A l’HEURE où nous bouclons ce numéro, nous ignorons encore quel sera le successeur à Matignon d’Elisabeth Borne, née Bornstein, contrainte de remettre ce lundi 8 janvier sa démission au président de la République après près de vingt mois où elle a été un très médiocre et insipide chef du gouvernement. Les gazettes affirment que c’est l’inverti et communautaire Gabriel Attal, actuel ministre de l’Education nationale, qui tiendrait actuellement la corde pour lui succéder. Si tel était le cas, ce serait un nouveau triomphe du lobby juif et du lobby LGBT puisque le sieur Attal cumule ces deux qualités qui étaient sous d’autres latitudes et d’autres régimes aujourd’hui disparus de gros et vilains défauts. Qu’un homme public (on aurait presque envie d’écrire un pécheur public) comme le sieur Attal devienne, sauf énorme surprise de dernière minute toujours possible, le deuxième personnage de l’Etat dans l’ordre protocolaire alors même qu’il est un inverti notoire et qu’il a affirmé, tandis qu’il est pacsé avec l’eurodéputé macroniste Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti présidentiel Renaissance, président du groupe Renew Europe au Parlement européen depuis 2021 et pressenti pour être la tête de liste du camp présidentiel aux élections européennes du 9 juin 2024, vouloir faire « une GPA éthique » (sic !) avec son concubin, c’est-à-dire louer le ventre d’une femme pour disposer à la maison de chair fraîche, en dit long sur les temps sinistres que nous vivons.
Parler de « GPA éthique » est ce qu’on appelle en rhétorique un oxymoron, comme par exemple évoquer une « obscure clarté ». Manifestement aujourd’hui les vices les plus infâmes et les plus répugnants sont érigés en vertus, en modèles et aident même puissamment à une progression sociale vertigineuse, notamment dans la plupart des partis politiques, du RN à la Macronie, et dans l’appareil de l’Etat. Dans certains milieux, il est presque gênant aujourd’hui de ne pas en être ! Voilà où nous en sommes !
QUEL QUE SOIT le successeur de la terne et affreuse Elisabeth Borne, dont la décomposition physique témoignait symboliquement de la laideur morale (rappelons-nous que Bornstein, totalement dépourvue de densité culturelle et humaine, de talent et de charisme, et chez laquelle on chercherait en vain la moindre trace de bonhomie et de rondeur, s’était engagée, lors du dernier dîner du CRIF, à aller encore plus loin, à taper encore plus fort dans la lutte contre l’antisémitisme et à faire voter par le Parlement une loi permettant d’embastiller dès le jugement de première instance les délinquants de la pensée), on peut être certain que c’est la même détestable politique qui sera conduite. Celle d’un certain Jacques Delors (1925-2023) auquel l’actuel chef de l’Etat a rendu le 5 janvier aux Invalides un vibrant hommage, neuf jours après sa disparition à l’âge de 98 ans. Une politique européiste, mondialiste, cosmopolite, immigrationniste, technocratique qui détruit notre pays et le conduit au tombeau. C’est en effet en grande partie à l’ancien président de la Commission européenne, de 1985 à 1995, que l’on doit l’Acte unique et les accords de Schengen qui ont placé notre pays et notre continent en état d’invasion libre. En effet, l’Acte unique et Schengen, c’est l’ouverture totale des frontières des Etats membres de l’Union européenne aux hommes, aux marchandises et aux capitaux. C’est la disparition de ces protections si nécessaires des peuples et des nations au profit de tous les trafics, de toutes les mafias, de tous les passeurs, de tous les profiteurs, de tous les parasites, de tous les criminels. C’est également Jacques Delors qui fut l’un des principaux artisans du Traité de Maastricht et donc de la mise en œuvre de l’euro qui a conduit à l’appauvrissement des peuples du Vieux Continent.
