Des habitants issus d’un clan du nord du Liban ont mis le feu samedi 28 décembre au soir à un camp de clandestins dit syriens, après une altercation opposant cette famille à des « travailleurs syriens », a rapporté l’agence nationale d’information (ANI). Plusieurs personnes ont été blessées dans ce camp qui accueillant environ 75 familles. Le Liban est régulièrement accusé de discriminations.
Soixante-quinze familles vivaient dans ce camp précaire de la région de Minié, à majorité sunnite, dans le nord du Liban.
Des membres du puissant clan libanais Al-Mir ont attaqué le campement après une altercation avec des migrants qui réclamaient à leur employeur le versement de leurs salaires pour des travaux effectués. D’autres jeunes du clan sont intervenus et ont « incendié certaines tentes des réfugiés », selon l’agence ANI.
Des coups de feu et des explosions dues à des bondonnes de gaz ont été entendus. « L’incendie s’est propagé à tous les abris », érigés avec des bâches en plastique et du bois, a indiqué à l’AFP un porte-parole du HCR, Khaled Kabbara. L’incident a fait des blessés qui ont été transportés dans un hôpital du secteur.
La défense civile est intervenue pour tenter de maîtriser l’incendie et l’armée et la police libanaises se sont déployées pour rétablir le calme et éviter des actes de représailles dans cette région qui abrite des dizaines de milliers de clandestins installés depuis près de dix ans.
Les tensions avec la population libanaise se sont aggravées en raison de la crise économique sans précédent qui frappe le Liban depuis l’automne 2019. Le Liban déclare accueillir sur son sol 1,5 million de Syriens. Près d’un million sont inscrits auprès de l’ONU comme réfugiés ayant fui le conflit dans leur pays.
Les ONG ne cessent de dénoncer les mesures discriminatoires et les discours de haine dont sont victimes les réfugiés au Liban, où l’immense majorité des partis politiques mais aussi une partie de l’opinion publique, réclament leur retour en Syrie.
Fin novembre, quelque 270 familles de « réfugiés syriens » avaient été chassées d’une localité du nord libanais, Bcharré, après une altercation impliquant un ouvrier syrien accusé d’avoir tué un habitant.
Conflits violents entre populations indigènes et envahisseurs étrangers et revendicatifs, le tout sur fond de crise économique, ce qui se passe au Liban doit nous intéresser de près. C’est probablement ce qui attend l’Europe d’ici peu. Les retombés économiques de la crise sanitaire ne se sont pas encore fait sentir dans toute leur gravité et la grande migration / colonisation de l’Europe par tout ce que l’Afrique à en stock d’ethnies, de races et de religions indésirable suit son cours. La Grèce en fait déjà les frais plus qu’aucune autre nation du vieux continent. Cette affaire rappelle d’ailleurs les incendies des camps de Lesbos.
Dictature sanitaire, crise économique et politique, conflits raciaux… Si 2020 semble avoir été l’année de toutes les folies, l’avenir ne présage rien de mieux.
Source : infomigrants.net
c’est curieux que les singes ne vont pas en corée du nord