Le 22 janvier 2025, Vincent Reynouard a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris. Accusé pour ses publications et vidéos jugées contraires aux lois mémorielles et liberticides, il incarne bien malgré lui le symbole d’un régime qui étouffe ses penseurs dissidents. Ce procès dépasse la simple question de la légalité de ses propos : il met en lumière une société qui emprisonne les idées lorsqu’elles ne correspondent pas au dogme officiel.
La caricature de l’accusation
Pour ses détracteurs, Vincent Reynouard est un personnage à diaboliser. On le décrit comme un antisémite haineux, un être « immonde » qui chercherait à détruire ses adversaires. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Ceux qui le connaissent ou l’ont rencontré savent qu’il est tout le contraire de cette caricature grotesque.
Vincent Reynouard est un homme calme, poli et courtois, animé non pas par la haine, mais par une quête sincère de vérité historique. Il ne souhaite nuire à personne et ne nourrit aucune animosité. Son engagement repose sur une conviction simple : la recherche de la vérité doit primer sur les interdits idéologiques.
Une justice dévoyée
Ce procès illustre une dérive alarmante de la justice française. Vincent Reynouard n’est pas poursuivi pour des actes violents ou des délits graves, mais pour des idées. Les autorités ont même mobilisé des moyens sans précédent pour le traduire devant les tribunaux : extradition d’Écosse, extension de remise européenne – habituellement réservée aux crimes les plus graves – et une volonté manifeste de le condamner à tout prix.
Lors de l’audience, le procureur a requis une peine de 18 mois de prison ferme pour deux des dossiers présentés, témoignant d’un acharnement peu dissimulé contre un homme dont les idées dérangent. En revanche, le troisième dossier a dû être renvoyé au 29 mai 2025, en raison de l’absence d’une pièce essentielle dans le dossier. Le tribunal a fixé le verdict des deux premières affaires au 19 mars 2025, une décision attendue par ceux qui suivent cette affaire emblématique.
La force du soutien populaire
Malgré les attaques et les caricatures, Vincent Reynouard n’était pas seul dans la salle du tribunal. Plus de 60 sympathisants étaient venus le soutenir, bravant les pressions sociales pour témoigner de leur solidarité envers cet homme poursuivi pour ses idées. Leur présence n’était pas seulement un acte de soutien personnel, mais un geste de résistance face à une justice perçue comme idéologique.
Ces soutiens n’ont pas seulement rempli les bancs de la salle d’audience. Ils ont montré que, malgré la diabolisation dont il est l’objet, Reynouard représente pour beaucoup un exemple de courage et d’intégrité. Après l’audience, ils se sont rassemblés pour un repas convivial, témoignant de la force de leur engagement et de leur unité dans ce combat pour la liberté d’expression.
La vérité, pas la haine
Contrairement à ce que ses adversaires voudraient faire croire, Vincent Reynouard ne prêche pas la haine. Ses conférences, vidéos et publications n’attaquent ni des individus ni des groupes. Ce qu’il remet en question, ce sont les récits historiques officiels, non par provocation, mais par conviction intellectuelle. Il défend le droit de poser des questions, d’examiner les faits et de débattre librement.
Une société en contradiction avec ses principes
Cette affaire met en lumière une contradiction criante. La société française, « héritière des Lumières » et de « la Révolution », aime à se présenter comme « la patrie des droits de l’homme », un modèle de liberté, d’égalité et de tolérance. Pourtant, elle consacre une énergie démesurée à traquer et condamner ceux qui osent penser autrement. Plutôt que de se confronter aux idées dissidentes sur le terrain du débat, elle mobilise tribunaux, lois et procédures pour écraser les opposants intellectuels.
Une société qui prétend défendre la liberté tout en emprisonnant ceux qui l’exercent n’est pas fidèle à ses valeurs : elle les trahit. Elle dépense un temps précieux à censurer au lieu de construire, à punir au lieu de répondre. Cette obsession de la persécution des voix divergentes révèle moins une force qu’une faiblesse : l’incapacité à défendre ses récits autrement que par la répression.
Abroger les lois qui étouffent la liberté
Les lois mémorielles, ainsi que celles qui restreignent la liberté d’expression, de réunion et de manifestation, doivent être abrogées. Ces législations ne protègent pas la mémoire : elles musellent le débat. Elles n’assurent pas la paix sociale : elles divisent. Elles ne défendent pas la vérité : elles la figent dans une version officielle, intouchable et incontestable.
Ce n’est pas par la répression que l’on défend la vérité, mais par le dialogue.
