Quand ce numéro paraîtra, Bocage aura probablement cessé d’émettre. Depuis des années, une personne et son conjoint (je ne suis nullement mandaté pour révéler leur identité) adressaient sur la toile, jour après jour, des informations touchant à la recherche historique sur la Seconde Guerre mondiale, venant d’une multitude de sources situées partout dans le monde. Un travail de Romain mené avec conscience, curiosité, discernement et régularité. Six mille messages ont ainsi été envoyés, un millième tout rond de six millions. Un corpus irremplaçable à la disposition des esprits que la chose intéresse. Cette tâche fut accomplie avec une discrétion exemplaire et un recul louable — je me souviens d’une ironie légère (mais non agressive) envers Robert Faurisson, par ailleurs reconnu comme l’un des piliers du révisionnisme. En outre, Bocage n’était jamais avare d’un conseil, d’une information complémentaire, ou même d’un coup de main : ainsi bénéficiai-je d’une relecture amicale et gratuite de deux de mes livres, car chacun a ses talents, j’écris facilement, mais je ne me relis pas toujours assez. Merci donc, merci mille fois, à Bocage, et bon repos sous ses ombrages.
Bocage sera remplacé à la rentrée, mais ce départ est l’occasion de se demander où en est la réflexion sur le récit de la Seconde Guerre mondiale en général et sur le sort qu’y ont suivi diverses communautés juives en particulier. A plusieurs reprises, le professeur Faurisson a estimé que la question était intellectuellement tranchée, et que « la victoire du révisionnisme » était acquise. Il convient cependant de noter que, sur le plan pratique, les choses sont différentes. Ainsi vient-il de se faire condamner en tant que “faussaire” de l’histoire par un tribunal à Paris — pour la première fois depuis qu’il travaille sur la question (RIVAROL reviendra sur cette affaire). Sans doute le jugement n’est-il pas définitif, sans doute les arguments produits par l’accusation et retenu par le juge peuvent-ils être réfutés, sans doute encore n’est-ce pas à la justice de décider de ce qui est vrai et faux en histoire, ni de sonder les intentions (un “faussaire” trompe avec l’intention de tromper) d’un chercheur : mais le fait est là, pratiquement, la justice française condamne le révisionnisme et l’un des phares du révisionnisme. En même temps, d’ailleurs, un autre révisionniste célèbre, Vincent Reynouard, a dû s’exiler au Royaume-Uni pour échapper à la prison.
L’histoire n’a pas que ses faussaires ou prétendus tels, elle a aussi ses mandarins. Mais qu’est-ce que l’histoire ? Pour Patrick Boucheron, professeur au collège de France et coordinateur des travaux des 122 historiens qui ont collaboré au must actuel de la gauche éclairée, l’histoire mondiale de la France, qui a pour intention explicite de s’attaquer à “l’identité” de notre pays et d’en raconter l’histoire d’un point de vue non français, « l’histoire est une science, comme les mathématiques et la physique ». Boucheron a choisi exprès des sciences dites “dures” comme terme de comparaison pour bien convaincre son public que « l’histoire, c’est pas une opinion », et que nous devons en admettre les conclusions sans discussion.
Cette définition implique que l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en général et des vicissitudes des juifs entre 1939 et 1945 en particulier n’a pas été écrite et qu’elle est à peine commencée. Elle est arrêtée depuis 1990, la loi Gayssot interdisant sous peine de sanction pénale de contester un récit fixé par le tribunal militaire international de Nuremberg : c’est un fait juridique, une obligation morale peut-être, mais cela soustrait un moment de la vie des hommes à la critique et interdit donc de le soumettre à la méthode scientifique, a fortiori aux exigences des sciences dites “dures”.
En conséquence, même si le professeur Faurisson estime la question intellectuellement tranchée et la victoire des révisionnistes totale, la controverse scientifique est bloquée par la loi et les révisionnistes sont en fuite ou condamnés. Comment sortir de cette situation désagréable et faire avancer le Schmilblick ? J’aperçois pour ma part deux moyens : donner de l’histoire une définition moins ambitieuse (ou moins totalitaire) que ne le fait le professeur Boucheron, et trouver des détours pour aborder la question de la Seconde Guerre mondiale, dans son ensemble et dans ses détails.
