Hervé Ryssen, le 26 décembre 2020 :
Voilà, ça fait 100 jours que je suis incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis. Quand je pense à tout ce que l’on m’a fait subir, tout bien pesé, c’est quand même le sentiment d’injustice qui domine.
En 2003, dans l’affaire de l’occupation de la basilique Saint-Denis par des immigrés clandestins venus d’Afrique, j’ai été condamné à de la prison avec sursis pour « violence ». Dans son procès-verbal, le curé Bernard Berger – la victime – le reconnaît pourtant : « Je n’ai été ni frappé, ni bousculé, entre eux et moi, il n’y a pas eu de contact physique… Je n’ai pas eu l’impression que les trois hommes auraient pu être violents. » Mais j’ai quand même été condamné à une peine de prison.
En 2013, j’ai été condamné pour « port d’arme ». C’est ce que les présidents de tribunaux rappellent publiquement à chacun de mes procès. Il s’agissait d’une bombe lacrymogène dans la voiture, alors que je collais des affiches annonçant une prochaine conférence à Paris, sur le thème « Quel avenir pour l’homme blanc ? ».
En 2014, j’ai été condamné à de la prison ferme pour une simple blague. Parce que quand j’écris que je prévoyais d’arrêter la voiture présidentielle avec un pistolet à plomb, c’est évidemment une blague. Alors certes, l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë y était traité de « sac à sperme » qui devait exploser ou quelque chose dans le genre… Trois mois ferme pour « menace de mort en raison de l’orientation sexuelle » ; mais il est vrai qu’ils auraient pu me coller « apologie de terrorisme ». Ils m’ont fait un cadeau, en quelque sorte.
Donc : homme violent, armé, et prêt à tuer. Voilà le portrait que l’on fait de moi au début d’un procès.
Ensuite, c’est une pluie de condamnations pour « provocation à la haine », à la « violence ou à la discrimination raciale », « injure publique à caractère raciste », toujours sur des petites phrases de conclusion.
Parce que la réalité c’est quinze années de travail acharné : onze livres qui correspondent à six ou sept thèses de doctorat, neuf montages de documentaires, sans compter les articles et les vidéos. Même quand je ne dis rien, que je me contente de montrer au public des documents et des témoignages (sur l’inceste et l’hystérie par exemple), je suis quand même condamné : « Il ne produit aucun élément susceptible de justifier d’une enquête sérieuse ».
Je risque maintenant d’être condamné pour « négationnisme », alors même que je n’ai jamais abordé cette question dans aucun de mes livres, dans aucun de mes documentaires, dans aucune de mes vidéos, dans aucun de mes articles ; simplement parce que j’ai cliqué sur le bouton « Partage » d’un photomontage pour me moquer d’une certaine inclination au lamento victimaire dénoncée par Shmuel Trigano ou Esther Benbassa, entre autres.
Avec les deux nouvelles procédures, je peux être condamné demain pour appel au meurtre, apologie de terrorisme, atteinte à la sûreté de l’État, ou je ne sais quoi d’autre, moi qui suis toujours resté sur le terrain des idées. Je me prépare au pire, et je sais que toutes les prières du monde sont totalement inopérantes dans ces cas-là.
Je me rassure en pensant que mes livres sont maintenant traduits ou en train d’être traduits et publiés en anglais, en portugais, en espagnol, en allemand, en italien, en arabe, en turc et en farsi. Je n’aurai donc pas fait tout cela en vain.
Dans toute communauté humaine, il y a des gens probes, honnêtes, droits, dignes, généreux, empathiques, tolérants ; et d’autres, qui le sont moins. Dans toute communauté humaine, il y a aussi des salauds, des hypocrites, des gens malhonnêtes ou fanatiques : chez les catholiques, chez les calvinistes, chez les presbytériens, chez les témoins de Jéhovah, chez les juifs hassidiques, les juifs libéraux, les musulmans sunnites, chiites, les druzes et les soufis, les noirs, les blancs, les jaunes et les peaux rouges.
