Editions Kontre Kulture, 276 pages, 17,50 €
Alain Soral, essayiste, polémiste, cinéaste et romancier, est né en 1958 en Savoie. Il est reçu en 1978 aux Beaux-Arts, puis à l’EHESS, s’intéresse aux phénomènes de mode, à l’art et à la philosophie. Après un passage au Parti communiste puis au Front national, il appelle depuis 2007 à une alliance de la « gauche du travail » et de la « droite des valeurs » à travers l’association Égalité & Réconciliation.
Plus de trois ans après la publication de Comprendre l’époque, essai complexe mais primordial, Alain Soral publie ce nouvel ouvrage sous forme d’abécédaire. Suite de Socrate à Saint-Tropez, vous y retrouverez son talent de la synthèse mêlée à celui de la punchline. Son titre, évocateur sur la société actuelle, promet d’être aussi percutant que pertinent, mêlant ironie et lucidité pour offrir une critique incisive de notre époque.
Alain Soral a souhaité partager son préambule pour remercier ses lecteurs pour leur patience, leur soutien et leur engagement au cours de ces dernières années.
« Ce livre a bien failli ne pas voir le jour. D’abord parce que de ces notes que j’accumule depuis 2021, j’hésitais à en faire un livre. Un livre dans le contexte totalitaire actuel, ce sont forcément des emmerdes…
Ensuite, parce que la police m’ayant une nouvelle fois saisi tout mon matériel de travail : ordinateur, téléphone, clefs USB, cahiers de notes… comme elle l’avait déjà fait il y a quatre ans de l’autre côté de la frontière, je n’étais pas sûr de rien récupérer.
Heureusement, par le miracle du cloud et mes progrès en informatique, j’ai pu ce coup-ci tout réintégrer à distance. La technologie a parfois du bon, la modernité ne peut pas avoir que des inconvénients.
Ce qui me manquait au fond avant cette nouvelle arrestation, c’est la motivation. Je ne suis pas de ces graphomanes qui pensent que leur caca sent bon ; pour que je me remette à écrire, il faut qu’on me motive. Je remercie donc les huit policiers dûment mandatés qui, par l’agacement et le sentiment d’injustice provoqués, m’ont redonné l’envie.
Quand on me cherche, on me trouve !
Sur la forme, après Comprendre l’époque, construit comme Comprendre l’Empire selon un plan rigoureux – disons hégéliano-marxiste –, je reviens ici à l’abécédaire, laissant au hasard du classement alphabétique le soin de donner au voisinage et à la succession des textes une petite touche d’ironie nietzschéenne…
Saillies, aphorismes, textes argumentés… tout n’est sans doute pas digne de passer à la postérité, mais ce livre n’en constitue pas moins une totalité qui donne bien, je crois, la température de l’époque. Une époque qui donne de plus en plus envie d’en finir avec cet Occident devenu un asile psychiatrique à ciel ouvert.
D’où son titre : Plus con, tu meurs ! qui dit on ne peut plus crûment qu’on est arrivé à l’extrême limite de ce que la société peut supporter, tant sur le plan moral que pratique, et qu’il va falloir que ça pète.
Quant à Texticules 2, qui fait référence au sous-titre de mon second abécédaire Socrate à St-Tropez dont ce livre constitue une suite, on peut aussi y voir une allusion à cette virilité intellectuelle sans laquelle ne peut exister aucune pensée sérieuse. Raison pour laquelle, sans doute, comme je l’expliquais il y a vingt-cinq ans dans Vers la féminisation ?, toute l’idéologie dominante travaille à nous couper les couilles !
Ah oui, encore un détail : ce nouveau livre, j’ai mis un point d’honneur à l’écrire en quarante jours. Mes quarante jours de condamnation à la prison ferme pour homophobie – une première mondiale – convertis par la magnanimité de la pénitentiaire en quarante jours de bracelet électronique ; soit quarante jours d’assignation à résidence.
Ma façon à moi de donner tout leur sens à ces quarante jours – si symboliques – de retrait au désert ! »
Le livre d’Alain Soral sera disponible à partir du 2 décembre et peut être pré-commandé sur Kontre Kulture
J’espère que ce livre ne sera pas écrit une fois de plus en lettres grisées et caractères minuscules, comme ce fut le cas d’un précédent livre édité par Kontre Kulture « L’antisémitisme, son histoire et ses causes ».
