Deuxième partie de l’article Un temps de troubles et de tempêtes (I), par André Gandillon.
Le nationalisme de Trump
Mais pour rétablir la puissance des Etats-Unis, Trump va prendre des mesures qui ne seront pas nécessairement compatibles avec notre intérêt national, c’est peu de le dire. La faible considération qu’il affecte envers nos Etats d’Europe – et qui se comprend lorsque l’on observe avec effarement la médiocrité de leurs dirigeants déjà évoquée – laisse mal augurer de l’avenir.
Nous lisons, entendons « Trump le pacifiste ». Rien n’est plus faux. Certes, ce n’est pas un belliciste comme les « néo cons ». Il veut rétablir la puissance de son pays, si possible autrement qu’avec la politique de la canonnière, en recourant à l’arme des tarifs douaniers et de l’intimidation au moins verbale, à celle du commerce (il est un homme d’affaires) mais qui n’exclut pas à terme une politique beaucoup plus violente. Bien qu’il parle beaucoup et tienne des propos qui partent dans tous le sens, parfois contradictoires, il apparait qu’il s’inquiète de ce que le dollar perde sa primauté et il menace les BRICS qui voudraient mettre celle-ci à mal. Cela dit, une telle politique est à terme vouée à l’échec et le seul moyen pour les Etats-Unis de sauver les meubles est de mener une politique pragmatique, tenant compte, que cela lui plaise ou non, de la réalité. Le fait que Marco Rubio, le nouveau ministre des affaires étrangères états-unien a reconnu la multipolarité de l’ordre planétaire en cours de mise en place est un signe en ce sens. Les BRICS, dont le PIB dépasse celui du G7 et dont les échanges mutuels ne cessent d’augmenter, financent ceux-ci en recourant à leurs monnaies nationales et inévitablement la part du dollar va se réduire dans les changes internationaux. Il leur faut créer une monnaie commune et ces pays vont élaborer un système de compensation financière qui permettra de mettre en place un système monétaire international plus équilibré, en rapport avec la multi polarisation du monde. Surtout, il s’adossera à l’or et, en période de panique, la « relique barbare » dont parlait Keynes sera un refuge face à un dollar totalement déprécié mais aussi inquiétant par le seul fait des conséquences judiciaires attachées à son usage extraterritorial.
Comment Trump et son équipe vont-ils réagir ? En s’adaptant intelligemment ou en jouant la politique de la force ? L’avenir va nous l’apprendre.
En ce moment, il apparaît que Trump recherche la paix avec la Russie. Ou plus exactement, à désengager les Etats-Unis d’une affaire qui ne leur rapporte rien et coûte beaucoup, sinon à fonds perdus. A la limite, que la guerre continue, cela ne semble pas le déranger, mais à condition qu’il n’y soit plus partie prenante. Là encore, c’est du pragmatisme : il est évident que la Russie a gagné, d’une part sur le terrain et d’autre part économiquement en résistant victorieusement aux sanctions qui devaient la détruire. Mais si la Russie avait été en difficultés, il n’en aurait certainement pas été de même : remémorons-nous les sanctions qu’il avait prises à son encontre lors de son précédent mandat. Des idées qui circulent à Washington laissent bruire que l’Otan pourrait se replier sur ses limites de 1997, ce qui pourrait satisfaire l’un des demandes de Poutine qui font partie des buts énoncés lors du lancement de l’Opération spéciale en 2024. Trump est avant tout préoccupé par la montée en puissance de la Chine et pense que l’ennemi principal est cette dernière et non pas la Russie qu’il rêve de détacher de l’Empire du Milieu. C’est vraisemblablement illusoire, les Russes n’ayant plus confiance dans les Occidentaux. Comme l’a déclaré avec raison Sergueï Lavrov, quelle que soit l’administration aux affaires à Washington, la politique des Etats-Unis conservera la même direction et rien ne changera au fond. Et les négociations qui se profilent porteront bien au-delà de la seule question de l’Ukraine et viseront à redéfinir un cadre des relations internationales à l’échelon planétaire, ce qui est de bon sens.