Un modèle de courage politique
Vincent Reynouard, malgré les calomnies et les caricatures dressées par ses détracteurs, reste fidèle à lui-même. Il ne nourrit aucune haine, ne cherche pas à diviser, mais s’efforce d’éclairer et d’éveiller les consciences.
Reynouard est l’exemple parfait du soldat politique, celui qui ne plie jamais devant l’adversité. Face à l’ennemi, il garde la tête haute et poursuit inlassablement son combat. Son engagement et sa détermination illustrent que la résistance, lorsqu’elle est portée par des principes solides et une volonté inflexible, n’est pas seulement possible, mais absolument nécessaire.
J’avais promis que, face au tribunal, je ne me renierais pas et que j’assumerais jusqu’au bout, sans demander la moindre générosité aux juges.
Dans son compte-rendu, le journaliste Paul Conge atteste que j’ai tenu ma promesse.
Je publierai très bientôt une vidéo sur ce procès. pic.twitter.com/kxnymCZkGf— Sans Concession (@Blogue_SC) January 24, 2025
La présence de plus de soixante sympathisants venus le soutenir dans la salle d’audience démontre qu’il n’est pas seul dans cette lutte. Leur solidarité, leur force collective, témoignent d’un refus de céder face à l’injustice et d’un attachement indéfectible à la défense de la liberté contre toutes les formes de répression.
Vincent Reynouard est plus qu’un homme ; il est un symbole, une lumière dans un monde où les valeurs semblent inversées, où le bon, le vrai et le beau sont souvent tournés en dérision ou condamnés. Pour ceux qui refusent de se soumettre à la pensée unique, il demeure un modèle à suivre, incarnant le courage intellectuel et moral face à l’adversité.
Le travail de VR est irréprochable.
J’ai montré ses vidéos à des amis sans opinions politico-historiques tranchées : je ne dis pas qu’ils furent convaincus, mais qu’ils y ont trouvé de quoi douter et réfléchir. Surtout sur Oradour, très efficace.
Hélas, le « Je suis NS » ne passe pas : il est normal qu’un « nazi » fasse l’éloge des siens.
Mêler « réhabilitation » politique et analyse est une grave erreur de tactique. Si les travaux sur les camps, la guerre, etc. sont bons, le seul exposé des conclusions suffit à poser une mine. Certes, si VR avait su se cantonner à ses recherches, il aurait quand même eu des ennuis, mais moins lourds et moins précoces. Autant sortir de la tranchée en gants blancs en entraînant à sa suite des sacrifiés d’avance.
Quant à la grand vague de révélation qui va faire basculer la conscience universelle, le « messianisme révisionniste » si on peut dire, il n’y en aura pas, même avec Internet.
Même chose avec les travaux d’Hervé R., voire les idées de B. Le L. : Jeunes, intelligents, pas encore connotés, ils avaient tout pour eux, ils ont gâché leurs chances, la possibilité de faire le plus de mal à l’ennemi.
Je parle de tactique et de stratégie.
Les idées politiques sont une chose, même avec 80 ans de retard, mêmer sile monde actuel en dépend encore, il ne faut pas en rajouter, c’est contre-productif. On peut aussi refaire le monde, mais il faut considérer la fin.
Ceci n’est pas une charge contre VR, seulement un constat respectueux posté sur un site où on peut parler sans fard.
Bonjour,
Quelque soit ces opinions je n’admets pas que l’on mette qq en prison pour cela !
La France qui se considère comme un état de droit devrait s’élever contre cette situation qui ne fait que s’amplifier. Soral, Ryssen, Dieudonné, Le Lay, Bourbon, Cassandre , Doyer, les gilets jaunes, les paysans …notre pays n’est plus un pays où l’on peut s’exprimer librement et cela a un nom, c’est une dictature , d’une forme nouvelle mais une dictature tout de même et le devoir de tout citoyen est de se révolter face à un pouvoir qui bafoue ses propres lois : exemple l’article 432-4 du code pénale qui est constamment violé par ceux chargés de faire respecté la loi.
