2020, Akribeia, 128 pages, 10 €
Préface de Pascal Junod
Les droits de l’homme permettent désormais tout, y compris et d’abord la répression de la pensée et la censure, au nom d’une morale abstraite qui dénature et supplante le droit au nom du Bien. Les droits de l’homme, dans leur logique de subversion, ont fait passer l’individu de l’état de sujet de droit privé à celui d’acteur de droit public ayant des droits constitutionnels, dits « fondamentaux », qui corrodent l’impératif de l’intérêt général censé être garanti par l’État. L’exemple vient d’Amérique; il mêle l’acte fondateur de la Convention universelle des droits de l’homme de 1948 et le mythe de l’État de droit, fondé sur un concept étranger qui s’est répandu depuis insidieusement chez nous. Pour Maître Delcroix, les libertés de conscience, de pensée et d’expression ne relèvent pas des droits de l’homme, mais de la liberté de l’esprit intrinsèque à la civilisation européenne. Elle est aujourd’hui menacée, spécialement à l’heure où un nouvel ordre moral nous enserre dans ses rets et nous assomme de ses prêches incessants. Pour les droits de l’homme contemporains, la liberté de conscience est réduite à la liberté religieuse, alors qu’ils la bafouent en interpellant le sujet de droit dans son for intérieur pour en extirper le péché capital de discrimination!
Éric Delcroix a déjà développé ses idées dans des plaidoiries, des conférences et des livres. Le présent ouvrage en est un résumé actualisé saisissant, accessible aux non-juristes. Il s’agit d’une mise en garde et d’un signal d’alarme contre une société totalitaire rampante et une justice devenue structurellement partiale.
Disponible sur la Boutique nationaliste
Exact, la liberté ne relève pas du droit mais de l’ontologie.
Cela signifie aussi que le droit ne peut pas nous l’enlever, ils peuvent nous mettre en prison, mais pas nous faire taire ni penser et être autrement.
En fait, la liberté d’expression n’a jamais été un droit nulle part, partout elle est un devoir.