Mais pour les avoir vu de près, je puis vous dire que les avocats des parties civiles (la LICRA, l’UEJF, SOS Racisme, la Ligue des droits de l’Homme, J’accuse, Avocats sans frontières) ne font de toute évidence pas partie des plus modérés des « associations » qu’ils représentent. Ce sont au contraire les plus fanatiques. Au procès du 2 décembre, ils étaient en face de moi. J’ai vu la haine dans leurs yeux. J’ai aussi vu quelques-uns des symptômes de cette maladie qu’avait étudiée Sigmund Freud : l’hyper-émotivité, une forme de paranoïa plus ou moins feinte, une grande intolérance à la frustration qui a amené l’un des avocats à me traiter publiquement de « faussaire » (on lui souhaite bon courage pour le démontrer).
Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est leur capacité à nier brutalement et entièrement – devant le tribunal, qui plus est – le rôle de certains juifs dans l’aventure bolchévique, alors même que c’est de notoriété publique, au moins pour les gens un peu cultivés. Tenez : à la bibliothèque de la prison, j’ai emprunté ce livre pour les esprits simples : Christophe Bourseiller, Voyage dans la tête des conspirationnistes (JC Lattès, 2016). Et voici ce qu’il écrit, à la page 53 :
« Il est vrai que nombre de juifs russes militent pour l’émancipation sociale et politique. Beaucoup d’entre eux rejoindront l’opposition communiste. »
Voilà. Il y a des brouettes de preuves et de témoignages, dont beaucoup viennent d’intellectuels de la communauté juive (ceux qui sont honnêtes, on va dire ça comme ça). Mais quand on leur demande d’admettre le minimum, ces avocats qui me poursuivent de leur haine restent cois. Ils nient tout en bloc, comme s’ils étaient victimes de cette « amnésie sélective » si caractéristique. Et cependant, vous allez voir que c’est moi qui serai condamné pour « négationnisme ». C’est ce qui s’appelle une inversion accusatoire.
On ne peut rien y faire. Il faut juste encaisser, subir et patienter. Là où je suis, dans cette cellule d’où je vous écris, je n’espère plus rien. J’ai fait tout ce que je devais faire honnêtement, sérieusement. Et je le répète : pour moi, c’est terminé de ce côté-ci. Je n’aborderai plus jamais cette question, puisqu’ils sont capables de me poursuivre devant les tribunaux et de me faire lourdement condamner pour tout et n’importe quoi. Je laisse cela aux jeunes, qui commenceront par de simples amendes.
J’ai été professeur d’histoire-géographie pendant trois ans, dans l’Éducation nationale. Et pendant ces trois années, je n’ai jamais, jamais, jamais sous-noté ou sur-noté un élève en fonction de son origine raciale ou religieuse. Bref, quand je me regarde dans la petite glace de ma cellule, je suis assez fier de moi, finalement, et de ce que j’ai accompli. J’espère que cette confidence ne sera pas retenue contre moi comme une nouvelle provocation à la « haine ».
Je vous souhaite une bonne année 2021 mes amis, en espérant que vous ferez tout votre possible pour faire progresser le beau, le bien et la vérité autour de vous. Soyez heureux de vivre (ou faites semblant, c’est pareil). Et profitez-en bien, parce que la vie est courte !
Très beau courrier sincere et digne.
L’honnêteté ne s’usurpe pas on le voit encore ici.
Courage, force et soutien à ce grand français qui sera dans les annals de la résistance du bons sens français contre le satanisme, l’obscurantisme, les menteurs pathologiques et les affidés du Diable.
Vous êtes aimés Monsieur Lalain.
J’ai l’intention d’écrire une carte de vœux à Hervé ; seulement je me demande s’il faut toujours utiliser cette adresse :
Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis
Hervé LALIN
Ecrou 459-091
Bât D3 / Cellule 4G05
7 avenue des peupliers
91 700 Fleury Mérogis
Ou bien une plus récente ?
De plus il ne me manque plus qu’un seul de ses ouvrages :
Comprendre le judaïsme, Comprendre l’antisémitisme, avril 2012.
Mais je n’arrive pas à me le procurer car il est malheureusement épuisé et introuvable.
Si vous en avez un à me vendre (même cher) merci de me contacter sur mon adresse courriel ou par l’intermédiaire de ce site.