L’Occident face au reste du monde
Quel avenir pour les relations entre ces puissances planétaires, Etats-Unis, Chine, Russie, mais aussi Inde ? Là encore, les Etats-Unis peuvent choisir la confrontation. Au lieu de traiter avec la Chine, ils peuvent vouloir l’abaisser, la brider pour rester les seuls maîtres. C’est ce qui apparaît lorsque le gouvernement américain veut empêcher les exportations de microprocesseurs vers la Chine, domaine où celle-ci est en retard. Pourtant, là encore, c’est contre-productif : cette situation ne fait qu’inciter Pékin à mettre les bouchées doubles sur la recherche et dans ce secteur, la Chine est en train de rattraper son retard. Pour l’avenir, les Etats-Unis, en dépit de la volonté – normale – de Trump de réindustrialiser son pays et de faire en sorte qu’il maintienne sa supériorité dans des domaines stratégiques, sont en situation de faiblesse : leur système d’instruction s’effondre… comme en France d’ailleurs. Le nombre des ingénieurs sortant chaque année des écoles stagne autour de 240 000. En Chine, le nombre est passé de 150 000 à plus de 400 000 en un quart de siècle. La Russie, avec 400 000 ingénieurs par an, dépasse à elle seule tout l’occident réuni. De plus, l’attractivité des Etats-Unis faiblit et le flux des cerveaux étrangers venant s’y installer faiblit. D’ailleurs, le retard en technologie militaire des Etats-Unis par rapport à la Russie montre bien les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Tout cela doit être pris en compte. Autre indice du « mal américain » : la diminution de l’espérance de vie. C’est toujours le signe d’un pays mal en point : c’était le cas de l’URSS dans ses dernières années.
Présentement, les media occidentaux et particulièrement en France, daubent les problèmes économiques de la Russie, notamment l’inflation. Celle-ci est certes, élevée, de l’ordre de 9%. Mais la cause principale en est la surchauffe de l’économie et la pénurie de main d ‘œuvre qui en freine la croissance. Les salaires tendent à monter par la loi de l’offre et de la demande. Cependant, cela apparaît temporaire, dans la mesure où, au cours de l’année 2025, de nombreux investissements productifs lancés en 2023 vont entrer en service et formidablement augmenter les capacités de production de la Russie. L’automatisation des procédés industriels, sur laquelle un effort particulier a été entrepris, va y concourir, sachant que toutefois, l’automatisation provoque des rigidités en termes de souplesse production. Par ailleurs, les recherches sur l’IA sont aussi fortement encouragées et les effets se feront sentir dans les années à venir. Les industries des Etats de l’U.E. font malheureusement pour nous, piètre figure en comparaison. Et, pour fixer les idées, la Russie, en termes de parité de pouvoir d’achat, seule manière correcte d’apprécier la force des économies nationales, est actuellement la quatrième puissance économique du monde et non pas ce pays « avec un PIB équivalent à celui de l’Espagne », comme nous l’entendons encore trop souvent.
Il peut aussi y avoir une tentative de Trump de partage du monde : ses propos sur l’annexion du Groenland par exemple, peuvent plaider en ce sens. Il pourrait y avoir un marché du style : vous me laissez faire ce que je veux en Amérique, vous faites ce que vous voulez en Ukraine et la Chine fait ce qu’elle veut avec Taïwan. Reste à savoir s’il ne rencontrera pas d’obstacles intérieurs à ce marchandage. Et s’il s’aperçoit que ses rêves de séparation de la Chine et de la Russie, de cassure des BRICS ne fonctionnent pas, il peut très bien reprendre la ligne explicitement belliqueuse propre aux Etats-Unis qui ont passé le plus clair de leur existence à être en conflit avec quelque Etat de la planète. En outre, Trump n’aura peut-être les coudées franches que durant deux ans, jusqu’aux élections de mi-mandat, si celles-ci lui sont défavorables.
