Les Amis de la Culture Européenne, 140 pages, 14,50 €
Par une nuit de tempête sur le front de Lorraine en 1914, un étudiant, volontaire de guerre, griffonne les premiers vers de ce qui va devenir un des plus fameux chants d’Europe : « Les oies sauvages… » (devenu par les vicissitudes de l’histoire hymne du feu 1er REP). C’est également le début d’un des ouvrages allemands les plus populaires de la Première Guerre mondiale. Dans le havresac des soldats, ce journal de guerre côtoie Nietzsche, Schopenhauer ou Löns. C’est que Le pèlerin entre deux mondes est un hymne passionné à l’esprit des Wandervögel (Oiseaux migrateurs), mouvement de jeunesse qui associe retour à la nature et sagesse… Que la guerre, puisqu’elle s’est imposée, serve de révélateur à cet art de vivre, annonce d’une nouvelle communauté qui doit émerger dans l’avenir. Les appels presque mystiques au soleil et à l’esprit des forêts, la tendresse et la poésie qui baignent le récit de Walter Flex, les évocations d’un christianisme viril et d’un paganisme compatissant, l’absence de haine pour l’adversaire, le cri des oies sauvages deviennent autant d’échos des aspirations profondes du peuple. Contre les pesanteurs et les mensonges d’une société individualiste et mercantile, l’esprit Wandervogel développe une pédagogie de la libération et du respect (« Rester pur et devenir mûr »).
Disponible sur la Boutique nationaliste