« La Terre nous parle. C’est en elle que s’enracine la conscience collective : les ancêtres ne nous transmettent intégralement l’héritage accumulé de leurs âmes que par la permanence de l’action terrienne. » — Maurice Barrès, La Terre et les Morts, 1899
« Vers l’avenir, fidèle au passé », c’est sur ces paroles que, les 10 et 11 novembre derniers, la section du Var des Nationalistes a organisé la deuxième édition du Crapahut More Majorum. Cet événement a été une véritable célébration de l’esprit d’équipe, du dépassement de soi et d’un hommage solennel à nos anciens.
Cette année, notre aventure a débuté à La Palud-sur-Verdon, point de départ d’une marche à travers les paysages majestueux et escarpés du Verdon. Après un effort soutenu, nous avons atteint le village en ruines de Châteauneuf-les-Moustiers, un lieu chargé d’histoire et de mystère. Dans cette atmosphère unique, nous avons installé notre bivouac et partagé une soirée fraternelle sous une voûte céleste scintillante. En toile de fond, le grondement lointain des canons d’artillerie d’un camp militaire voisin résonnait, tel un écho du passé, rappelant les sacrifices consentis pour la France.
Le lendemain, en ce 11 novembre, jour de commémoration nationale, nous avons rendu un hommage solennel aux morts de la Grande Guerre. Rassemblés devant le modeste monument du village, nous avons déposé un bouquet de fleurs tricolore, honorant la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la patrie.
Après cet hommage, nous avons entrepris le chemin du retour. Les sentiers escarpés et le terrain jonché de cailloux ont rendu la progression plus ardue, exigeant de chacun un effort supplémentaire. La fatigue se faisait sentir, mais c’est précisément dans ces moments d’épreuve que l’esprit de groupe a pris tout son sens. Portés par une solidarité indéfectible et une détermination commune, nous avons affronté ensemble chaque difficulté. Ce retour, certes exigeant, a renforcé nos liens et donné à cette aventure une profondeur unique, gravant en chacun de nous le souvenir d’un dépassement collectif mémorable.
Cette édition du Crapahut More Majorum restera gravée dans nos mémoires, tant pour la splendeur des paysages traversés que pour les valeurs incarnées à chaque instant de cette aventure. Nous remercions tous les participants pour leur engagement exemplaire et leur esprit de camaraderie, ainsi que ceux qui soutiennent les activités de notre section.
Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine, encore plus nombreux et déterminés, pour une nouvelle édition que nous promettons tout aussi enrichissante et inspirante.
More Majorum !
Semper Fidelis!
Qui vive ? FRANCE!
La section du Var des Nationalistes
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C est bien ce que tu fais .
J ai fais cela pendant des annees.
helas on se retrouve souvent a 2,3,4…parfois rarement 10 et+ a un anniversaire s il y du soleil.
Finalement j ai jete l eponge.
Pour info les sorties a la recherche de monuments megalitiques ou de chateaux a l abandon amene facilement du monde l ete.
J ai baisse les bras au mois d avril dernier.
amusant d’avoir choisi comme lieu symbolique de votre ballade une mairie PCF
Le parc du Verdon est le cœur de la Provence : depuis les six départements, c’est le point que, inconsciemment, nous cherchons du regard, à la fois proche et loin de tout. Il ne se passe pas un an sans que j’y aille au moins une fois dans l’année. Étant de Nice, c’est devenu un rituel pour moi, un ressourcement. Ayant envoyé ma demande d’adhésion aux Nationalistes, j’espère être des vôtres pour les prochaines éditions.
Une guerre de retard ? Encore une fois, je vais jouer (bien malgré moi) les rabat-joie, mais quelle utilité concrète une telle sortie apporte-t-elle ? Que les paysages de la France soient beaux, nous le savons, et notre attachement viscéral à notre terre et à nos valeurs ne nécessite pas de devoir bivouaquer dans la verte pour retrouver foi ou inspiration.
Seul le dépôt d’une gerbe au pied du monument au mort du village était utile, en ce sens qu’il permettait de se faire voir des riverains éventuellement présents et peut-être même d’engager la conversation avec eux, alors que pendant leur randonnée, les nationalistes sont restés entre eux sans contact avec personne.
Faisons des choses utiles et surtout, commençons par le commencement. J’ai connu beaucoup de nationalistes, jeunes et moins jeunes, adeptes de ce genre de sorties. Ils mettaient toujours en avant leur souci de garder leur forme physique, leur aptitude à l’effort, mais aucun ne possédait seulement un 6,35 ou une veille carabine de 22lr…
D’ailleurs, ce « grondement lointain des canons d’artillerie d’un camp militaire voisin » qui « résonnait, tel un écho du passé, rappelant les sacrifices consentis pour la France » n’était-il pas plutôt le bruit fait par ces ukrainiens que nos militaires forment à la mise en oeuvre du Caesar ?
Cessons de perdre du temps, quand les autres en gagnent !
A tous ceux qui éprouvent ce besoin de se mettre en communion avec le sol, mais dont c’est trop souvent la seule action, j’ai envie de dire : « Revenez sur terre ! »
Et c’est un conseil d’ami nationaliste.
Il faut certes agir à différents niveaux, et savoir garder une notion réaliste de nos ambitions, de façon à faire avancer, progressivement, la cause nationaliste française en nous servant des prises à notre portée. L’intérêt d’organiser des randonnées ainsi que d’autres activités entre nationalistes est, cependant, de : rendre hommage à notre histoire quand le lieu et le moment s’y prêtent ; permettre aux militants nationalistes de se rencontrer ou de se retrouver ; partager, apprendre les uns des autres ; mieux connaître ensemble notre pays, nos régions et nos localités ; faire vivre le lien entre la communauté, les individus et la terre qui nous porte ; renforcer ce lien et développer des amitiés durables sur les bases des principes auxquels nous adhérons ; communiquer, entretenir la mémoire de nos expériences collectives, et en tirer profit pour rendre nos bases militantes plus solides en vue de nos projets. La France, comme toute nation sérieuse, s’est faite et continuera à se faire parce que les Français ont nourri leur culture via le vécu des groupes, le sens de l’initiative, la valeur de l’effort et le goût des traditions, dans l’équilibre entre le pouvoir de l’imaginaire et la force de la réalité.