Nous apprenons la disparition de Jean-Pierre Papadacci, ancien membre de l’OAS, militant nationaliste Français, vice-président de l’ADIMAD et cofondateur d’Amitié et Action Française. Que sa famille, tous ses proches et amis reçoivent nos sincères condoléances dans l’espérance nationaliste. Communiqué de l’Adimad, de l’Action Française et témoignage de Thierry Maillard.
Chers Amis.
Notre Vice-Président Jean-Pierre Papadacci vient de nous quitter, ce 8 mai 2023, dans la matinée, après une longue vie de combat et de fidélité.
Responsables « action » de l’OAS Sud-Ouest, son chef le Capitaine Léon Mesnier, a porté sur lui ce jugement dont nous ferons son épitaphe :
« Papadacci, alors jeune étudiant sacrifiant ses études et compromettant son avenir, était présent sur le terrain. Patron, chef et responsable, il prenait la tête d’un groupe de jeunes et de moins jeunes, particulièrement motivés et à son entière dévotion.
« Papadacci avait et a l’âme d’un chef. D’un grand courage et d’un caractère affirmé, il avait un total ascendant sur tous ses gars qu’il tenait parfaitement en mains malgré son jeune âge »
Nous vous ferons connaître par le même canal les dispositions mortuaires prévues par l’ADIMAD et par sa famille.
Le Président et le bureau ADIMAD
« Endormez-moi Seigneur dans votre paix certaine, entre les bras de l’espérance et de l’Amour », prière de la fin, Maurras
C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le rappel à Dieu de notre grand ami, l’infatigable militant nationaliste Jean-Pierre Papadacci, cofondateur d’Amitié et Action Française en 2009 aux côtés de Danièle et Gérard Pouységur, chargé de mission de l’ADIMAD, ancien membre de l’OAS.
Il n’aura cessé d’être un modèle d’extrême droiture et d’intelligence politique pour la jeunesse nationaliste.
Présent à chacun de nos grands événements, il ne cessait de rappeler à satiété l’imposture du mythe gaulliste, des partis politiques quels qu’ils soient et la nécessité du « politique d’abord ».
Nous présentons à sa famille et à ses camarades de combats nos condoléances attristées.
L’Action Française
UN SOLDAT DE FRANCE EST TOMBÉ !
Mon Ami Yvan BENEDETTI vient de m’apprendre la mauvaise nouvelle : notre Ami Jean-Pierre PAPADACCI s’en est allé pour le paradis des guerriers dans son denier vol d’oies sauvages.
C’est le cœur serré que je vais vous parler de lui en essayant de dresser de lui un portrait fidèle.
Jean-Pierre PAPADACCI est né en 1942 à Madagascar car son père était officier dans l’Infanterie Coloniale.
C’est en Algérie puis en Provence qu’il va grandir et devenir très jeune un militant et un cadre du MJN le Mouvement JEUNE NATION des frères SIDOS, Les Amis De Pierre Sidos.
De Toulon à Aix-en-Provence, de Marseille à Nice, il organisa des groupes et sections de militants nationalistes de 1957 à 1967 avec Jeune Nation, le Parti nationaliste puis la FEN Fédération des Étudiants Nationalistes, puis Occident. Des groupes militants qui furent mème activistes pour l’Organisation, puisqu’il dirigeait à à peine 20 ans 300 militants et activistes des jeunes de l’Armée Secrète, et qu’il en perdit plusieurs abattus par des barbouzes gaullistes (Jean FEIGNA et un dénommé FREDERICKSEN …).
Toute sa jeunesse et toute sa vie il fut un professeur d’énergie formant à la doctrine à l’action et à l’esprit du nationalisme le plus intransigeant ses troupes formidables qui affrontèrent les dockers CGT sur le port de Marseille en pleine guerre d’Algérie, les polices et barbouzes du SAC gaulliste et les gauchistes CFDT tels que la baudruche Philippe SÉGUIN à l’IEP d’Aix.
