Histoire militaires éditions – 9,50 €
La Revue d’Histoire Européenne se veut française et européenne, les auteurs se revendiquant « héritiers d’une civilisation indo-européenne plurimillénaire, du miracle grec, de Rome et d’un helléno-christianisme qui a façonné nos traditions ».
La RHE souhaite mettre en avant l’histoire de l’Europe, de ses origines à nos jours. Une histoire complexe, parfois méconnue qui aide à comprendre le monde d’aujourd’hui. Avec des sujets originaux développés par des auteurs spécialisés, journalistes, historiens, universitaires la RHE souhaite apporter au lecteur une autre vision de l’Histoire sans tabou et à l’encontre de certaines idées reçues.
Chaque trimestre retrouvez un dossier de fond, des articles variés, des rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, cinéma, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,…
SOMMAIRE :
- La fête urbaine au Moyen Age, par Jean Thibault
- La naissance des Pays-Bas, par Philippe Lamarque
- La République française face à la subversion intérieure (1938-1940), par Pierre-Denis Boudriot
- Dossier : Le fascisme, une histoire italienne (Des arditi à d’Annunzio, La marche sur Rome, Les accords du Latran, L’architecture fasciste, La naissance du cinéma italien, La Regia Aeronautica, La bravoure des soldats italiens, La République sociale italienne)
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ÉDITORIAL :
Fascisme ? Vous avez dit fascisme ?
Traitez vos adversaires de fascistes, pendant qu’ils se justifieront, vous pourrez leur porter de nouveaux coups ». Le moins que l’on que l’on puisse dire c’est que ce mot d’ordre de Joseph Staline à ses camarades a largement survécu à l’écroulement des régimes fascistes puis communistes en Europe. Les célèbres travaux de l’historien Zeev Sternhell tendent à démontrer une genèse française de l’idéologie fasciste au XIXe siècle, par la fusion du nationalisme et du socialisme ; mais ce mot-valise n’est pas réservé aux (rares) nostalgiques du Führer, du Duce ou même (par extension) de Vichy et des défunts régimes autoritaires droitiers espagnol et portugais. L’épithète disqualifiante est accommodée à toutes les sauces, appliquée indistinctement par leurs adversaires respectifs au dirigeant de multinationale comme à l’antifa, au libéral comme au socialiste bolivarien, à l’identitaire comme à l’islamiste, au souverainiste comme à l’européiste. Les commentaires qui ont suivi la composition de notre Assemblée nationale nouvellement élue en sont un parfait exemple…
À l’évidence, le fascisme italien fut autrement moins sanglant et répressif que les régimes hitlérien et soviétique. Pour autant, plus de 75 ans après l’assassinat de Mussolini l’idéologie fasciste reste le symbole de toutes les monstruosités d’une séquence historique qui n’en a pas été avare. Dans l’imaginaire collectif forgé par le cinéma, une abondante littérature, la domination, à l’université comme dans les médias, d’intellectuels de gauche trop heureux de se défausser de leur complaisance vis-à-vis des totalitarismes rouges, les « États fascistes », tous mis sans nuance dans le même sac, ne peuvent être que la quintessence du Mal absolu. Un Mal qui éclipse tout le reste, à commencer par les 100 millions de morts du communisme et les dizaines de millions de victimes de l’impérialisme de l’oncle Sam. Certes, et c’est ce à quoi s’applique également les spécialistes qui ont participé à notre dossier, une définition univoque du fascisme historique italien dans ses différentes phases n’est pas si évidente. Révolution menée par la conjonction des catégories populaires et de la petite bourgeoisie, il emprunte aussi beaucoup au caractère propre à l’Italie. Se pose alors la question centrale : sans la guerre quelle aurait été la pérennité de cette idéologie de « troisième voie » ? Le fascisme portait-il en son sein fatalement la violence et le conflit armé comme la nuée porte l’orage ? Maurice Bardèche dans son essai Qu’est-ce que le fascisme ? le récuse. « Qu’est-ce que le temps, écrit-il, les richesses et surtout le pouvoir ne dégradent pas ? C’est l’idée qui importe. Cette belle bête humaine, cette solide bête humaine que rêvait le fascisme, c’est dommage certes que la boue et la guerre l’aient rendue souvent méconnaissable, que la fureur de la guerre l’ait effacée comme une statue du désert en faisant siffler le grand vent de la vengeance et de la haine ». Regardons de plus près le visage de cette bête humaine…
Guillaume Fiquet
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Excellente revue, qui succède à la NRH de Dominique Venner, que vous devez impérativement vous procurer ! A l’instar de l’État français, le régime Fasciste mérite d’être réhabilité. En Italie, le sujet n’est pas tabou. Au point qu’un certain Casio Giulio Cesare Mussolini, arrière petit-fils du Duce, a été candidat aux élections européennes 2019, pour le compte de Fratelli d’Italia.
La liberté d’opinion n’est pas la même, selon que vous soyez d’un côté ou l’autre des Alpes..
Bonjour. Où peut-on se procurer ce N° spécial, SVP? je suppose que ce n’est pas en vente dans les kiosques …..et je demeure à la campagne, tout ça leur échappe.
Merci d’avance pour votre aide.
Cordialement
Bonjour,
Ce numéro est en vente en kiosque, ou bien sur le lien donné en fin d’article :
https://www.librairie-hussard.fr/librairie/categories/100323/1?fbclid=IwAR25_hxNgGYnsC3Z4Y-YAt9j3sbFdoqc-G9Xf9krftnSrw-n-VjTQ0YL51Y
Ou encore à l’unité ici :
https://www.journaux.fr/revue-dhistoire-europeenne-_histoire_art-et-culture_248989.html
J’allais l’acheter, c’est le prix grosso modo de R&A mais vu l’entretien « exclusif » (qu’est ce qu’il faut pas lire…) avec Renaud Camus je vais m’abstenir …