En juillet de 1933, O’Duffy est devenu le chef de l’Association de Camarades de l’armée (ACA), qui avait été apparemment montée pour protéger les réunions publiques du parti Cumann na nGaedhael, qui avaient été interrompues par le slogan « Aucune Liberté d’expression pour les Traîtres » par les hommes de l’IRA, en position de force depuis les élections.
O’Duffy et beaucoup d’autres éléments conservateurs au sein de l’état libre d’Irlande commencent à embrasser l’idéologie fasciste, largement en vogue à l’époque. Il change alors le nom de ce nouveau mouvement en « National Guard ». Admirateur du chef italien Benito Mussolini et de son organisation, O’Duffy adopte les symboles extérieurs du fascisme européen, tels que le salut romain et l’uniforme bleu distinctif. C’est ce dernier qui leur donne le surnom de « Blueshirts ».
En août 1933, à la façon de la marche sur Rome, un défilé est prévu par les Blueshirts à Dublin pour commémorer Michael Collins et Arthur Griffith, morts onze ans plus tôt. Craignant un coup d’État semblable à celui d’Italie, De Valera interdit par conséquent le défilé.
En septembre, les Blueshirts sont déclarés comme étant une organisation illégale. Pour contrer cette interdiction, le mouvement change à nouveau de nom, « the League of Youth ».
O’Duffy et certains de ses hommes font une apparition à la conférence fasciste internationale de Montreux en 1934.
Les Chemises bleues irlandaises ont également aidé les nationalistes de la guerre civile espagnole par l’envoi d’une légion de volontaires.
Merci à Jeune Nation de faire revivre pour nous une époque où l’ensemble des peuples tentait de se libérer de cette dictature rampante des banquiers apatrides que l’on appelle « démocratie ».
Les « banquiers apatrides » ? Vous m’avez compris…
Comme le disait Kevin Alfred Strom : « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez ouvertement critiquer »…