Affirmer que l’histoire est une science comparable à la physique ne résiste pas en effet à l’examen. Prenons le cas particulier de la vie des juifs européens entre 1939 et 1945. Si l’histoire était une science comparable à la physique, l’analyse physique et chimique des chambres à gaz des « camps de la mort » serait au cœur du récit de l’extermination des juifs, et 34 éminents historiens n’auraient pas pu signer en février 1979 dans le Monde les phrases suivantes à propos de la “Shoah” : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu ». La solennité de l’injonction n’en masque nullement l’absurdité. Un physicien qui observe un phénomène et affirme son existence se demanderait au contraire ce qui le rend possible.
Au reste, les anciens Grecs, qui ont donné naissance aux sciences que nous connaissons, ne rangeaient pas l’histoire dans leurs rangs : ils l’incarnaient par une muse, Clio, sœur d’autres muses, comme celle de la danse ou de la musique, créatures pleines d’enchantements, exerçant le plus grand pouvoir sur les hommes, mais non assujetties au carcan de la raison. Ce qu’on appelle communément l’histoire aujourd’hui ne dément pas cette origine : elle est d’une grande puissance sur l’esprit et le cœur des populations, elle leur dicte leur politique et leur morale, mais elle s’affranchit pour ce faire des disciplines de la science.
Il existe cependant des chercheurs qui travaillent patiemment, honnêtement, sur tel ou tel détail de l’histoire : aussi l’Histoire ne peut-elle être décrite comme un ensemble homogène. On pourrait la définir comme un art parfois fallacieux, toujours difficile, qui, dans le meilleur des cas, utilise autant que faire se peut les arguments de la raison et les méthodes fournies par la science pour affiner et améliorer le récit des actions des hommes dans le monde. Celles-ci, à défaut d’être des objets de science, deviennent alors l’occasion d’une observation précise.
Ainsi, bien que l’histoire ne puisse dire toute la vérité, comme le croit naïvement (?) Patrick Boucheron, peut-elle nous éloigner de plusieurs erreurs, par le soin que nous mettons à vérifier les sources, critiquer les témoignages, rejeter les fausses preuves, cultiver l’exactitude et révérer la chronologie. C’est en cela, en dehors de toute considération sur leurs opinions, que des Faurisson, Graf, Mattogno, Varela, ont été utiles : leur critique a permis d’améliorer le récit de la Shoah. Raul Hilberg lui-même l’a dit. Or c’est une sommité de la chose, l’auteur de la destruction des juifs d’Europe, qui, selon Wikipédia, « constitue une somme, un ouvrage de référence sur l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ». Quelqu’un qui souhaite faire progresser le récit de la Seconde Guerre mondiale doit donc obligatoirement intégrer dans ses sources et sa réflexion les travaux des révisionnistes, même s’il les nomme “négationnistes” et les tient pour des « faussaires de l’histoire ».
Maintenant, l’autre condition nécessaire pour faire avancer l’histoire des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est de trouver un détour pour l’examiner : en effet, par définition, il ne saurait y avoir aujourd’hui de débat historique sur les faits puisque la vérité acceptable est fixée par la loi. On ne peut donc passer que par les marges, ne parler que de ce qui est dicible. C’est en partant de cette condition nécessaire qu’Akribeia vient de publier trois études. Deux d’entre elles font un détour par le complotisme (Révisionnisme contre complotisme, de Rémi Perron, et Notes sur l’extermino-complotisme et le révisionnisme, de François Fradin, qui s’appuie sur le précédent pour pousser la réflexion), le troisième par la démolition d’une historienne exterminationniste (Deborah Lipstadt et l’holocauste, de Germar Rudolf).
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Hannibal
Je crois qu’il sera difficile de dire le travail fourni par BOCAGE !Tout commentaire serai incapable d’évaluer ce travail à sa juste valeur . Bravo et toute notre affection aux » BOCAGES » , affection qui comme la VERITE ne peut que grandir
A.D.
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