Un correspondant nous a adressé un document étonnant, plausible mais difficile à vérifier, accompagné du message : « J’ai trouvé ce document à Sciences Po ». Puis, avec les photos qu’il a prises, le correspondant nous fait parcourir dans l’ordre une sorte de porte-vues.
La page 1 nous indique qu’il s’agit d’un classeur de la Fondation Nationale de Sciences Politiques (27, rue Saint-Guillaume 75007 Paris) qui fait partie des Archives d’Histoire Contemporaine, qu’il s’agit du Fonds Louis Le Puloch (chef d’état-major de l’armée de terre française de 1960 à 1965), l’inventaire étant réalisé par Dominique Parcollet en 2004.
La page 2 (en fait, la page 17 du classeur) nous précise les pièces inventoriées, « Dossier Secret 1960 – 1964» :
Sous-dossier 1 : «strictement confidentiel», 1960 – 1961
– fiche non datée, récit (photocopie et dactylographie du manuscrit) du Gal de Beaufort au sujet de déclarations que lui auraient faites le Gal de Gaulle sur sa politique. [FG: la faute d’accord «auraient» au lieu de «aurait» – c’est le général le sujet et non les déclarations – est dans le document]
La page 3 (c’est-à-dire, la troisième page prise en photo par le correspondant) constitue la première page du document dactylographié, il redit :
– fiche non datée, récit (photocopie et dactylographie du manuscrit) du Gal de Beaufort au sujet de déclarations que lui auraient faites le Gal de Gaulle sur sa politique. [FG: idem faute d’accord que plus haut]
La page 4, c’est la première page du récit qui en compte 2, la voici :
« Au printemps 1960, à l’Elysée, le Général de Gaulle s’adresse à moi avec une bienveillance inhabituelle: BEAUFORT, vous êtes un soldat fidèle. Mon entourage ne me comprend pas. Je ne puis rien « leur » confier. « Ils ne comprennent pas le secret de ma politique. Je vais vous le dire.
L’évolution vers le communisme est inéluctable. C’est le sens de l’histoire. Il serait absolument fou de vouloir s’y opposer. Cependant, pour arriver à son état actuel, l’U.R.S.S. A dû passer par des souffrances indicibles. Cette période de transition, il est possible de l’épargner à la France, à condition que ce soit moi qui instaure le communisme.
Je me donne deux ans à partir de la paix en Algérie pour faire de la France un Etat communiste.
Bien entendu, aucune des structures économiques et sociales actuelles ne reviendra jamais.
Une telle politique suppose un renversement des alliances. Je m’unirai à l’Union soviétique. Ainsi nous feront l’Europe de l’Atlantique à l’Oural. KROUCHTCHEV est un médiocre. Et j’ai les plus sérieuses [FG: faut d’accord sur « feront » au lieu de « ferons » dans l’original]
La page 5, poursuite et fin de la narration :
raisons de croire que KENNEDY acceptera une Europe communiste du moment que cette Europe sera neutre.
Tout cela ne laissera pas de susciter des résistances chez nos alliés actuels. Il me faudra courber et plier sous ma loi l’Europe occidentale. A quoi croyez-vous donc que je destine la force de frappe qui m’est indispensable ?
Ainsi nous ferons l’unité du monde blanc face à l’Asie. Le danger peut venir des fourmillières de l’Inde, Cette question sera réglée avec quelques bombes à hydrogène. Il faudra traiter la Chine à la bombe atomique ». [FG: cette fois, pas d’erreur d’accord sur « ferons », par contre, fourmilière est fautivement écrit avec 2 « l »]
Déclaration faite par le Général GROUT de BEAUFORT et confirmée par le Maréchal JUIN à qui les mêmes propos ont été tenus par le Général de Gaulle.
Quelques commentaires sur ce texte.
1 – Il nous paraît authentique, c’est-à-dire que le Général GROUT de BEAUFORT a vraiment fait cette déclaration.
2 – Ce texte contient quatre énormités qu’on n’est pas obligé d’avaler, en tout cas, pas à 100%: que de Gaulle voulait faire de la France un État communiste, qu’il voulait se servir de la dissuasion pour soumettre l’Europe à sa loi, qu’il voulait atomiser l’Inde et la Chine. À ces quatre, on peut en ajouter une de circonstance, que Kennedy aurait accepté une Europe communiste.