Merci à Jeune Nation.
Les poèmes de Fresnes de Robert Brasillach . Hervé a encore la « chance » de ne pas vivre en 1945 parce que …
De Gaulle a refusé sa grâce , ça ne m’étonne pas .
Hervé Ryssen est la victime expiatoire d’une république à l’agonie. Critiquer le judaïsme, démonter son imposture, c’est remettre en cause un régime établi sur les ruines fumantes, d’une Europe ravagée par les bombardements alliés. Ceci démontre qu’il ne repose que sur un mensonge. Il ne tient encore debout, que grâce à ses lois liberticides, et à sa Yudstice aux ordres.
Faisons bloc autour des écrivains, des chercheurs, et autres militants embastillés pour leur idées ! Ils seront demain les libérateurs de notre France occupée.
Ne lâche rien Hervé, « ton combat » ne fait que commencer.
il est vrai que la justice s’attaque à H Ryssen vu qu’il apparait comme un des plus intellectuels,non violents de sa mouvance
Ne croyez pas que les prières ne pourront rien !!!!! nous sommes nombreux à prier pour vous…. Et les commentaires ci-dessus sont tous à votre Honneur. Ce n’est pas encore fini la rafle des gens honnêtes qui disent tout fort ce que d’autres pensent tout bas.
Une … anecdote : Mon Père a été arrêté en 1942 suite à une délation (alors qu’il était totalement innocent) il a été emprisonné et emmené au Mont Valérien pour y être exécuté ! la tuerie s’est arrêtée au jeune qui était juste devant lui c’était un alsacien un gamin … puis il a été emmené direction l’Allemagne où il est resté 3 ans ! il en est revenu…
Monsieur RYSSEN j’ai beaucoup d’admiration pour vous … Tenez bon vous avez une famille qui vous aime et de l’autre côté plein de gens qui vous soutiennent/et ou qui prient pour vous. Je vous souhaite de sortir rapidement. Je vous souhaite courage force et patience. Gardez le cap mon ami !
J’ai toujours eu l’espoir d’une grande FRANCE nouvelle. Vous en êtes un des mentor de part vos écrits. Courage à vous. Beaucoup sont de tous coeurs avec vous. J’espère ce jour où nous pourrons scander sans retenue « FRANCE D’ABORD »
L’incarcération politique, injuste, injustifiée de Ryssen est la preuve la plus manifeste que nous sommes en liberté surveillée.
Ce régime républicain d’occupation, aux racines anti-françaises (tournée contre son peuple et sa foi), aux relants totalitaires à peine voilé (et aux racines genocidaires, matrice de tous les totalitarismes du XXeme siècle, avec l’islam) poursuit son funeste destin avec la grande hystérie covidique, avec les 200.000 infanticides par an, avec ses parodies de mariages, avec l’invasion migratoire sous couvert de repentances absurdes et improbables.
Ryssen est le prisonnier emblématique politique de ce régime d’occupation et collaborationiste devenu fou, aux aboies, qui emprisonne des écrivains et libère des criminels, qui bâillonne et mutile ses « sans-dents » comme les appellent les derniers présidents de ce régime et ménage toutes les racailles anti-France : « Black’s live matter », « black blocks », et autres islamo-gauchistes, autres peuples de gauche, autres « camps républicains », autres mafias et terroristes, autres islamistes…
Ryssen était-il un résistant ? Il est devenu un héros, il ne sera pas un martyr… Même si la République s’y emploie avec toute la violence de ses institutions, avec toute la méchanceté de ses juges, avec tout le silence de sa crasse politique.
RYSSEN était écrivain, le voilà héros national sans l’avoir vraiment cherché. Être nationaliste est un devoir héroïque aujourd’hui en France occupée !
No croyez pas que vous soyez emprisonné seul. Nous sommes avec vous, un peu moins courageux et droits que vous mais avec vous. Nous pensons à vous souvent et pouvons vous assurer de notre admiration sans faille. Vous êtes un exemple de droiture et et de dignité. J’ai honte de ce qu’est devenu mon pays. L’ histoire vous rendra justice.
Merci.
Tenez bon, Hervé, nous sommes avez vous.