Effectivement, il est difficile de partager les convictions politiques de M. REYNOUARD. Sans entrer dans un débat où la parole n’est pas libre, on peut tout de même constater que la mortalité était beaucoup plus élevée dans les camps (quand j’étais enfant, c’est à dire avant la diffusion du feuilleton holocauste, la terminologie officielle était « de concentration », maintenant elle utilise le terme « d’extermination ») que dans les camps de prisonniers ou de STO. Il doit bien y avoir une raison tout de même. De même, la mortalité du goulag soviétique ou maoïste était élevée. Il doit bien aussi y avoir une raison. Et si c’était la même ? A y réfléchir, tous ces régimes totalitaires n’ont pas pour but la recherche du bien commun, mais la conservation du pouvoir. Il faut donc éliminer toutes les personnes talentueuses qui pourraient remplacer les dirigeants en place, peu importe l’idéologie qu’elle défend. Dans le régime actuel, la mort sociale a remplacé la mort physique. L’idéologie c’est le prétexte invoqué. Pour les NS c’était assurer la prééminence de la race aryenne (il fallait donc s’en donner les moyens en soumettant les autres ethnies), pour les communistes, c’était éliminer la « bourgeoisie » (un homme est réduit à sa seule surface financière !) pour construire le socialisme, dans les faits, un régime bureaucratique gouvernant par la terreur et pour le régime actuel c’est sauvegarder la démocratie et les valeurs (jamais définies et très fluctuantes) de la République (la majuscule fera plaisir aux frères trois points).
@momo
On nous parle 24/24 des camps de concentration nazis et jamais ou presque jamais des camps de concentration communistes.
Pour vous paraphraser, il doit y avoir une raison tout de même, non ?
La principale raison de la mortalité dans les camps du régime NS : l’interruption du ravitaillement causée par les bombardements alliés des voies ferrées à partir de 1943. Plus épidémies, etc.
Ces camps se sont aussi peuplés à cause de la guerre (ingérable situation de plusieurs millions de prisonniers.)
Annexe : dans les camps officiait une sorte d’administration parallèle, des « kapos » : truands, communistes, voire juifs, tous détenus. Pour mémoire : l’affaire Marcel Paul (il faudrait un résumé de ses exploits sur ce site) : lors d’un procés, Mr Dassault père, l’avionneur, cité par la défense, a expliqué comment il avait pu survivre, par la protection de Marcel Paul et de son administration parallèle communiste : acquittement pour le révisonniste incriminé.
Les camps de rééducation par le travail sont devenus des camps à très forte mortalité.
Les camps soviétiques avaient dès le début une finalité doctrinale : purger définitivement la société de tous les éléments qui faisaient obstacle à la réalisation du communisme scientifique. Tout cela parfaitement expliqué par Lénine, dont Staline était un disciple convaincu. De même que les purges dans le parti, destinées à le régénérer et à resserrer les rangs par l’intérêt et la terreur. C’était aussi un moyen d’utiliser une main-d’oeuvre servile (la Russie avait une solide tradition de servage, jusqu’en 1861). A quoi s’ajouta l’élimination des non-russes par déplacement et la colonisation interne par fronts pionniers obligatoires.
On a oublié le Ioulag et les Goulags, mais on commémore toujours « la Shoah » (terme religieux qui a remplacé Holocauste (inadéquat car sacrifice volontaire).
Pour en revenir à VR : il ne se dit NS que par référence à un système qui combinerait socialisme et nationalisme. Il n’est pas « hitlérien ». Mais cette distinction, qui implique une essentialisation de chacun des deux termes, est peut-être trop subtile. Or, la liberté d’expression n’existe dans aucun Etat au monde, même aux USA, car dans les faits il y a une lutte de pouvoirs et de forces.
Réhabiliter AH 80 ans après ? Qui s’en soucie ? Le mal fait depuis 1945 ne se remontera pas. Mais, et VR a raison de ce point de vue, Internet voit se développer la « contre-info » révisonniste comme jamais (vidéos, podcasts, messages…). Conclusion : Les études sérieuses portent en elles-mêmes leur efficacité sans qu’on ait besoin d’en rajouter. Rectifiez les faits, les lecteurs en tireront la conclusion.
Dernier point, très désagréable sans doute : il y a peu, un malheureux qui avait distribué un tract au contenu explicitement « nazi, raciste et antisémite » (pas pire qu’un brûlot d’extrême-gauche) a été très loudement condamné. Il n’est pas le seul. Ceux qui incitent à ce genre d’actions dites « de propagande » font le jeu du système. Peut-être n’ont-ils rien à perdre, surtout s’ils sont géographiquement très éloignés. VR ne les désapprouve pas. Il pourrait, il devrait, par son autorité acquise, condamner ces actions qui renforcent l’idéologie en place en alimentant les fantasmes qui la nourrissent.
Qu’en pense-t-il ?
Un principe dans la Résistance est de cloisonner.
