Jeune Nation vous offre en exclusivité quelques extraits, en bas de page, du nouvel ouvrage de Jean-Loup Izambert et Claude Janvier : « Covid 19 : le bilan en 40 questions – Retour sur 2 ans d’infos et d’Intox »
Covid 19 : le bilan en 40 questions – Retour sur 2 ans d’infos et d’Intox – Is Edition, 300 pages, 20 €
La crise liée à la covid-19 a mis en lumière de sérieux problèmes de désinformation venant d’Internet mais aussi parfois, contre toute attente, de l’UE, de l’OMS et de la France, toutes trois mises sous pression par les lobbies de puissants groupes pharmaceutiques et cabinets de conseil. Ainsi, plusieurs informations relayées au public se sont finalement avérées inexactes ou tronquées. Plus inquiétant, certaines études scientifiques essentielles ont été ignorées et des conflits d’intérêts ont été découverts, installant un sentiment de méfiance dans l’esprit de nombreux citoyens. Face à ce manque de clarté, le journaliste Jean-Loup Izambert et l’écrivain-essayiste Claude Janvier sont allés à la rencontre de spécialistes de tous bords (médecins, chercheurs, avocats, journalistes, élus, associations…) pour apporter des réponses précises et sourcées à 40 questions que se posent les Français. Quelle est la dangerosité réelle du virus covid-19 ? Les test PCR sont-ils fiables ? Combien ont-ils coûté à la France ? Le cabinet McKinsey a-t-il contribué à élaborer le plan de vaccination en France ?
Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas favorisé les traitements contre la covid-19 ? Le port du masque est-il efficace ? Quel est le bénéfice/risque des vaccins à ARNm ? Sont-ils vraiment sans effet secondaire ? Le Passe vaccinal est-il justifié ? Comment se défendre légalement face à certaines mesures gouvernementales ? Retrouvez toutes les réponses et bien d’autres questions dans Covid-19 : Le bilan en 40 questions, ainsi que des informations pratiques et juridiques pour faire respecter ses droits dans un contexte législatif parfois abusif.
Disponible sur Furet du Nord
Extraits :
La science a pris un virage vers l’obscurantisme
Sur son site internet dédié à l’intégrité de l’information médicale (www.redactionmedicale.fr), Hervé Maisonneuve5 publie de nombreux éléments sur la manipulation de l’information jusque dans des revues scientifiques réputées. Déjà, en avril 2015, le rédacteur en chef de la revue médicale The Lancet, Richard Horton, estimait qu’« une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est tout simplement fausse.
Contenant des études avec de petits échantillons, aux effets minimes, aux analyses exploratoires invalides, et avec des conflits d’intérêts évidents, avec l’obsession de suivre des tendances à la mode d’importance douteuse, la science a pris un virage vers l’obscurantisme.»6 Cinq années plus tard, avec la pandémie covid-19 « éthique et intégrité ont été oubliées devant la précipitation pour publier », constate Hervé Maisonneuve en conclusion d’une analyse sur les rôles de revues scientifiques pendant la pandémie7.
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Qui est vraiment contagieux ?
Difficile de répondre à cette question en raison du fait que le test RT-PCR recommandé par l’OMS pour le dépistage n’est pas fiable. Dans un autre article30 publié en décembre 2020, le BMJ indique que l’« on ne sait pas non plus dans quelle mesure les personnes sans symptômes transmettent le SRASCoV- 2. Le seul test pour le virus vivant est la culture virale. Le PCR et les tests de flux latéral ne distinguent pas les virus vivants. Aucun test d’infection ou d’infectiosité n’est actuellement disponible pour une utilisation de routine31.
Dans l’état actuel des choses (NdA : août 2020), une personne dont le test est positif avec tout type de test peut ou non avoir une infection active par un virus vivant, et peut ou non être infectieuse. »32
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Comment savoir si l’on est infecté par le virus SRAS-CoV-2 ? Rien d’évident, d’autant que les symptômes sont semblables à ceux d’autres infections respiratoires aiguës (IRA) comme la grippe.
Selon l’OMS, « les symptômes peuvent être très bénins, avec une pneumonie apparente, un état fébrile/septique, et moins souvent une gastro-entérite ou des symptômes neurologiques »37. L’un des problèmes est de savoir comment distinguer une infection de la covid-19 de celle d’une autre maladie respiratoire tant leurs symptômes sont souvent similaires.
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Premier exemple de désinformation
À la fin janvier 2021, l’Insee recensait 669 027 décès en 2020 contre 613 456 décès en 2019, soit une augmentation de 55 571 décès toutes causes de mortalité confondues42. Or, au 26 janvier 2021, Santé publique France, agence du ministère de la Santé, diffusait le chiffre de « 74 106 personnes décédées de la Covid-19, dont 51 868 à l’hôpital »43. Comment l’agence du ministère de la Santé peut-elle annoncer que 74 106 personnes sont décédées de la seule Covid-19 du début de la pandémie en 2020 au début de l’année 2021 quand l’Insee recense 55 571 décès de plus, toutes causes de mortalité confondues entre l’année 2019 et 2020 ?! Cela représente quand même 18 535 personnes de plus que le recensement de l’Insee qui seraient toutes décédées pour la même période de la seule Covid-19. Impossible ! Comment la situation a-t-elle évolué entre le début de ladite pandémie – que nous situerons en janvier 2020 afin de mettre en exergue la grande curiosité des chiffres diffusés par l’agence du ministère des Solidarités et de la Santé – et le mois de mai 2021 ?
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Insee : moins de morts en 2021 que sur la même période de 2020 pendant la pandémie
À titre de comparaison, l’Insee indique dans une étude44 qu’« au niveau national, le nombre de décès totaux enregistrés à la date du 26 juin 2020 et survenus entre le 1er mars et le 30 avril 2020 est supérieur à celui enregistré sur les mêmes périodes en 2019 ou 2018 : 129 678 décès ont été enregistrés en 2020 en France (soit une moyenne de 2 126 décès par jour), contre 102 787 en 2019 et 110 843 en 2018 ». Mais, souligne l’institut pour cette période, « le nombre moyen de décès par jour est souvent important en janvier ou février, au moment des épisodes grippaux ; au cours des cinq dernières années, il a atteint un maximum en janvier 2017 avec une moyenne de 2 200 décès par jour ».
Ce qui signifie que le nombre de décès est supérieur pour cette période du 1er mars au 30 avril 2020, phénomène normal en raison des épisodes grippaux.
La maladie covid-19 n’influe donc que très faiblement sur la mortalité des mois de mars et avril 2020, en fin de saison grippale. Bien mieux : celle-ci se situe même légèrement « en dessous de la moyenne de 2017 qui affichait une moyenne de 2 200 décès par jour (moyenne de 2 126 décès en 2020) », précise l’Insee.
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D’autres extraits à télécharger : covid-19-le-bilan-en-40-questions-extrait-version-pdf