L’insurrection de Budapest ou révolution de 1956 désigne la révolte populaire spontanée contre le régime communiste hongrois, ses politiques imposées par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et son oppression, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956. Elle fut écrasée dans le sang par l’Union soviétique. Dans la vidéo ci-dessus, David Irving évoque, dans une conférence de 1995, les origines largement passées sous silence du soulèvement de Budapest.
Le 23 octobre 1956, les habitants de Budapest manifestent contre le gouvernement en Hongrie.
Selon David Irving se référant à des documents de la CIA auxquels il a eut accès, le soulèvement de la population est d’abord dirigé contre ce gouvernement que les manifestants identifient comme un gouvernement juif, un gouvernement de l’étranger, comme ils voyaient la police secrète d’État hongroise, l’AVH, comme « une police secrète juive ». En effet, dans les années 50, de nombreux bolcheviques juifs peuplaient les institutions communistes hongroises, des juifs qui s’étaient réfugiés en Union soviétique à partir des années 30-40 et qui étaient revenus en Hongrie dans les fourgons de l’Armée rouge en 1945.
L’effervescence de 1956 puise donc son origine dans les espoirs soulevés par la mort de Staline et par la perception populaire de ce que le gouvernement hongrois communiste composé essentiellement de juifs est un gouvernement d’occupation !
La manifestation tourne rapidement à l’émeute. Les dirigeants hongrois demandent aux troupes soviétiques qui stationnent autour de la capitale de les aider à rétablir l’ordre. Dans un premier temps, les Soviétiques tentent mollement d’intervenir avant de se retirer le 27 octobre. Les Hongrois croient que l’heure de la victoire a sonné.
Le pays s’enflamme. L’insurrection dégénère le 30 octobre avec, à Budapest, l’occupation du siège du parti communiste.

Mais, le dimanche 4 novembre, l’Armée Rouge investit Budapest. Au total pas moins de 8 divisions et plusieurs centaines de chars. Les insurgés, étudiants aussi bien que travailleurs, résistent avec héroïsme mais n’en sont pas moins écrasés.
La répression fait environ 200 000 morts tandis que 160 000 personnes fuient vers l’Europe de l’Ouest.
Le 23 octobre est aujourd’hui fête nationale en Hongrie.






























Jeune Nation TV







David Irving! le meilleur historien de la 2nde guerre mondiale
Trente ans auparavant, la République des Conseils de Bela Kuhn avait mis en place la Terreur rouge orchestrée par les ’’ gars de Lenine ’’ dont leur chef était Tibor Szamueli. Par contre, la répression communiste n’a pas fait 200 000 morts mais 20000 et c’est déjà beaucoup. Parmi les condamnés, le petit Peter Mansfeld, 15 ans en 1956, condamné à mort et exécuté à ses 18 ans, un jour de printemps 1959 par garrot. C’était pour beaucoup de jeunes gens, étudiants, la jeune fille qui a été photographiée avec un pistolet mitrailleur PPPsH à été tuée, elle avait 15 ans et s’appelait Erika Szeles, une juive qui voulait vivre libre comme ses camarades.
Réduire l’insurrection contre le régime soviétique à un pogrom anti-juif comme le fait Irving est une insulte contre les martyrs de 1956, ce sont les étudiants de l’université technique qui ont défilés pacifiquement jusqu’à la statue du général Bem pour manifester contre le gouvernement. En faire un pogrom est une contre vérité et justifie les titres de l’ Humanité de l’époque d’une ’’ sédition fasciste et contre-révolutionnaire’’.