3 – Voir cet article de Ouest-France de 2015 envoyé par un autre correspondant
On y explique qu’en 1961 le général de Beaufort quitte l’armée et devient agriculteur pour planter des pommiers. Un de ses neveux explique :
« Nommé général au début des années 1950, rappelle Bernard Bretagne, un de ses neveux, il participe à la campagne d’Indochine. En 1958, il favorise l’accession du général de Gaulle au pouvoir. Pendant deux ans, il est son chef d’état-major personnel. Et puis, en 1961, quand le putsch d’Algérie survient, De Gaulle est persuadé que mon oncle est dans le coup. Il le place trois jours en garde à vue, avant de le libérer et de lui donner une promotion. Mais pour mon oncle, la confiance est rompue ! »
Le Président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat, ne pensait pas autre chose, comme je l’ai écrit dans le bulletin de l’ADIMAD de l’année 2020 :
JUGEMENT SANS APPEL DU PRESIDENT DU SENAT :
et témoignage du Président de l’ADIMAD :
En janvier 1965, quelques jours après avoir été libéré des geôles gaulliennes, je fus convié chez Alain Poher, Président du Sénat et proche de ma famille, qui me fit part de son étonnement :
« Je m’étonne que plusieurs années après les événements d’Algérie, vous et vos amis en soyez encore à penser avoir été confrontés à la volonté de de Gaulle et à sa politique.
Vous n’avez été confrontés qu’à la volonté farouche de son entourage de récupérer les ministères conquis à la libération mais dont la défection du même de Gaulle les avait éloignés en 1946. Après lui avoir fait promettre n’importe quoi pour satisfaire leur ambition à la faveur des événements d’Algérie, ce sont eux qui ont organisé les provocations retournant contre vous une partie de l’armée et qui ont mobilisé contre vous leurs polices parallèles.
Quant à la supposée politique de de Gaulle, comment avez-vous pu penser qu’un pleutre évoquant « le vent de l’Histoire », c’est-à-dire la fatalité, soit destiné à appliquer une autre politique que celle de ses adversaires, en l’occurrence celle des communistes qu’il croyait et croit encore portés par ce « vent de l’Histoire ? »
De plus, en maintes occasions, de Gaulle l’a répété : » Les communistes ? Mais vous les aurez à Paris, c’est inéluctable «
Le type etait juste un opportuniste comme d orleans le frere de louis 16 …inutile d en faire un fromage.
Je pense qu il n avait aucune doctrine particuliere.
Sentant les evennements , fin politicien sans scrupule il aurait pu ou voulu devenir notre Fidel Castro…
Pour l algerie, je lui donne raison mais moi j aurais decoupe le pays comme en irlande du nord avec un gouvernement de collabo comme en Afrique Britanique. J aurais liquide physiquement le FLN et deportes les francais qui auraient ouvert leur gueule en Guyane sans espoir de retour.
Il n a jamais cache son antisemitisme , son nordicisme et sa germanophobie (comme helas tant de Maurassien de formation) pour qui se serait un tant soit peu renseigne sur ses position raciales.
La première chose qu’un signe doit nous indiquer, c’est qu’il est un signe.
Et comme signe, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce document nous saisit à la gorge,
après, quelle est sa signification exacte? Qu’est-ce qu’il indique au fond? Mystère.
Est-ce que les généraux accumulaient des munitions pour renverser de Gaulle?
Est-ce que de Gaulle a vraiment dit ça (et sur deux points, je pense que c’est vrai: Inde et Chine.)
Qu est ce que tu en sais de la vrai personnalite des gens?…
Ce sont les circonstances qui forgent l individu!
Fidel Castro n etait pas communiste a la base et pourtant Cuba est communiste…
DE GAULE se prenait pour un Cesar.
Ton probleme a toi est comme trop de nationnaliste… confondre theorie et pratique… necessite fait loi!