J’avais recommandé ce livre à plus de 300 membres de l’association que je préside. Mais j’ai été confronté à de vives protestations de la part des premiers qui avaient tenté de le lire : Livre illisible pour des lecteurs de plus de 50 ANS !
Ce dont j’ai fait moi-même l’expérience, ce livre ayant fini à la poubelle, tandis que je m’en suis procuré un autre exemplaire, photocopie très lisible et bien reliée de l’édition de 1894.
L’édition est un métier – et manifestement pas celui de Mr Soral ! – qui consiste à adapter une publication en fonction du lectorat visé.
N’importe quoi, j’en ai un exemplaire et il ne souffre d’aucun défaut.
KK est sans doute la maison d’édition la plus qualitative du milieu, cessez vos balivernes
Balivernes ?
On oublie trop la règle n° 1 du journalisme : « QUI PARLE ET AU NOM DE QUOI ? »
Au nom de quoi, c’est à dire : à partir de quelle expérience ?
– L’expérience ? Directeur de collection chez un éditeur parisien, j’y ai fait éditer de nombreux livres, dont j’ai réalisé les maquettes et choisi les titres et le format.
Pouvez-vous en dire autant ?
– Par ailleurs, loin de me limiter à mes propres analyses, je fait écho à la déception de nombreux lecteurs parmi les plus de 300 auxquels j’ai conseillé ce livre désastreux.
Avez-vous les moyens de joindre plus de 300 lecteurs potentiels et d’en tirer des conclusions ?
– Enfin, comme vous ne l’avez peut-être pas remarqué, loin d’enfoncer Soral, j’exprime LE SOUHAIT qu’il ne renouvelle pas la même erreur et soit, par conséquent, plus compétitif.
Que vous faut-il de plus ?
Cher Monsieur rendez vous à la librairie Vincent à Paris ou à l’une des conférences organisées par Égalité et Réconciliation qui présentent toujours un stand de livres. Ainsi vous pourrez constater par vous même de la qualité des livres édités par Kontre Kulture. Mes respects.
Merci pour votre parfaite politesse.
A mes yeux, A Bonnet dit Alain Soral, dépourvu de toute conscience raciale, est étranger à notre mouvance.
Quant à ce livre, tout ce résume à deux nombres :
– 420 pages très lisibles dans l’édition originale…
– 226 pages pour le même texte chez Soral…
Tout est dit !
Vous êtes bien dur à l’égard des livres de Kontre-Kulture dont au contraire je me réjouis souvent de l’excellente qualité de fabrication. Je précise que j’ai plus de 50 ans, et je n’ai jamais remarqué qu’ils n’étaient pas lisibles. Surtout si on les compare avec d’autres maisons d’édition de nos milieux.
Arrêtons de nous tirer dans les pattes entre nationalistes. Il faut se serrer les coudes. Et si une critique doit être faite, qu’elle soit justifiée et constructive.
J’achète tous les ans pour offrir à Noël des livres de chez Kontre-Kulture à ma famille, en particulier ceux de la collection « Imaginaire Européen » qui sont vraiment d’excellente qualité.
https://kontrekulture.com/collections/imaginaire-europeen/
Je ne sais pas pour le livre que vous citez qui est le tout premier édité par Kontre Kulture mais, pour recevoir chaque nouvelle sortie grâce à mon financement participatif, je peux vous affirmer que la qualité est au rendez-vous. Je pense notamment à la collection « Imaginaire Européen » avec l’Illiade, l’Odyssey et les Fables de la Fontaine qui sont littéralement de beaux grimoires qui traverseront les générations avec des illustrations fantastiques. (Merci aux femmes d’exception et de talent qui travaillent chez Kontre Kulture)
Vous êtes un troll, ce n’est pas possible autrement. Á ce niveau-là, c’en est même assez écoeurant. Alain Soral lui-même insiste toujours lors des vidéos de présentation des ouvrages sur les choix forts qu’il fait systématiquement en matière d’édition: choix du papier, reliure, soin apporté aux couvertures, typographie. Choix que j’ai toujours retrouvés avec plaisir à la réception et à l’utilisation des ouvrages commandés. J’ai vérifié celui de Lazare dont vous parlez, et que j’ai commandé dès sa parution, et je ne vois vraiment pas où vous avez pu aller chercher cela. Si vous êtes entourés de gens trop âgés, allez militer chez E&R!