Etats-Unis et judaïsme politique
Nous avons dit que Trump est un nationaliste états-unien. Mais ce nationalisme est bien particulier car il contient un volet sioniste. Nous devons remarquer que, lorsqu’il a décidé de suspendre les aides financières à différents belligérants, à commencer par Kiev, l’Etat d’Israël en a été exempté. Et de même que voici une vingtaine d’année, Ariel Sharon avait rappelé qu’ils tenaient le gouvernement des Etats-Unis et que ceux-ci le savaient, nous pouvons nous demander qui, de Netanyahou ou de Trump, a l’ascendant sur l’autre. Et l’AIPAC, l’organisation juive toute puissante aux Etats-Unis a revendiqué avoir fait élire la majorité des députés à la Chambre des représentants. Notons toutefois que Juifs comme les Etats-Uniens ont en commun ce que nous pourrions appeler une rationalité talmudique, à savoir un sentiment de supériorité natif et un esprit de domination donné de manière prédestinée, qui développent une hubris qui ne peut apporter aucun apaisement dans le monde.
En fait, il est à se demander si les adeptes les plus farouches du sionisme ne se trouvent pas chez les chrétiens américains lorsque l’on voit leur fanatisme pro-israélien. Nous sommes loin des premiers sionistes qui étaient des socialistes et des kolkhoziens, comme le montrent leurs kibboutzim.
Là encore, que va faire Trump ? Son idée de déportation des Palestiniens de leur terre de Gaza ne laisse pas bien augurer de l’apaisement du Proche-Orient. Néanmoins, va-t-il rechercher à calmer le jeu dans cette région – le fait que Poutine a été sollicité pour jouer les entremetteurs avec l’Iran pourrait aller en ce sens – ou va-t-il la dynamiter, portant le conflit contre l’Iran, lequel trouverait alors, vraisemblablement l’appui de la Russie, sinon de la Chine ? Autant d’inconnues dont certaines peuvent laisser envisager le pire.
Sur cet aspect des problèmes internationaux, il est loisible de se demander comment se positionne la Russie. Quelle est l’emprise du judaïsme politique sur la classe dirigeante russe ? Car il existe une conception messianique visant à créer un gouvernement mondial à partir des centres du monde anglo-saxon. Mais il existe aussi une conception plus subtile visant à parvenir au même résultat avec souplesse en tenant compte des différentes plaques tectoniques civilisationnelles dans le monde et en harmonisant leurs façons de voir. Le pouvoir russe y est-il sensible ? Y est-il converti ? Pour le moment, les sanctions économiques ont donné à la Russie la possibilité de s’affranchir du système financier et banquier mis en place depuis le XVIIIe siècle par la City londonienne puis développé par l’axe City Wall Street et il y a une occasion à saisir pour s’en séparer définitivement.
Il est au moins un point commun entre Trump et Poutine : le respect de principes issus de la loi naturelle. Et tout se passe aux Etats-Unis comme si ce que Alexandre Zinoviev appelait la « supra société occidentale », autrement dit la caste mondialiste, connaît une dissidence en ce sens qu’une partie d’entre elle a compris que le mondialisme centré sur les Etats-Unis, ceux-ci étant instrumentalisés à cette fin, allait à l’encontre de l’intérêt des Etats-Unis eux-mêmes et qu’elle s’est révoltée contre les extravagances destructrices que sont le wokisme et autres délires. Ce qui fait que les « non-dissidents » de cette supra société se sont repliés sur l’Europe, expliquant le fait que les dirigeants des Etats d’Europe, exceptés le Slovaque Fico et le Hongrois Orban, tentent de tenir la dragée haute à Trump. Et gageons qu’il ne serait pas surprenant que certains ourdissent des projets visant éliminer Trump, véritablement dérangeant pour eux.
Toutefois, que va-t-il se passer en cas de « paix » signée entre Washington et Moscou ? Le fait que Poutine ait proposé de vendre des terres rares aux Etats-Unis (ce qui n’a rien de mal en soi et relève des échanges internationaux) mais aussi de permettre aux entreprises américaines de venir les exploiter conjointement aux Russes ne peut que nous interroger car la Russie peut très bien s’en charger seule. Et quelle réciprocité ? Est-ce une manœuvre diplomatique ou bien une intention sincère ? N’oublions jamais que la Russie a toujours été partagée entre ceux qui sont sensibles aux mirages de l’Occident (ce qui pouvait se comprendre du temps de Pierre le Grand) et ceux qui veulent choisir une voie proprement russe. Déjà, au milieu du XIXe siècle, le philosophe et critique Bielinski s’en inquiétait. Quant à Trump, il paraît relever de cette seconde vision des choses pour l’unification du monde. Mais là encore, restons attentifs et observons plus que jamais.
