« Personne ne peut oublier qu’il fut gaulliste et l’un des plus jeunes résistants. Il faut honorer la mémoire de Charles Pasqua »,
a déclamé Manuel Valls à l’Assemblée “nationale” pour saluer la mémoire du condamné deux fois pour corruption.
« J’ai appris avec une très grande tristesse la disparition de Charles Pasqua, un compagnon et un ami »,
a déclaré le corrompu Jacques Chirac.
« La France perd l’un de ses plus grands serviteurs »
a prétendu Nicolas Sárközy, qui lui avait succédé dans les Hauts-de-Seine et dont il fut l’élève politique attentif ; Charles Pasqua a surtout excellé durant sa carrière dans l’art d’échapper aux condamnations et aux poursuites judiciaires.
« Nous avons, aux côtés de Jacques Chirac, mené bien des combats ensemble. Puis nos routes ont divergé »,
a de son côté réagi le corrompu de Bordeaux Alain Juppé, évoquant sans doute les chemins vers différents tribunaux.
« C’était un patriote, un combattant national eurosceptique »,
a même osé Jean-Marie Le Pen, alors que son parti n’a pourtant, visiblement de façon uniquement opportuniste et intéressée, cessé d’attaquer l’affairiste gaulliste, dont il réclamait même la démission en 1993. Le site du Front national regorge d’ailleurs d’attaques contre l’ancien ministre l’Intérieur.
Cela n’a pas empêché Florian Philippot de mêler sa larme républicaine-patriote à celle de Jean-Marie Le Pen, faisant part de sa « tristesse » à l’annonce de la mort de ce « grand patriote ».
“Résistant”, chiraquien gaulliste. Du SAC au tribunal, le républicain exemplaire Pasqua
Les républicains ont donc pleuré bruyamment dans les médiats la mort de l’affairiste Charles Pasqua. L’antifrançais a échappé quasiment toute sa vie à la justice. Engagé dans les réseaux anti-européens durant la Seconde Guerre mondiale, selon sa biographie officielle, sans qu’aucune action ni aucun réel engagement ne soient jamais évoqués, il avait rejoint en 1947 le Rassemblement pour la France (RPF) de Charles De Gaulle.
C’est avec la bénédiction de ce dernier qu’il fonde et dirige le Service d’action civique (SAC), groupe terroriste qui s’illustra tragiquement durant la Guerre d’Algérie par les tortures et les meurtres de nombreux patriotes et nationalistes. Il en quittera la direction officiellement en 1969, pour éviter d’être impliqué dans les nombreux crimes de ce groupe n’hésitant jamais à combattre aux côtés du FLN contre l’OAS, ni avec les mafieux en tout genre en métropole jusqu’à sa dissolution, notamment dans la région de Marseille. C’est à côté de la cité phocéenne que des membres du SAC commirent la tuerie d’Auriol, durant laquelle six membres d’une même famille, un enfant de sept ans, trois de ses grands-parents, sa mère et son oncle puis son père, cible initiale des tueurs, furent froidement assassinés.
Le parrain de Nicolas Sárközy fut élu député en juillet 1968 ; il le resta de longues années avant de devenir sénateur et président du conseil général des Hauts-de-Seine, puis ministre de l’Intérieur. C’est à ce poste qu’il mena une féroce répression contre les mouvements nationalistes. Il s’était adjoint les services du sinistre juif Patrick Goldenberg – se faisant appeler « Gaubert » – futur président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA).
C’est à ce poste qu’il couvrit la mort de Sébastien Deyzieu durant une manifestation contre l’impérialisme américain le 7 mai 1994. Le Front national avait alors appelé à manifester contre Charles Pasqua, appelant à sa démission aux côtés de l’Œuvre française et du Comité du 9 Mai.
Lorsque tous trahiront, nous resterons fidèles : les nationalistes ne pleurent pas la mort des corrompus, des ennemis de la France, des pantins qui n’ont jamais pris la moindre mesure contre l’invasion, ni des assassins des jeunes Français.