Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, les tensions avec les Palestiniens ont perduré, s’accentuant au fil des conflits. Soutenu principalement par les États-Unis, Israël mène une politique qui est perçue par beaucoup comme une épuration ethnique, notamment à Gaza. Cette situation dépasse le simple cadre militaire, s’inscrivant dans une stratégie plus large d’expansion territoriale et idéologique, alimentée par des courants messianiques au sein du gouvernement israélien.
Les ambitions israéliennes ne se limitent pas à la Palestine. L’intérêt d’Israël pour le Liban, souvent résumé à sa lutte contre le Hezbollah, pourrait en réalité faire partie d’un projet sioniste de longue date visant à étendre son influence dans la région : le Grand Israël. Ce plan soulève de nombreuses questions : la Turquie, l’Égypte ou encore les pétromonarchies arabes interviendront-elles ? Les grandes puissances mondiales comme la Russie et la Chine, déjà présentes sur la scène proche-orientale, pourraient-elles jouer un rôle crucial dans ce bouleversement géopolitique, tandis que l’Europe reste sous l’influence américaine ?
Dans ce contexte, le Liban occupe une position centrale, piégé entre ses luttes internes et les ambitions extérieures. L’instabilité en Syrie, en Irak, ainsi que la guerre au Yémen, accentuent les tensions régionales, créant un environnement propice à une escalade des conflits. Ce jeu d’alliances et d’influences redessine progressivement les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient, avec des implications mondiales majeures qui pourraient ne pas aller en faveur d’Israël.
Géopolitique profonde recevait Youssef Hindi pour en parler, dans la Matinale de Nicolas Stoquer !
Source : Géopolitique profonde
Plus d’1h1/2 de cette vidéo « GPTV » consacrée au conflit du Proche Orient, pour se référer à quoi ?
Au « Livre d’Ezéchiel » : Gog et Magog… Armageddon… et autres délires eschatologiques !
Et pas un mot… pas un ! Sur les causes économiques du conflit.
Pas la moindre allusion sur l’eldorado énergétique découvert en Méditerranée orientale, et évalué par l’US Géological Survey, à 9 700 milliards de m3 de gaz !
– Un premier gisement, dit « Gaza Marine 1 », a été découvert à la fin des années 1990 dans les eaux territoriales de Gaza. Il est situé à 36 kilomètres à l’ouest de la Bande de Gaza, dans les eaux méditerranéennes.
– Un second gisement, « Gaza Marine 2 » fut découvert dans la zone maritime frontalière entre Gaza et Israël.
– Mais les Palestiniens ne purent jamais, cependant, exploiter ces deux gisements gaziers en raison de l’opposition d’Israël, dont l’invasion de Gaza, en 2008 fut un élément déterminant. Les gisements Gaza Marine sont ainsi considérés comme les plus anciens gisements non exploités au monde !
– C’est pour les mêmes motifs que, depuis 2010, le Liban doit faire face à un contentieux avec Israël, concernant la délimitation des eaux territoriales permettant l’exploitation d’un autre gisement, celui de Karich.
– Une récente analyse du Centre Français de Recherche sur le Renseignement – apparemment mieux documenté que Nicolas Stoquer et Youssef Hindi ! – confirme que le litige concernant les gisements gaziers entre Israël et le Liban est l’une des nombreuses questions qui pourraient être concernées par l’issue du conflit israélo-palestinien, lequel n’est pas un conflit isolé mais une pièce d’un puzzle beaucoup plus vaste comprenant la sécurité énergétique…
Les conflits israélo-palestinien et israélo-libanais ont commencé bien avant la découverte des gisements en Méditerranée orientale quand même. Même si Gaza Marine et autres causes économiques viennent sans doute motiver surabondamment les uns et/ou les autres.
Cher Pierre Olivier…
« Les conflits ont commencé bien avant », dites-vous ?
Il ne viendrai à personne l’idée de le nier, puisque ce sont les mêmes méthodes terroristes dont Israël feint de s’offusquer qui ont permis aux Ashkénazes, le plus souvent d’origine Russe, de s’imposer au Proche Orient.
« Conflits » qui, à l’époque, se soldaient par des centaines de morts, et pas seulement parmi les Musulmans, dans la mesure où l’administration Britannique a été victime d’attentats ignoblement meurtriers !
Cependant, toute politique a une cause, qu’il n’est pas interdit de mettre à jour. Ce qui amène à réitérer une question que j’ai déjà posé à l’occasion d’une récente libre tribune sur « La lettre de Jeune Nation : MAIS POURQUOI LE CONFLIT S’EST-IL INTENSIFIE ?
– Il s’est intensifié parce que, pour Israël, mais aussi pour les pays limitrophes concernés, l’exploitation du gaz naturel a pris une importance considérable. Et pour trois raisons aisément identifiables :
1 : Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique dit « anthropique », le gaz naturel qui émet 40 % de moins de gaz à effet de serre que le charbon, est considéré « combustible de transition », et devient donc un enjeu industriel majeur.
2 : Il en résulte dès lors un besoin en constante progression, la sacro-sainte loi « de l’offre et de la demande » ne manquant pas de faire progresser sa valeur marchande, au point que les expert n’hésitent à pas à évoquer « l’âge d’Or du Gaz Naturel » !
3 : Valeur marchande atteignant de plus des sommets inespérés, répercussion collatérale de la raréfaction du gaz de Sibérie, consécutive aux sanctions contre la Russie et au sabotage du gazoduc Nord Stream, en mer Baltique, le 26 septembre 2022.
Tout est dit…
Il n’y a plus de doute que cette question des gisements gaziers doit peser lourd dans l’intention de l’entité sioniste de supprimer la Palestine et le Liban de l’échiquier.
Déjà bien dotés en armements nucléaires (l’article qui vient d’être publié à ce sujet tombe à point nommé !), Israël réussirait cette performance unique de détenir à la fois les source d’énergie et la puissance nucléaire. Comme les Etats-Unis. D’ici à ce que les deux pays décident de fusionner pour accélérer la marche vers le NOM, et il n’y aurait plus qu’un pas.
Au demeurant, c’est déjà pratiquement le cas, même si ce n’est encore qu’officieux…