1 – Non pas les circonstances, les gènes
2 – On peut néanmoins penser qu’il existe une sorte de dialectique hégélienne au sujet de l’Histoire:
l’Histoire produit les personnages historiques, mais aussi, ces personnages historiques produisent de l’Histoire. Hitler, par exemple, a plus produit d’Histoire qu’il n’en est le produit, aussi bien en temps de paix qu’en temps de guerre.
Le cursus exceptionnel d’Adolph Hitler résulte de la rencontre d’un homme d’exception avec des circonstances d’exception.
L’essor du National Socialisme résulte :
– D’abord du traité de Versailles mettant fin à la Guerre de 14/18, dont les conditions insupportables pour un grand peuple ne pouvaient qu’aboutir à une réaction proportionnelle.
– Du caractère aggravant de la récession économique de 1929 qui fut encore plus catastrophique en Allemagne.
Que serait Napoléon Bonaparte dans la France d’aujourd’hui ?
Que serait Adolph Hitler dans l’Allemagne actuelle ?
Le point commun avec notre époque, c’est que, CONTRAIREMENT AUX CONDITIONS RENCONTREES PAR L’OAS EN 1962, l’opinion publique ressent le besoin d’un changement radical, comme au lendemain de la terreur en 1793 et lors des crises suivant 14/18.
A nous d’en tirer parti et de cesser de nous morfondre comme tendent à le faire certains.
Je n’y crois pas, c’est un faux,de Gaulle a été dans le dossier algérien,oui mais il a quand-même lutté contre la domination américaine en France et ailleurs
Alors il faut rendre a César ce qui lui revient ses ombres et ses lumières
Je n’y crois guère, cela ne cadre pas avec ce que j’ai pu lire sur le général. Qu’il se soit alliés au communistes pour prendre le pouvoir en 1945, c’est évident. Qu’il pensait que le communisme dirigerait un jour le monde, c’est possible, ce n’était d’ailleurs pas ridicule de le croire dans les années 60 et 70, en gros jusqu’en 1979. Toutefois, sa politique économique n’a jamais été communiste, lorsqu’il dirigea le pays, il était prospère et son industrie puissante. C’est un homme qui a fait de grandes choses (bombe A, bombe H, SNLE, mirage IV, concorde, départ des américains, sortie du commandement intégré de l’OTAN). Ce qu’on peut lui reprocher, c’est son manque de scrupules (prêt à tout pour arriver au pouvoir), le fait que par deux fois (à la « libération » et lors de la guerre d’Algérie), au lieu d’unir les français, il les a divisé. Bien sûr il a menti, en faisant croire qu’il allait garder l’Algérie française, alors qu’il avait déjà décidé de la lâcher (s’il avait dit ce qu’il pensait réellement, il ne serait jamais arrivé au pouvoir). On reproche toujours au Maréchal PETAIN (un vrai héros), les 75 000 juifs déportés par l’occupant allemand (alors que 1,5 millions de prisonniers et 650 000 STO étaient en Allemagne, à la merci d’Hitler) et jamais les 150 000 harkis vendus au FLN et les 5 000 cosaques vendus à Staline). Comme pour Mao, 50 % de bon et 50 % de mauvais.
De Gaulle etait une merde integrale qui cherchait a prendre la tete d une troisieme voie entre urss et etat unis… et par vanite il a claque la porte s estimant top bien pour les francais!
Ce document n’est pas aussi surprenant qu’il en a l’air, pas aussi «faux» que d’aucuns pourraient le supposer, non plus. Je me rappelle un défunt ami très cher ami à moi, féru de services secrets et autres «dessous», qui avait reçu certaines informations confidentielles troublantes, lors d’un séjour en Amérique latine, notamment, que le «capitaine de Gaulle était entré dans cette maison», maison que l’on présentait à mon ami comme étant celle dans laquelle les agents stipendiés par l’URSS pouvaient se rendre… Mon ami se promettait d’explorer plus avant dans ce sens, assurant que, si l’information était exacte, elle pouvait servir à expliquer nombre de points de «la politique gaullienne»…
En tout état de cause, il est manifeste que «le vent de l’Histoire» invoqué par de Gaulle a conduit l’Occident dans une espèce de «libéral-socialisme» dont bien des aspects correspondent tant aux projets du communisme qu’à ceux du nazisme, avec les correctifs imposés par la saloperie «d’évolution» socio-politique soumise aux superstitions scientistes et à la religion mondialiste.