Au-delà de ses actions d’éclat et de ses coups de main formidables, Jean-Pierre, alias JPP ou PAPADAX était un bloc d’honneur et de fidélité à la doctrine et à l’esprit nationaliste le plus pur, il était intransigeant sur les principes, il pouvait se fâcher pour un mot, car il ne souffrait pas l’à peu près en matière d’idée politiques, fidèle en cela à son maître martégual …
Après un début de carrière au Maroc il revint en France 🇫🇷 dans les années 70 pour y enseigner l’Histoire et la Géographie à Toulon.
Dans les années 60 en plus de l’activisme pur il avait développé pour la FEN un formidable réseau de presse nationaliste tissé dans toutes les villes et départements du Sud-Est, et ce même au-delà avec la revue Nation Occident jusqu’en 67/68.
Après son retour en France il continua à regrouper les militants nationalistes dispersés après la guerre d’Algérie.
Il fit aussi un formidable travail de mémoire et d’histoire autour des exilés et condamnés pour l’Algérie Française avec l’ADIMAD avec ses amis de combat Jean-François COLLIN et Philippe Chiaverini. Organisation de réseaux, de réunions, édification de stèles en mémoire des martyrs de l’OAS, et un énorme travail éditorial avec Mémoires d’Empires sur les bienfaits de la colonisation française et La Défense de nos derniers confettis d’empire à travers nos Outre-Mer.
Il est dur d’être exhaustif pour résumer son œuvre militante tant il a pu organiser de choses jusqu’au bout de ses forces, malgré la maladie qui le rongeait depuis presqu’une dizaine d’années.
Il a notamment contribué à créer le Comité Amitié et Action Française dans le Sud de la France pour sauver l’honneur de la véritable Action française.
Il conseilla aussi discrètement l’Œuvre française puis le PNF et le Mouvement LES NATIONALISTES de Pierre SIDOS et Yvan BENEDETTI dont il fut toujours proche et de bon conseil face à la répression du Système toujours plus virulente.
Il était résolument une figure du Mouvement et il continuait toujours à dispenser d’excellents conseils aux militants les plus engagés et les plus exposés avec une bienveillance et une Amitié jamais démentie.
Depuis 30 ans, avec Yvan Benedetti nous gardions un contact quasi permanent avec celui que nous considérions depuis la mort de notre regretté Pierre SIDOS comme le régent du nationalisme des nationalistes.
Nous l’avions connu à l’été 1993 lors d’une réunion des anciens de l’Organisation dans le Vaucluse, au Barrou. Puis avec son aide nous avions relancé le journal Jeune Nation et continué l’aventure avec l’aide de ses multiples réseaux militants et amicaux.
Son avis avait souvent l’avantage de la rectitude doctrinale et de la bienveillance amicale, le bon sens paysan et la rectitude militaire.
C’était un Chef, un Ami et un Frère d’Arme comme on en rencontre peu au cours d’une vie militante.
Il était la mémoire vivante incarnée du Mouvement nationaliste depuis plus de soixante ans.
Nous présentons à ses deux filles, son frère, sa sœur et toute sa famille nos plus sincères condoléances attristées.
Jean-Pierre PAPADACCI PRÉSENT !
Thierry Maillard
Merci à la rédaction de Jeune Nation pour avoir ainsi reconstitué l’exceptionnel cursus militant de Jean-Pierre Papadacci. Et merci à Thierry Maillard.
Thierry a – hélas ! – raison sur un point : Dans toute une vie de militant, on n’a pas la chance de croiser la route de plus d’une demi-douzaine de militants et de chefs de cette carrure.
Et encore… l’époque des combats auxquels il a participé était une époque très sélective par l’acceptation des dangers encourus. D’où l’émergence de chefs tels que lui.
Mais combien de « Papadacci » aujourd’hui ?
Combien de jeunes capables de mettre leur avenir entre parenthèses pour se consacrer au bien commun et accepter tous les risques ?
C’est de la réponse à une telle question que dépend l’avenir de notre peuple.
Combien de « Papadacci » pour assurer notre avenir ?
Combien de « Papadacci » pour que VIVE LA FRANCE ?