Le marigot d’une Europe marginalisée
Dans tout cela, il est clair que les Etats d’Europe sont hors du processus en cours. Ils sont même exclus du règlement de la question ukrainienne par Trump et Poutine. Il faut dire que lorsque l’on abandonne sa souveraineté en s’alignant sur les postions du suzerain, en l’occurrence Washington, on ne compte pas. On ne compte plus. Avec des politiciens nullissimes, la situation ne peut qu’empirer.
Dans l’immédiat, il faut toutefois se rendre compte que l’oligarchie mondialiste dégénérée, sataniste, ayant perdu le pouvoir à Washington et subissant la guerre éclair que lui livre Trump, s’est réfugiée à Bruxelles et dans nombre de capitales d’Europe où elle trouve abri auprès des oligarchies locales dégénérées et ennemies de leurs propres peuples. La volonté explicite de dominer la Russie y demeure intacte. En janvier 2025, un « pacte centenaire » entre le Royaume uni et l’Ukraine a été signé. Ne prenons pas cela à la légère. Sauf à âtre stupides, les dirigeants britanniques, cornaqués par la City et les cercles mondialistes qui y gravitent s’inscrivent dans la durée, celle d’une lutte séculaire contre la Russie, lutter commencée dès le règne d’Alexis Ier Romanov au XVIIe siècle, lorsque celui-ci a pris des mesures pour que son pays échappe à l’emprise des compagnies commerciales anglaises. Cela signifie qu’il est des membres de l’oligarchie mondialiste qui ne renonceront jamais à détruire la Russie. L’affaire des terres rares évoquée précédemment n’est pas anodine. Notons toutefois cette « curiosité » : alors qu’il ne les possède plus, pour l’essentiel, Zelensky les a vendues aux Anglais, avant de discuter de les vendre aux Américains qui ont semble-t-il compris que ces richesses, Zelensky ne les possédait pas, ou plus. Ça fait beaucoup ! Mais Londres, bien que devenue l’ombre de ce que l’Angleterre a été, croit toujours en son étoile et a pris des gages pour l’avenir, même lointain et ne manquera pas de l’exciper dès que l’occasion s’en présentera. Cet aspect du conflit ukrainien n’est d’ailleurs pas des moindres : les intérêts économiques prédateurs sont peut-être dans l’immédiat la partie immergée de l’iceberg dans ce conflit : terres agricoles achetées par Bill Gates, par Blackrock, Vanguard, laboratoires pharmaceutiques aux expériences louches (un militaire russe a payé de sa vie le fait d’avoir dénoncé cela) etc.
Si nous ne pouvons savoir comment l’avenir va se dérouler, il est un aspect du conflit ukrainien qui ne se discute pas et qui ne laisse pas d’inquiéter : il s’agit vide démographique en Ukraine. Il s’agit d’un sujet qui n’est jamais abordé, mais qui est d’importance : le territoire de l’actuelle Ukraine est en grande partie vidé de son peuplement. Près de la moitié de la population a quitté le territoire. Combien vont revenir à l’issue du conflit qui arrivera tôt ou tard ? Il y a un vide démographique au cœur de l’Europe centrale et il y a lieu de s’inquiéter de cela dans la mesure où la nature a horreur du vide. C’est un problème majeur pour l’avenir. Si la Russie garde la main sur ces territoires, il est à penser que tout sera fait pour préserver un peuplement d’origine européenne. La politique actuellement menée par Moscou plaide en ce sens, en dépit de nombreux trous dans la raquette. Mais si les dirigeants de l’oligarchie occidentale gardent la main, ne serait-ce que sur une partie de la steppe ukrainienne, la situation pourrait devenir grave car, en ennemis du monde Blanc, ils n’hésiteront pas à organiser, à l’instar de ce qu’il font en Europe occidentale, à importer de la main d’œuvre extra européenne, facilement corvéable et à créer un abcès nouveau et majeur au cœur du continent européen, avec toutes les conséquences qui en résulteront.
