Henri de La Rochejaquelein, né le 30 août 1772 au château de la Durbelière près de Châtillon- sur-Sèvre est l’un des chefs de l’armée catholique et royale au cours de la guerre de Vendée. La Révolution française le surprend dès l’âge de seize ans, il ne suit pas son père dans l’émigration vers l’Allemagne. Il refuse en 1791 de prêter le serment que l’Assemblée constituante exige des officiers et démissionne. Il choisit de défendre le trône dans la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI où il est appelé en 1791. Lors de l’assaut du palais des Tuileries par les révolutionnaires, il combat pour défendre le roi, en tant que deuxième lieutenant de la Garde. Cette journée du 10 août 1792 trompe ses espérances. Ce fut alors que, s’éloignant de la capitale, il dit : « J’irai dans ma province, et bientôt l’on entendra parler de moi. » Lorsqu’un paysan de Châtillon vient annoncer à La Rochejaquelein que les habitants des paroisses voisines, impatients de se réunir aux insurgés, courent aux armes et le demandent pour chef. Le gentilhomme vendéen s’écrie : « L’honneur m’appelle et je vole aux combats ! »
En mars 1793, il participe au soulèvement de la Vendée et devient un des chefs de l’armée vendéenne. La Rochejaquelein se met à leur tête et leur adresse cette courte harangue : « Si mon père était parmi nous, il vous inspirerait plus de confiance, car à peine me connaissez-vous. J’ai d’ailleurs contre moi et ma grande jeunesse et mon inexpérience mais je brûle déjà de me rendre digne de vous commander. Allons chercher l’ennemi : si j’avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi »
La Rochejaquelein, c’est le nom que s’est donné un club en Vendée.
Un groupe de camaraderie qui œuvre pour la préservation de la mémoire du génocide vendéen, organisant des activités conviviales, des sorties culturelles.
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