Je n ai pas l ouvrage dont vous parlez, mais ma bibliothèque compte de nombreux livres KK, et tous sont d excellente facture.
Si votre intention avait été bienveillante et constructive, votre commentaire aurait dû être adressé à Kontre Kulture directement… et au passage la presbytie de l âge se résout bien avec des lunettes. ABE
Comme les deux précédentes réponses, j’achète des livres Kontre Kulture et je n’ai jamais eu de soucis sur aucun d’eux.
Il se pourrait effectivement qu’il y ai un défaut de temps en temps, mais à ce moment là, il vaut mieux s’arranger avec les éditions KontreKulture en direct plutôt que de bavé dessus, dans un commentaire sur le nouveau livre d’Alain Soral.
Tout les lecteur de KontreKulture vous dirons que les livres sont de qualité.
D’ailleurs la plupart des livres que j’ai vu de vieille édition, on ne peut pas dire que ce soit écrit clair et nette.
Je trouve votre commentaire un peu petit…
Votre commentaire m’a beaucoup étonné.
Personnellement, je trouve que les formats de poche de KK sont solides, légers et résistants. L’impression ne m’a jamais posé problème.
Quant à leurs beaux livres (Iliade, Odyssée, Eddas) je trouve qu’ils sont tout simplement sublimes.
Merci à Jeune Nation de relayer Soral. Il y a tellement peu de personnes qui sont sorties de la tranchée et qui osent nommer l’ennemi. ER et compagnie/JN et compagnie/Civitas, et peux d’autres. Prions de manière chrétienne et de manière symbolique pour que les trumpistes de la belle droite réalisent rapidement l’arnaque de la proposition. Il n’y a pas de bons sionistes. Nous ne sommes pas américains. Nous n’avons pas à choisir entre les Red Neck et les cosmopolites New-Jorkais ou Californiens. Le Mexique n’est pas notre sujet. Il va falloir du temps et face aux preuves manifestes qui apparaitront (pour ceux qui ne voient pas celles qui existent déjà) et, là, faire preuve de modestie. Le mea culpa à cette occasion ne sera pas une preuve de faiblesse. A la légion on ne s’excuse pas. Il ne sera pas question de s’excuser mais de ne pas persister dans l’erreur de jugement. Heureusement JN ne fait pas partie de ses admirateurs de « libérateurs ».
Il n’est évidemment question, pour personne ici, de considérer comme « des libérateurs » les occupants US qui, avec l’American Foundation, se permettent de choisir à notre place les « Young Leaders » qu’ils ont missionnés pour détruire notre nation, parmi lesquels nombre de nos hauts fonctionnaires et hommes politiques qui leur sont inféodés !
Mais, il faut comprendre que ce que nous subissons en France est un épiphénomène du processus d’anéantissement fomenté contre l’homme Européen à l’échelle de toute la planète, et notamment aux USA.
Citons, par exemple, le néoconservateur Ben Zion Wattenberg, s’exprimant, en 1984, devant l’American Enterprise Institution : « LA DESEUROPEANISATION DE L’AMERIQUE EST UNE NOUVELLE ENCOURAGEANTE »
Aux USA comme en Europe, et comme sur toute la surface du globe dont ils ont petit à petit exclu les Européens, le combat mené contre l’Européen de souche est une guerre raciale… un génocide impitoyable !
Et c’est pourquoi, quels que puissent être ses errances ou choix douteux par ailleurs, le combat de Trump contre le remplacement des Européens, par submersion migratoire, aux USA, est un élément du même combat que nous menons en Europe.
On retrouve dans vos propos l’attitude typique de l’extrême-drloite qui empêche tout renouveau de la droite sociale-nationale en France. Le en même temps macronien. Nous ne reconnaissons pas l’Amérique comme celle des libérateurs, mais celle de Trump serait un exemple, un modèle, une voie à suivre. Une voix à suivre.
Et bien, non. L’Amérique de Trump c’est la même que celle de Biden. C’est l’ennemi de l’Europe, le patron d’un Occident imaginaire, le financier de la cause juive et de la création d’Eretz israel. Plus de protestants dans l’équipe de Trump que dans celle de Biden, mais autant de sionistes. Et des sonistes très durs. La vista des trumpistes français encadré par certains des anciens de l’Algérie Française: Palestiniens= magrébins=mexicains=racailles=bougnoules. Trump fait autant partie de l’état profond que Biden. L’astuce de Trump est celle du diable. Faire croire qu’il n’en ferait pas partie.
