Après 5 ans, la Commission européenne a finalement admis que les vaccins contre le Covid-19 avaient été administrés à la population sans données suffisantes sur leur innocuité, rapporte le Berliner Zeitung. Cet aveu fait suite à une question parlementaire de l’eurodéputé autrichien Gerald Hauser : « Pourquoi la Commission n’informe-t-elle pas les citoyens que l’efficacité et la sécurité des vaccins à ARNm, telles que stipulées dans le Traité, ne sont pas garanties ? »
Le 20 novembre 2020, la Commission européenne avait signé un accord préliminaire pour l’achat du vaccin contre la Covid-19 auprès de BioNTech et Pfizer. Aux pages 48 et 49 de l’accord, il est stipulé : « Les États membres reconnaissent que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin sont inconnus et que des effets secondaires inconnus peuvent survenir. »
UE : Les données complètes sur les vaccins contre la Covid-19 n’étaient pas disponibles
La Commission européenne a maintenant réagi : « Une autorisation de mise sur le marché conditionnelle a été accordée pour les premiers vaccins contre la Covid-19. Ce type d’autorisation spécifique facilite l’accès aux médicaments nécessaires pour combler une lacune médicale dans des situations d’urgence comme la pandémie de Covid-19, alors qu’un dossier de données complet n’est pas encore disponible », a indiqué la Commission européenne dans sa réponse fin août.
Elle stipulait également que les autorités réglementaires pouvaient approuver ces médicaments sous certaines conditions, une fois que des données suffisantes démontraient que les bénéfices du médicament l’emportaient sur les risques. Après l’approbation, des « garanties strictes » et un « contrôle » étaient nécessaires. Cependant, Hauser a critiqué cette décision : « Cela dégrade toutes les personnes vaccinées dans l’UE au rang de sujets de test. »
Pendant ce temps, le secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., crée la surprise aux États-Unis en restructurant les autorités sanitaires américaines et en annonçant une révision complète de la réponse au coronavirus. Outre ces nouvelles mesures, il a retiré la recommandation de vaccination contre le coronavirus pour les enfants et les femmes enceintes en bonne santé et a instauré de nouveaux critères plus stricts pour l’approbation des nouveaux vaccins contre le virus.
Kennedy Jr. a limogé les 17 membres votants du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP), un organisme qui conseille les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) sur les recommandations vaccinales. Le secrétaire américain à la Santé affirme que cette mesure est nécessaire pour restaurer la confiance dans la science vaccinale et éliminer les conflits d’intérêts. Le comité est désormais composé de scientifiques plus critiques à l’égard de la nouvelle technologie de l’ARNm.
Ces experts évalueront en profondeur les données sur les vaccins contre le coronavirus et émettront ensuite de nouvelles recommandations en consultation avec la Food and Drug Administration (FDA) américaine. La semaine dernière, il a été annoncé que la FDA s’apprêtait à présenter des preuves démontrant le décès de 25 enfants après avoir reçu des vaccins contre le coronavirus. Ces nouvelles conclusions pourraient alimenter le débat sur la sécurité de ces vaccins et soulever des questions quant à leur responsabilité et aux effets à long terme de leur administration.