Les peuples d’Europe, avons-nous dit, sortent de l’histoire. Le processus a été enclenché avec les coups de feu de Sarajevo dont un faisceau d‘indices pourrait laisser entendre qu’il a été pensé dans des cercles très fermés (cf. les ouvrages de Gerry Docherty et Jim MacGregor Les origines secrètes de la première guerre mondiale, Ed. Nouvelle Terre). La « paix » de 1919, ignorant cette vertu de charité qui a tant fait pour la grandeur de notre civilisation, a été fondée non pas sur l’amour de Dieu mais sur la vengeance. Pourtant, cette vertu de charité, dont un saint Bernard de Clairvaux s’est fait le chantre au XIIe siècle, siècle de grandeur pour l’Europe chrétienne, n’est en rien une faiblesse et ne signifie pas renier ce que l’on est, ni négliger, ni trahir ses intérêts propres. Bien au contraire. Les traités de Westphalie, le Congrès de Vienne, sans nier les rapports de force inhérents à la nature du monde, ne l’avaient pas ignorée et c’est l’une des raisons principales qui leur a permis de fonder un ordre européen durable séculairement. Ainsi, les traités de 1919, pour avoir ignoré cela, n’ont en fait institué qu’un armistice de vingt ans et 1945 a sonné le glas, pour une durée indéterminée, d’une voie autre que celle de la soumission au magistère mondialiste avec pour bras armé la puissance financière transnationale, cela indépendamment des critiques que l’on peut formuler envers ses défenseurs et que nous ne pouvons aborder ici. L’ordre international issu de 1945, pour être fondé sur des principes chrétiens falsifiés, est un ordre empoisonné dont nous éprouvons en permanence les effets destructeurs. Les Russes, qui ont mené un combat pour eux vital durant cette guerre, ne sont semble-t-il pas prêts à comprendre la totalité de cette réalité. Néanmoins, pour renaître, il sera nécessaire aux peuples de civilisation chrétienne et européenne de sortir de la terre promise de Nuremberg, si bien explicitée par Maurice Bardèche.
Pour le moment, l’oligarchie démocratique, installée aux affaires depuis cette date, est néanmoins en difficultés croissantes. La césure entre celle-ci et les peuples s’élargit. Ses mensonges, ses menées anti nationales font grandir aux yeux d’un nombre croissant de personnes, même si elles saisissent mal les tenants et les aboutissants du problème, une délégitimation qui à terme menace leur existence même. Mais elle semble aveugle. Pourtant, le vice-président américain Vance leur a donné un avertissement lors de la conférence de Munich. Or, au lieu d’en faire une source de réflexion, salutaire ne serait-ce que pour elle-même, cette oligarchie s’est emportée contre Vance. La ligne défendue par l’ancien commissaire bruxellois Thierry Breton est plus que jamais celle suivie par la politicaille régimiste et bruxelloise, à savoir qu’au nom de la défense de la démocratie, il faut instaurer la censure et interdire les partis politiques qui remettent en cause leur pouvoir. Nous le voyons en Roumanie où le candidat « populiste » Câlin Georgescu, autrement dit, un candidat qui refuse les dérives wokistes satanistes, de bellicisme anti russe, a été non seulement invalidé en tant que candidat arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle en décembre 2024 mais arrêté et placé sous contrôle judiciaire le 25 février 2025. Et, selon ce même Breton, l’AfD allemande, qui défend des postions voisines de celles de Georgescu aurait été promise au même sort si elle avait gagné les élections législatives du 23 février !

Reste à savoir si Vance tiendrait des propos aussi favorables à la liberté d’expression si d’aventure quelque candidat ou parti, ayant une chance d’arriver aux affaires, tenait un discours critiquant le sionisme…
Quoi qu‘il en soit, sachons que pour les nationalistes fidèles à la tradition millénaire des peuples dont ils sont issus, les temps à venir vont être ceux d’une répression accrue à leur encontre. Mais l’avenir a toujours appartenu aux minorités inaccessibles au découragement. Et après l’hiver, vient toujours un printemps.
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