Puisque Trump va rester sur l’axe israélien et (à discuter) soutien de l’Ukraine, la contre attaque sera: « Oh, mais non! e n’est pas la faute « A »Trump, c’est l’administration Biden, qui a tout saboté avant de partir.
Comme si le lien USA/CAIA/UK/Israel allait bouger d’in iota. Ce que l’on comprend c’est pour les droitards, il y a une envie de Trump comme il y a eu une envie de Sarkozy. Envie irrationnelle d’un sauveur, même sioniste.
Bravo à Jeune Nation de parler d’Alain Soral et de ses livres.
C’est un auteur courageux et prolifique dont les ouvrages méritent d’être lus.
Si je résume ce qui précède, égratigner un tant soit peu la réputation d’Alain Bonnet, dit Alain de Bonnet de Soral, puis Alain Soral serait inconcevable…
Alors assumons !
Qui a écrit « C’est dans mon intérêt de catholique blanc que la COMMUNAUTE MUSULMANE SOIT PUISSANTE EN FRANCE. Il faut un rééquilibrage communautaire pour faire poids contre la communauté toute puissante » ?
Mais oui ! C’est l’une des multiples déclarations de Soral révélant UNE ABSENCE TOTALE DE CONSCIENCE RACIALE !
Une déclaration qui revient à dire : « Les juifs favorisent l’intégration des migrants pour nous détruire ? Plus besoin d’eux… Moi, Soral, je m’en charge ! »
Alors soyons très clairs : Si je ne cesse, sur ces pages, de prôner une alliance avec tous ceux qui nous sont utiles pour déstabiliser le pouvoir en place, j’estime cependant, comme tout le monde, qu’il faut fixer une « ligne rouge » indépassable. Une ligne rouge qui, pour tout nationaliste conscient, ne peut se résumer plus clairement que par cette formule lapidaire de Disraeli : « LA RACE EST TOUT ! IL N’Y A PAS D’AUTRE VERITE ! ET TOUTE NATION ABANDONNANT SON SANG A DES MELANGES EST DESTINEE A PERIR ! »
Tous ceux qui s’opposent à ce concept étant des nuisibles, ainsi que les naïfs qui les prennent au sérieux.
Cher monsieur, je m’apprêtais à répondre à votre message au sujet de la qualité d’édition du livre
« L’antisémitisme, son histoire et ses causes ». Il s’avère que c’est un des premiers livres édités par les éditions Kontre-Kulture et qu’en effet, la qualité de mise en page laissait encore à désirer. De gros progrès ont été réalisés depuis. Je suggère de refaire un essai chez Kontre-Kulture pour se rendre compte que la qualité aujourd’hui est excellente.
Mais je vois que les masques tombent, et qu’en fait vous cherchiez tout simplement à dénigrer le travail de M. Soral car il n’aurait pas de conscience raciale. C’est votre droit. Mais dites-le clairement, comme vous venez de le faire.
Pour ma part, je comprends votre point de vue mais ça ne m’empêche pas de constater l’énorme travail que M. Soral a réalisé pour la cause. Ne serait-ce que tous ces excellents livres qu’il a fait éditer, et qui sont lus par une population jeune… n’est-ce pas essentiel ?
Par ailleurs, son association est un véritable creuset où différentes tendances se retrouvent, avec de très nombreux jeunes qu’il a éveillés à la politique. Parmi ceux-ci, un certain nombre iront plus loin et s’intéresseront à la doctrine nationaliste (encore une fois, les bons auteurs, Barrès, Maurras et d’autres sont publiés chez KK) et parfois y adhéreront.
Encore faut-il ne pas les mépriser ou attaquer frontalement leur Président. On peut relever ses erreurs sans le vouer aux gémonies.
Chacun s’étant exprimé, les lecteurs jugeront. Nous fermons les commentaires, cet espace n’est pas le lieu pour faire le procès d’Alain Soral.
Quelles que soient nos éventuelles divergences doctrinales ou d’analyse, ses combats sont connus et la répression qui le frappe ne le classe pas dans le camp de nos adversaires.
Nous saluons son immense travail et lui exprimons notre solidarité dans le combat.