On pourrait reprendre cette observation de Julius Evola (citée de seule mémoire) : «“Le Protocole des Sages de Sion” est un faux, mais tout ce qu’il contient se trouve pourtant vérifié.» Observation sur le «Protocole» qui vaut tout autant pour ce document, qu’il y a donc lieu de tenir pour fondamentalement au-then-ti-que, comme témoignage d’actualité.
Merci beaucoup,
Pour moi, le document est authentique en ce sens que Beaufort a réellement prétendu que de Gaulle lui avait fait ces confidences.
Le tout est de savoir si Beaufort exagère et pourquoi.
Mais même en admettant que de Gaulle ait dit tout ça, j’ai du mal à recoller tous les morceaux:
1 – comment le Général pouvait avoir de telles ambitions aussi démesurées pour si peu de réalisation.
2 – surtout, pourquoi avec de telles conceptions suprémacistes, était-il si opposé à Hitler? Cette remarque vaut d’ailleurs tout autant pour Churchill.
Bien sûr, on peut dire que de Gaulle était seulement avide de pouvoir et que le communisme lui paraissait à l’époque comme la voie royale, mais je répugne toujours à réduire un homme à ses défauts.
Monsieur X…
Vos questions sont parfaitement circonstanciées.
On pourrait seulement leur faire le reproche de ne pas être assez documentées, ce qui est normal : le sujet de l’imposture gaulliste, de moins en moins d’actualité, n’est pas votre préoccupation première.
Il se trouve en revanche qu’en tant que porte-paroles des anciens de l’OAS, ainsi qu’en tant qu’ancien journaliste d’investigation à « Minute », ce sujet est celui sur lequel j’ai rassemblé le maximum de témoignages et de documents.
Ce qui m’a permis, lors de « l’année de Gaulle », en 2020, d’éditer sur 24 pages un dossier des plus complets mettant en évidence année après année, la médiocrité du personnage, ses supercheries et ses trahisons.
La question essentielle étant la suivante : Comment expliquer la naissance et la continuité de l’imposture gaulliste ?
Ce à quoi répond la page suivante, extraite de ce dossier :
DENONCER L’IMPOSTURE DE SERAIT RIEN SI L’ON N’EN METTAIT PAS EN LUMIERE A LA FOIS LES MOTIVATIONS, LES COMPLICES ET LES BENEFICIAIRES !
Une imposture éhontée répondant à une motivation soigneusement dissimulée mais pourtant évidente dont nous sommes confrontés aux conséquences… Et dont voici l’explication :
Les gaullistes ? Comme l’explique le Président Le Pen dans le tome 1 de ses mémoires : ils n’ont jamais vraiment existé. Il est plus juste, écrit-il, de parler de RESISTANCIALISTES.
C’est-à-dire de ce parti de plus ou moins authentiques résistants, qui, dans la foulée des 105 000 assassinats pudiquement baptisés « exécutions sommaires », conséquences de la « libération », se sont précipités sous les lambris dorés des ministères, des préfectures, des mairies et autres palais de la République, persuadés de s’y goberger à vie, vu le prestige que leur chef avait gagné pendant quatre ans… derrière un micro !
Mais le problème… c’est que le pouvoir ne s’exerçait plus derrière un micro et que le chef dans lequel ils avaient placé tous leurs espoirs abandonnait sans lutter cinq ministères aux communistes et désertait ses fonctions en 1946, après 16 mois à peine d’exercice.
Imagine-t-on la déconvenue de ces nouveaux hauts fonctionnaires, députés, ministres, secrétaires ou conseillers d’Etat, préfets, sous-préfets, maires, commissaires qui, après avoir goûté à cette drogue qu’est le pouvoir s’en trouvaient sevrés du jour au lendemain, retournant à la vie ordinaire ?
Etait-il seulement envisageable qu’ils puissent avoir quelqu’autre objectif que de retrouver les honneurs, émoluments et privilèges dont ils venaient d’être privés ?