Je ne suis plus très sûr du procès que j’évoque à propos de Marcel Paul. Par souci d’exactitude historique, je poste ceci (à partir de : archives.edf. com/ et d’autres sources) :
Le passé de résistance et de déportation de Marcel Paul est régulièrement l’objet de controverses. L’hebdomadaire du très anti-communiste Parti républicain de la liberté, Paroles françaises, publie le 27 avril 1946, un article fondé sur le témoignage d’un Anglais, CH. Burney, intitulé : « Quand les communistes régnaient à Buchenwald ». Dans cette déclaration aux faux airs de pamphlet, les communistes, et à travers eux, Marcel Paul, sont accusés d’avoir laissé massacrer nombre de leurs concitoyens. Questionnaire :
« Qui est, à votre avis, ce mystérieux chef du comité communiste, ancien conseiller municipal, dont CH. Burney donne une aussi horrible description ? Pensez-vous qu’un homme contre lequel une aussi redoutable accusation a pu être portée dans un ouvrage publié puisse détenir une autorité gouvernementale sans s’être pleinement justifié ? »
Des déportés de toutes tendances témoignent en sa faveur, tel le célèbre industriel Marcel Bloch plus connu sous le nom de Marcel Dassault, l’un de ses plus indéfectibles soutiens. Le contenu de ces témoignages de défense répond bien entendu directement à celui de l’accusation, comme le montre le Livre blanc sur Buchenwald, qui reproduit des textes de soutien au responsable communiste diffamé. Julien Cain, ancien administrateur général de la Bibliothèque national, écrit ainsi : « (…) pendant notre séjour à Buchenwald, il m’est arrivé, à plusieurs reprises, de signaler à Marcel Paul, la situation de certains de nos camarades qui, à cause de leur âge ou de leur état physique, avaient particulièrement besoin d’être soutenus. Qu’il s’agît de leur procurer un travail moins pénible et surtout de leur éviter l’envoi dans un Kommando de transport (…). Soucieux en particulier, comme il était naturel, de la situation de mes collègues de l’Université, j’ai été heureux de constater que vous avez réussi, dans un grand nombre de cas, à leur éviter ce que je redoutais pour eux ». En 1954 (« guerre froide » oblige), le ministre des Anciens combattants, André Mutter, écrit ainsi à Marcel Paul que le titre de résistant ne pouvait lui être reconnu, « considérant que l’ensemble des documents du dossier établit que votre arrestation a été la conséquence d’une activité politique et non résistante ».
Mais des procédures judiciaires sont intentées à l’encontre de Laurent Wetzel, notamment par la FNDIRP. Deux procès ont lieu en 1984-1985. Cet élu de la droite républicaine (plus tard du Front national), est alors conseiller municipal à Sartrouville, mais aussi professeur agrégé d’histoire. L’affaire débute lorsqu’il écrit qu’il n’irait pas à l’inauguration de la rue Marcel Paul, car :
« Déporté à Buchenwald, Marcel Paul entra à la direction du camp. Il disposa ainsi du sort, c’est-à-dire de la vie ou de la mort, de nombreux camarades de déportation. Dans ses fonctions, il tint compte essentiellement de l’intérêt de son Parti ».
Pour ces propos, Laurent Wetzel n’est pas condamné, bénéficiant d’une position de la justice qui considère que les historiens de professions « pourront toujours bénéficier de la possibilité de prouver leur bonne foi, donc la vérité de leurs écrits ».
Ce n’est certainement pas un hasard si, en 1985, à la suite de « l’affaire Wetzel », la FNDIRP crée un prix Marcel Paul avec une dotation de 15 000 francs récompensant un étudiant auteur d’un mémoire de maîtrise (désormais relevé au master 2) consacré à la Résistance ou à la déportation. La première lauréate, Judith Vernant est couronnée en 1988. Elle dédiera ce prix à son grand-père, déporté politique décédé à Auschwitz.
L’accusation contre l’action des communistes et de Marcel Paul à Buchenwald connaît, après les procès Wetzel, quelques autres soubresauts. Comme en octobre 1986, lorsque sur France 2, Pierre Nivromont, un ancien déporté français pour faits de résistance, matricule 186140, rappelle devant les caméras :
« A Buchenwald, les communistes faisaient la loi. Tous les bons postes étaient pour eux. Quand un convoi arrivait, les communistes étaient tout de suite sortis des rangs pour être mis dans les bonnes planques (…) Marcel Paul a dit à mon père « t’es pas de chez nous, tu peux crever et ton fils avec ! »
Parmi les prises de parole à ses obsèques, on relève celles de Louis Terrenoire (FNDIRP), de Jean Lloubes (ancien déporté communiste), de l’association Buchenwald, de Robert Sheppard (ancien agent secret britannique déporté dans divers camps), des Comités internationaux des camps…
Ca, c’est pour un essai de probité.
Deuxième point : J’insiste sur la nécessité de ne pas céder aux provocations contre-productives, notamment par tracts (anonymes). Par exemple :https://www.lesoir.be/591559/article/2024-05-30/des-tracts-neonazis-dans-les-boites-aux-lettres-belges-venus-du-japon