Le secteur éolien est le second producteur d’électricité renouvelable (26,7%) mais il reste une source d’énergie intermittente. Dès lors, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), une éolienne « produit autant d’électricité que si elle avait tourné 20 à 25% du temps à capacité maximale »…
Le développement futur de l’éolien nécessitera la création d’un « réseau extrêmement ramifié et d’une force de secours pour pallier l’intermittence » (Patrice Cahart, écrivain et ancien inspecteur général des finances). Un calcul qu’il évalue à 145 milliards d’euros. En parallèle, il expose une solution opposée qui « consiste à conserver en bon état le parc nucléaire ancien ». Pour ce faire, seules des « dépenses de sécurité et de modernisation » sont nécessaires, portant le total à « 13 milliards d’euros ». Ce schéma l’amène à penser que « l’éolien est un gouffre en termes d’investissements ».
Sans même considérer la rentabilité douteuse de l’éolien, les effets délétères des aérogénérateurs sont nombreux sur la faune, la flore et pour l’esthétique de notre patrimoine paysager :
- Les grandes éoliennes industrielles, de 200 m en bout de pales, affectent le flux migratoire des oiseaux ;
- Elles semblent tourner lentement mais le bout des pales atteint 300 Km/h, surprenant les oiseaux dans leur vol ;
- Les fondations d’une éolienne, c’est 600 m3 soit 1500 tonnes de béton, 25 à 40 tonnes d’acier en sous-sol ;
- Les pales d’une éolienne sont non-recyclables ;
- La nappe phréatique risque d’être contaminée lors de la construction ;
- Les terres agricoles sont impactées en raison du phénomène de compaction des sols découlant du transport nécessaire de matériaux lourds ;
- L’éolien est l’énergie qui consomme le plus de terres rares, son alternateur à aimants permanents est composé de néodyme extrêmement polluant ;
- Le balsa, arbre amazonien, est utilisé pour la fabrication des pales, cela contribue à la déforestation ;
- De nombreuses installations éoliennes nécessitent la construction de nouvelles lignes électriques et sont une source de mortalité des oiseaux ;
- L’implantation de l’éolien réduit les terres cultivables, entraîne déforestation, réduit les zones humides et les lieux de vie de nombreux animaux ;
Par ailleurs, l’énergie éolienne génère bruits, infrasons et effet stroboscopique. Les études soulignent les mêmes effets délétères du bruit sur les animaux que chez les humains.
Les éoliennes produisent des infrasons, sons non perçus par l’oreille humaine, mais ressentis avec la cage thoracique, sous forme de vibrations, pulsations, et pressions. Certains scientifiques pensent que certains oiseaux utilisent les infrasons pour naviguer et sont affectés par celles émises par les éoliennes.
L’effet stroboscopique génère une alternance d’ombres mouvantes et de lumière. Des sautes de luminosité qui attirent le regard, perturbent la vision et diminuent l’attention. Les 3 organes de perception de la position, oreille interne, yeux et récepteurs musculaires et articulaires, sont alors en désaccord.
La justice a reconnu le syndrome éolien pour les humains en novembre 2021 Pourtant les préfets prennent régulièrement des arrêtés autorisant à déroger à l’interdiction de détruire un très grand nombre d’espèces protégées ainsi que leur habitat pour la durée de vie d’un parc éolie. Oiseaux, chauves-souris, insectes, mais également animaux marins en sont victimes et l’on s’inquiète de plus en plus pour le comportement des vaches qui est altéré à proximité des éoliennes.
Emmanuel Macron, et ceux qui l’ont précédé, ont fourvoyé la France dans l’imposture écologiste de la transition énergétique, l’engageant dans un plan de réduction du nucléaire et de développement, a contrario, des pseudo sources d’énergie verte alternative.
Allié à « l’usine à gaz » du marché européen de l’électricité, le résultat est accablant : des prix qui explosent, des coupures préventives annoncées, des pénuries qui se profilent.
Le mondialisme est une arme de combat contre les nations, les peuples, leurs territoires et leur avenir.