Pour mémoire, voici les dix principales règles de propagande énoncées par le diplomate britannique Arthur Ponsonby en 1928 dans son livre « Falsehood in War-time » :
- Nous ne voulons pas la guerre ;
- Le camp adverse est le seul responsable de la guerre ;
- le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service ») ;
- C »est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers ;
- L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement ;
- L’ennemi utilise des armes non autorisées ;
- Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes ;
- Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause ;
- Notre cause a un caractère sacré ;
- Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres
Source : Laurent Ozon
Toute ressemblance avec les mantras assénés à longueur de journée par les médiats menteurs français n’est bien sûr pas fortuite…
Voir :
« MENSONGES ET RUMEURS EN TEMPS DE GUERRE » de Arthur Ponsonby
Vous devriez rajouter en bibliographie et en complément l’oeuvre de Jean Norton Cru, le véritable père spirituel de Robert Faurisson, bien plus que Rassinier ou Bardèche que l’on incline à considérer comme ses inspirateurs. C’est sous son patronage et ses auspices qu’il a toujours travaillé. L’ayant pratiqué 20 ans durant (je suis d’un village à 25 km de Vichy), il m’en parlait souvent et son adresse électronique était tout uniment [email protected]. J’avais même écrit à l’instigation de Faurisson un petit travail sur Jean Norton Cru, homme discret, pudique, scrupuleux, ayant beaucoup de lettres, d’érudition (la vraie, celle qu’avaient encore certains professeurs dans l’entre-deux-guerres), jaloux des témoignages et des preuves.
Norton Cru a écrit deux ouvrages fondamentaux, « Témoins » assez volumineux et son épitomé en quelque sorte, plus accessible: « Du témoignage ». Vous pouvez encore acquérir ce dernier petit ouvrage aux éditions Allia.
Jean Norton Cru démolit justement dans son travail la propagande de guerre française durant la Première Guerre mondiale et tous les mensonges, exagérations du pire aloi en procédant à l’instar du fameux épisode narré dans un article de presse de 1915 par le soldat Péricard lors d’une attaque allemande dans une tranchée: « Debout les morts ». Maurice Barrès, le « Rossignol du massacre » a exalté ensuite ledit épisode partout dans ses tribunes. Mais le bobard de guerre le plus connu et le plus célèbre concerne bien entendu les prétendues ignominies des soldats allemands en Belgique en 1914, lesquelles consistaient à couper les doigts des petits enfants.
Nihil novi sub sole… donc!
Même si ce livre date un peu. et même beaucoup… Le sujet abordé est essentiel.
En effet, si, jusqu’au XVIIIème siècle, les seigneurs faisaient d’un certain pourcentage de leurs manants une piétaille militaire ignorant tout des motifs des combats auxquels ils participaient, la motivation des populations belligérantes, tant parmi les militaires que parmi les civils, est devenue progressivement, au fil des siècles, un élément essentiel conditionnant victoires ou défaites.
Cependant, ce sont les méthodes de motivation qui n’ont cessé de se perfectionner, à tel point qu’on ne peut qu’être affligé par l’ignorance des règles de base du maniement de l’opinion dont font preuve les élites de droite.
En témoigne une pléthore de théories toutes plus élaborées les unes que les autres, dont les auteurs ne comprennent pas qu’elles n’atteindront jamais qu’un aéropage réduit d’intellectuels aussi déconnectés de l’opinion publique qu’ils le sont eux-mêmes.
Alors que, depuis les travaux sur le « conditionnement actif » qui ont valu au psychologue Russe Yvan Pavlov le Prix Nobel en 1904, « conditionnement actif » dénoncé par un autre Russe, Serge Tchakhotine, dans « Le viol de foules par la propagande politique », tous les spécialistes de ce que les marxistes nomment ‘l’agit-prop » ont pour premier objectif de CONTOURNER LA RAISON, pour ne s’adresser qu’à ce que Jung a baptisé « L’inconscient collectif ».
L’un des exemples les plus flagrants de ce contournement de la raison par le conditionnement Pavlovien se manifestant par l’irruption relativement récente, dans les débats publics des accusation de CONSPIRATIONNISME ou de COMPLOTISME.
Termes que la méthode pavlovienne de « conditionnement associatif » a répétitivement associés à un réflexe imposé d’ironie, faisant obstacle à tout RAISONNEMENT remettant en cause la doxa politiquement obligatoire.
Comme le suggère l’ouvrage « MENSONGES ET RUMEURS » mentionné plus haut, c’est donc sur ce terrain de l’opposition au « Viol des foules par la propagande » qu’il faut porter le combat.
Un combat qui, si l’on y réfléchit bien existe depuis des millénaires. Car n’est-ce pas PLATON qui l’écrivait déjà, 400 ans avant notre ère : « La perversion de la cité commence par la perversion du langage » ?
« C’est donc sur ce terrain de l’opposition au « Viol des foules par la propagande » qu’il faut porter le combat. » Mais n’est-ce pas déjà ce que nous faisons, ou tentons de faire, avec des sites de ré-information ou d’information alternative (comme Jeune Nation) ?
