, la condition préalable de ce que nous appelons civilisation humaine, et même qu’il a seul créé le concept de « l’Homme ». C’est à cette disposition d’esprit intime que l’Aryen doit sa situation dans le monde et que le monde doit d’avoir des hommes ; car elle seule a tiré de l’idée pure la force créatrice qui, en associant par une union unique en son genre la force brutale du poing à l’intelligence du génie, a créé les monuments de la civilisation humaine.
Sans l’idéalisme, toutes les facultés de l’esprit, même les plus éblouissantes, ne seraient que l’esprit en soi, c’est-à-dire une apparence extérieure sans valeur profonde, mais jamais une force créatrice.
Mais, comme l’idéalisme n’est pas autre chose que la subordination des intérêts et de la vie de l’individu à ceux de la communauté et que cela est, à son tour, la condition préalable pour que puissent naître les formations organisées de tous genres, l’idéalisme répond en dernière analyse aux fins voulues par la nature. Seul, il amène l’homme à reconnaître volontairement les privilèges de la force et de l’énergie et fait de lui un des éléments infinitésimaux de l’ordre qui donne à l’univers entier sa forme et son aspect.
L’idéalisme le plus pur coïncide, sans en avoir conscience, avec la connaissance intégrale.
Combien cet axiome est vrai et combien il faut se garder de confondre le vrai idéalisme avec les jeux d’une imagination dévoyée, on s’en rendra compte immédiatement si l’on permet à un jeune homme dont l’esprit n’est pas corrompu, à un garçon sain, de porter son jugement en toute liberté. Le même jeune homme qui se refuse à comprendre et à admettre les tirades d’un pacifiste « idéaliste » est prêt à sacrifier sa jeune vie pour l’idéal de son peuple.
Inconsciemment, l’instinct obéit ici à la notion de la profonde nécessité qui s’impose à nous de conserver l’espèce fût-ce aux dépens de l’individu s’il le faut, et il proteste contre les rêveries des bavards pacifistes qui sont en réalité, quelque déguisement qu’ils prennent, de lâches égoïstes en révolte contre les lois de l’évolution ; car celle-ci est conditionnée par l’esprit de sacrifice volontaire de l’individu en faveur de la généralité et non pas par les conceptions morbides de lâches qui prétendent mieux connaître la nature.
C’est justement aux époques dans lesquelles l’idéalisme menace de disparaître que nous pouvons par suite et immédiatement constater un affaiblissement de cette force qui forme la communauté et est la condition préalable de la civilisation. Sitôt que l’égoïsme établit sa domination sur un peuple, les liens de l’ordre se relâchent et, en poursuivant leur propre bonheur, les hommes sont précipités du ciel dans l’enfer.
La postérité oublie les hommes qui n’ont recherché que leurs propres intérêts et vante les héros qui ont renoncé à leur bonheur particulier.
Notre raison et nos sentiments ne chantent-ils pas à l’unisson notre profonde approbation de ces sages paroles ?
Fabrice DONGIER