Trouver l’argent où il est ?
Les escrocs de la mafia juive ont volé des milliards aux États européens ; Patrick Drahi rachète des entreprises malgré 33 milliards de dettes ; des footballeurs gagnent des millions chaque année, parfois chaque mois pour taper dans un ballon pendant qu’un Bernard Tapie peut escroquer 45 millions en guise de « préjudice moral », qu’un député et ministre comme Thomas Thévenoud peut, durant des années, envoyer sur des comptes à l’étranger plusieurs centaines de milliers d’euros.
Mais c’est nous que le gouvernement autorise à voler plus encore.
Les comptes de plus de 100 000 euros visés pour l’instant
Depuis ce 1er janvier, les comptes ayant plus de 100 000 euros – pour l’instant, le montant pourrait être rapidement baissé pour toucher le plus grand nombre d’Européens possibles – pourront être « ponctionnés » par les établissements bancaires en faillite. Ce montant ne correspond à rien et n’a visiblement été choisi que pour faire croire que seuls les plus riches seraient touchés.
Or un compte utilisé pour une transaction immobilière dépassant momentanément 100 000 euros – une somme minime sur un marché de l’immobilier aux prix très élevés – pourrait ainsi être touchés. Surtout l’énormité des pertes des banques ayant fait faillite ces dernières années laisse présager que ces comptes ne suffiront pas. Un ajustement pourra permettre alors, tout aussi facilement, de ponctionner les comptes de plus de 50 000 euros, ou 20 000 ou 10 000 si besoin. Et ce sera une fois encore les plus riches qui y échapperont.
Les déposants, déjà victimes de banques s’étant engraissées sur leur dos, banques ayant dilapidé leur argent dans des investissements insensés, non sans prendre des frais de gestion et autres, pourront donc être doublement victimes.
C’est un décret pris par le gouvernement en août dernier qui permet la légalisation du vol des clients. Manuel Valls a été l’un des premiers à transposer en droit français la Directive européenne dite sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances (ou BRRD, Bank Recovery and Resolution Directive).
Elle permet donc que les citoyens ne soient pas volés, comme ces dernières années, en tant que contribuables, mais en tant que clients des banques.
Une incitation à voler
Il est à noter qu’aucun processus inverse n’est prévu. Comme après le pillage massif des comptes publics pour renflouer les banques lors de la « crise » (sic), rien n’a été remboursé, les banques n’auront aucune obligation (et ne le feront certainement pas d’elles-mêmes), après avoir été renflouées et avoir renoué avec les bénéfices grâce à l’argent volé à ses clients, à rembourser les clients spoliés.
Les profits réalisés avant et après les faillites par les actionnaires, les dirigeants, les millions engrangés par les spéculateurs ne seront pas touchés. Couler une banque par des pratiques immorales sinon illégales s’avère donc très profitable.
Clients, actionnaires, créanciers : qui saura se prémunir ?
Officiellement, il s’agit d’un ultime recours, les banques pouvant se tourner vers les créanciers et les actionnaires. Ces derniers seront avertis les premiers des difficultés d’une banque et pourront facilement se prémunir d’éventuelles conséquences fâcheuses de la mauvaise gestion de la banque, de pratiques spéculatives scandaleuses.
Ce ne sera pas le cas des clients. Ils seront informés en dernier de la situation, trop tard. Ceux qui voudraient reprendre leur argent trouveraient alors porte close.
Chypre 2013
C’est ce qui s’est déjà produit : il ne s’agit en effet nullement d’un risque mineur. La Banque de Chypre, sur injonction de l’Union européenne (UE) et hors de tout cadre légal, a pris 47,5 % des comptes de plus de 100 000 qu’elle accueillait en 2013. L’annonce avait provoqué la panique dans l’île, de nombreux Chypriotes se précipitant dans les banques pour retirer leur argent.
En vain : l’annonce, prise en fin de semaine, n’avait pas permis de réaction des particuliers. Les jours suivants, les banques étaient restées fermées. Elles n’avaient rouvert, après douze jours, qu’une fois les opérations de ratissage des comptes trop volumineux achevées.
Oublié « l’échec » des frères Rosenblum et de Jonathan Benassaya… Orange debourse encore 100 millions d’euros pour Len Blavatnik.
http://www.journaldunet.com/media/publishers/1171381-deezer-rebondit-en-levant-100-millions-d-euros/
http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/1164225-deezer-comment-se-repartit-le-capital-et-apres-l-ipo/