Mais il y avait pour cela une condition : que leur « grand homme » retrouve à tout prix son pouvoir et, bien sûr, le prestige qui en était la clef, même s’ils avaient à son sujet revu leurs illusions à la baisse !
D’où la complaisance de toute une coterie politique, médiatique, littéraire, vis-à-vis de l’indispensable mythe gaulliste qui allait permettre, à la faveur des événements d’Algérie, à ceux que Le Pen appelle les « résistancialistes » de retrouver les lambris dorés des palais de la République qu’ils allaient parasiter pendant plus d’1/2 siècle, sans autre souci que d’être à tout prix élus et réélus, quitte à appliquer trop souvent la politique de leurs adversaires, et quel que soit le prix à payer pour la Nation.
Sur le caractère de De Gaulle, lisez les mémoires de Jacqes Isorni : des anecdotes parlantes…
De Gaulle membre du gang Paul Raynaud-Churchill. Mais aussi a su saisir l’occasion.
L’avis d’A. Poher est sans appel.
L’IMPOSTURE GAULLISTE, UN DOSSIER QUI NE DATE PAS D’HIER.
Ah bon… – argumenteront certains – vous n’appréciez pas de Gaulle ? Alors vous êtes de parti pris. Pied Noir ? Ancien Para ? Vous ne lui pardonnez pas la «paix» en Algérie…
Réponse par trop simpliste et qui ne tient pas face à une évidence : Les premières dénonciations de l’imposture Gaulliste datent des années 40 et ne sont pas moins documentées que celles d’aujourd’hui !
Tel l’article de Harry D. Giddeonse, Président du Brooklyn collège de New-York, de retour d’un voyage à Londres :
« La réputation du Général à l’intérieur de la France a été fabriquée en majeure partie par le monopole qu’il a exercé sur la BBC, pendant les deux années qui suivirent la défaite de 1940. Avec les facilités fournies par le gouvernement britannique et grâce à l’argent anglais, de Gaulle s’est présenté comme le porte-parole de tous les français [….] Quand ceux-ci parviennent à s’évader en Angleterre, ils découvrent avec stupeur que de Gaulle représente exactement le contre-pied des valeurs proclamées par la radio du Général. Leur situation se complique du fait qu’il n’y a pas moyen de s’enfuir… »
Cette déception des français de Londres sera expliquée trois ans plus tard dans un livre « Le bilan du Gaullisme » par le français Louis Rougier, agrégé de philosophie et auteur d’une trentaine d’ouvrages :
« Pour les bien comprendre, il faut ajouter que le Général, dans sa crainte de se voir éclipsé en Afrique du Nord par Giraud, conclut, à cette époque, un pacte avec les communistes dont il fut la dupe et la victime. »
Ce à quoi Louis Rougier ajoute son analyse personnelle résumant en quelques lignes à la fois les outrances et la veulerie de celui dont certains s’acharnent à pérenniser une stature d’homme d’Etat parfaitement usurpée.
« La merveilleuse histoire du Général de Gaulle » (entre guillemets dans le texte) est la lamentable aventure d’un grand destin trahi par une incommensurable vanité. C’est l’histoire d’un homme médiocre dont la BBC, les avances du trésor britannique, une propagande effrénée, l’apathie des tièdes, l’astuce des ambitieux, ont fait un homme symbole. [….] brutal tant qu’il eut la force, plein de grandiloquence et de rodomontades, puis sentant soudain « le cœur lui manquer » à l’heure suprême du défi. »
Dans la mesure où ces révélations de l’imposture gaulliste sont datées de 1943 puis de 1946, soit vingt ans avant l’ignoble trahison que fut la livraison de l’Algérie aux tueurs FLN alliés des soviétiques…
QUI PRETENDRA QU’ELLES NE SONT DICTEES QUE PAR NOTRE RANCŒUR, SI JUSTIFIEE SOIT-ELLE ?
Beaufort, si ce qu’il prétend que ce que De Gaulle lui a dit est vrai, aurait dû alerter les autorités compétentes en temps et en heure et pas de manière confidentielle.
Peut-être craignait-il pour sa vie s’il le faisait.
Difficile de se faire une idée sur ce document. Mais le comportement de De Gaulle a toujours été trouble, ça c’est avéré.