Cependant, nous ne sommes et demeurons que l’Eglise des Catacombes, peu connue, peu visible, plus visible des flics chargés de la surveiller que du grand public.
Et de ce fait, quels sont nos résultats ?
Les merdias ont déjà gagné le combat de la désinformation. Depuis longtemps. Sur ce plan-là comme sur d’autres, nous arrivons après la guerre.
Je dois à Norton cru d’avoir découvert qu’Henri Barbusse, communiste, était un faux témoin décrivant des prises d’assaut de tranchées à la baïonnettes qui n’ont jamais existé (conséquence des milliers de rues, de places portent son nom !). En cela il fut un précurseur de ses coreligionnaire franco-russe Tchakhotine (et de son « viol des foules ») et Américain, Edward Bernays, tous ayant allègrement pillé et dévoyé les découvertes de Gustave Le Bon (tout comme papa Moscovici d’ailleurs). L’art du mensonge est une mine pour ceux qui savent l’exploiter
Cher GL…
En ce qui concerne les combats « déjà gagnés », comme vous dites, je vous répondrai par la célèbre citation de Clausewitz : » La victoire revient à celui qui tient le dernier quart d’heure ! »
Ce qui implique qu’une victoire n’est jamais acquise, tant que l’un des belligérants n’a pas renoncé.
Or, nous avons d’autant moins de raisons de renoncer qu’il résulte de la nullité de la plupart des débatteurs ou polémistes de droite QUE CE COMBAT N’A MEME PAS DEBUTE.
En effet, dans le cadre de la lutte contre cette perversion du langage dénoncée par Platon, rien n’a été entrepris pour nous réapproprier la sémantique – le vocabulaire, si vous préférez – confisquée par nos adversaires.
Je pense notamment à la nécessité de nous opposer à pratique dite « de l’inversion accusatoire » qui consiste à nous accuser NOUS des crimes commis par l’adversaire.
Prenons l’exemple de l’accusation de RACISME accolée évidemment à l’accusation de GENOCIDE.
QUESTION : Qui va enfin renverser l’accusation en répondant tranquillement et sans complexe que le génocide remontant à 3/4 de siècle ne concerne personne de la génération actuelle, ni même la génération de leurs parents…
Mais que le génocide qui nous préoccupe est LE GENOCIDE QUI SE COMMET SOUS NOS YEUX et contre lequel les IDENTITAIRES sont le seul obstacle, par leur volonté de maintenir ces différences de couleur, de stature, de religion, de culture, de rapport avec la nature, qui expriment pour nous toute la richesse de l’humanité.
– Quand R. Kalergi, fondateur de l’Union Paneuropéenne, dont l’Europe de Bruxelles est la continuité, préconise que « La race du futur, négoïdo-eurasienne, REMPLACERA LA DIVERSITE des peuples « …
– Quand les plus hauts fonctionnaires de ce temple de la mondialisation qu’est l’ONU, tel G. Brock Chilshom, Premier Président de l’OMS, prescrivent de : « Pratiquer partout le contrôle des naissances et le métissage en vue de créer UNE RACE UNIQUE, dans un monde unique et sous un gouvernement unique »…
De quoi s’agit-il, sinon de GENOCIDER toutes les races, remplacées par un magma humanoïde déraciné, déculturé et indifférencié ?
Et, alors qu’en toute vérité, nous disposons de tels arguments, quel homme de droite va enfin dénoncer face aux médias l’inversion accusatoire :
» OUI ! NOUS RECONNAISSONS L’EXISTENCE DES RACES, PARCE QUE C’EST LA PREMIERE CONDITION POUR LES PROTEGER DU CRIME CONTRE L’HUMANITE LE PLUS MONSTRUEUX DE TOUS LES TEMPS ET A L’ECHELLE DE TOUTE LA PLANËTE OURDI PAR L’OLIGARCHIE MONDIALISTE. »
On entend exactement la même propagande du côté russe …
Du côté russe, du côté ukrainien, certes. Mais nous sommes en France (et « pas en guerre »)…
Il n’y a effectivement qu’une question à se poser : « QUI » :
– QUI nous impose depuis des décennies la déliquescence de nos moeurs : LGBT, Gay Pride, Wokisme, théorie du « genre »… Les Russes ou les Américains ?
– QUI se permet de sélectionner à notre place et de nous imposer parmi nos politiques et nos hauts fonctionnaires des « Young Leaders » formatés au mondialisme au détriment de notre nation… Les Russes ou les Américains ?
– QUI finance les OGM dites « no borders » faisant déferler les migrants qui nous envahissent… Les Russes ou les Américains ?
– QUI s’est emparé de nos turbines nucléaires après avoir emprisonné l’un de nos cadres pour faire pression sur les responsables de notre industrie de pointe… Les Russes ou les Américains ?
« La France ne le sait pas – a dit François Mitterrand – mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs, les américains. Ils son voraces ! Ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre permanente, sans mort apparent, et pourtant une guerre à mort. »
Un pays bien gouverné n’a pas d’amis, car, tôt ou tard, les intérêts divergent.
Mais un pays a des alliés de circonstance… ceux qui combattent le même ennemi.
Et notre ennemi n’est pas le Russe !