De l’Acte unique à la monnaie unique, Delors multiplia les initiatives iniques. Il s’était fortement engagé pendant la campagne référendaire visant à la ratification en France du traité de Maastricht, dit traité sur l’Union européenne, qui aboutit à une maigre victoire du oui (à hauteur de 51 %) le 20 septembre 1992 après que François Mitterrand, ayant pris connaissance des sondages indiquant le non nettement gagnant à la fin de l’été, eut mis soudainement et cyniquement dans la balance, au dernier moment, pour gagner la partie, son cancer et sa prostate afin d’apitoyer avec succès les cancéreux, les prostatiques et leur famille. Ce qui fait du monde en France. Nous nous souvenons de la réaction d’un de nos cousins de droite qui, apprenant ce cancer présidentiel, était convaincu que si le oui l’emportait, Mitterrand victorieux démissionnerait aussitôt. Ce qui avait encouragé ce ravi de la crèche à voter oui. La bêtise en politique donne décidément une idée de l’infini. Combien de fois avons-nous constaté, désabusé, que des gens, raisonnant valablement sur beaucoup de sujets, commencent à dérailler complètement dès qu’il s’agit d’élections ? On ne les arrête plus ! Ils se croient intelligents, rusés, subtils, alors qu’ils sont d’une niaiserie abyssale. Ils croient être bons tacticiens, jouer aux échecs, comme si le jeu n’était pas pipé, alors que le dindon de la farce, à la fin, c’est eux. Invariablement. Mais cela ne les décourage pas de recommencer, d’urner, d’urner et d’urner encore. De leur majorité jusqu’au cercueil. Je me souviens encore de ce mourant grabataire qui, à l’hôpital, se lamentait de ne pouvoir remplir son devoir électoral. Pauvre homme ! Il aurait mieux fait de penser d’abord à ses fins dernières ! Ils attendent toujours la bonne élection comme l’autre attend Godot. L’électoralisme rend fou mais surtout et avant tout il rend bête !
DELORS, encensé, canonisé par Macron, avait osé promettre en 1992, pendant cette campagne référendaire qui fut l’un des derniers moments historiques où l’on fit encore de la politique, de la vraie, en France — car se jouait alors la fin de l’indépendance et de la souveraineté de notre pays et sa sujétion ou non à un machin supranational, technocratique, dévoreur des peuples et des nations —, que si Maastricht (qui était un traité mêlant la triche et la trique) était ratifié, la France et l’Europe connaîtraient aussitôt et pour longtemps la croissance et le plein emploi. Et en technocrate prétentieux et arrogant, il avait même déclaré du haut d’une tribune que ceux qui faisaient campagne pour le non étaient indignes de faire de la politique. On voyait là toute la morgue insupportable du haut fonctionnaire qui se croit omniscient et omnipotent et qui ne souffre pas qu’on conteste, qu’on discute, qu’on critique ce qu’il dit. Il ne propose pas, il impose et il dispose.
Depuis un demi-siècle au moins, c’est-à-dire depuis l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République, c’est la même politique euromondialiste qui est menée à marche forcée et qui a détruit, par le dogme libre-échangiste, notre agriculture, nos industries et aujourd’hui une grande partie de notre secteur tertiaire. C’est cette politique de sans-frontiérisme physique et moral qui annihile nos défenses immunitaires, organise continument la submersion de notre pays et la subversion de ses institutions et valeurs traditionnelles. Macron est l’enfant monstrueux de Giscard et de Delors, de Rocard et de Strauss-Kahn. Il est le prototype de cette deuxième gauche qui est la pire de toutes, profondément antinationale, antimorale, antifrançaise, antifamiliale, ouverte au monde mais fermée aux souffrances et aux détresses de notre peuple, et tout particulièrement des humbles, des petits et des sans-grades. Pour en finir avec la révolution cosmopolite et arc-en-ciel qui nous détruit, nous asservit, défigure notre pays, le ruine, l’opprime et le conduit au sépulcre, il faut plus que jamais en finir avec le poison mortifère de l’idéologie de Jacques Delors et de ses sinistres épigones.
[…]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Commentaires 1