La ville de Marseille a été le théâtre d’un nouvel incident très violent dimanche matin. Plusieurs individus à bord d’une voiture se sont arrêtés près d’un établissement de nuit et ont ouvert le feu avec des armes automatiques. Les faits se sont déroulés près du Vieux-Port de la cité phocéenne, en face de l’opéra, où tombait à ce moment-là une pluie battante. Outre la cible visée par les tueurs, qui est décédée, cinq personnes qui s’étaient abritées ont été blessées par balles, dont trois très grièvement.
« Les victimes qui étaient là sont ce qu’on appelle des dommages collatéraux [sic], mais il y a aussi apparemment des victimes travaillant dans la sécurité, dont celle qui est décédée. Une quinzaine ou une vingtaine de personnes étaient présentes »,
a déclaré une source officielle.
Les criminels ont ouvert à nouveau le feu quelques minutes plus tard contre un taxi, dans le secteur du quai d’Arenc.
Selon les éléments diffusés par la presse hier, les tueurs ont agi après une « dispute » avec un vigile, qui est la victime de l’attaque. Le fait qu’ils possédaient des armes de guerre indique qu’il s’agit de membres de l’un des innombrables gangs qui parasitent la ville avec la complicité active des autorités.
Une troisième fusillade s’est produite dimanche en fin de journée ; un individu a été très grièvement blessé par balle au Rove, une commune au nord de Marseille. Dans les trois cas, il n’y a eu aucune interpellation.
Comme après chaque fait identique, le gouvernement s’est réfugié soit dans le silence, soit dans le mensonge. C’est le cas de Bernard Cazeneuve aussi complice de l’activité des gangs à Marseille que des groupes criminels gitans qui bloquent les autoroutes, que des centaines de milliers d’étrangers qui envahissent le pays chaque année. Alors qu’il n’a mis en place aucune action concrète depuis sa prise de fonction il y a 18 mois, il a annoncé le lancement d’un énième inutile plan.
« Je proposerai d’ici à six semaines un plan global extrêmement offensif de lutte contre le trafic et la détention d’armes dans notre pays. Il y a toujours trop de violence dans cette ville. Nous avons obtenu des résultats très significatifs en matière de lutte contre la délinquance dans cette ville où nous avons saisi énormément d’armes. Mais le désarmement de tous ces groupes criminels doit être intensifié. Il faut savoir que chaque année depuis 2013, nous saisissons près de 6 000 armes sur des groupes criminels et que, sur ces 6 000 armes, il y a à peu près 1 200 armes de guerre et je veux procéder au désarmement de tous ces criminels »,
a-t-il prétendu.
Il n’a à aucun moment évoqué ce qu’il comptait faire des dizaines de milliers d’étrangers qui vivent des trafics dans des gangs mafieux dans la ville. Il n’a pas précisé non plus ce qu’il comptait faire au sujet de l’ultralaxisme judiciaire de la justice de Christiane Taubira.