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ENTRE VOUS ET MOI
avril 18, 2025
Nous nous sommes convaincu, avec une obstination tragique, que nous étions le point culminant de l’espèce humaine, que nous étions autres, que nous étions supérieurs. Mais l’illusion qui nous habite est aussi vieille que l’Histoire elle-même. Nous croyons avoir dépassé notre condition animale, pensant avoir franchi les murs de la nature pour toucher une idéale transcendance. Que nous soyons les architectes d’algorithmes complexes, les citoyens éclairés d’un monde régi par des principes humanistes, ou encore les chantres d’une civilisation soi-disant universelle, nous restons là, dans la boue. Oui, la boue ! Elle est plus douce, elle est plus lisse, elle est plus parfumée, mais c’est toujours de la boue. Nous nous sommes endormis dans une comédie qui se joue à nos dépends, persuadés d’en être les héros, alors que nous ne sommes que les spectateurs captifs d’un théâtre sans fin, celui de notre propre autosatisfaction. Nous ne sommes pas l’exception, nous sommes le problème ! Voilà l’essence même de la tragédie de notre époque.
L’humanité a toujours été une bâtisseuse d’illusions. Nous, nous nous sommes égarés dans une métaphysique de l’ego, érigeant des cathédrales de principes abstraits sur des fondations d’ego démesuré. Nous nous croyons libres, mais nous ne faisons qu’obéir. Nous nous croyons évolués, mais nous ne faisons que répéter. Nous nous croyons justes, mais nous sommes prisonniers des mêmes pulsions animales qui gouvernent notre corps depuis l’aube des temps. Et même lorsque nous prêchons la liberté et l’empathie, nous nous contentons d’un leurre. Nous ne désirons pas la liberté, nous désirons une illusion de liberté. Celle qui nous permet de croire que nous choisissons ce qui en réalité, nous rend esclaves. Nous nous réclamons d’une moralité supérieure, mais nous sommes dépendants de notre dopamine, de nos conforts, de nos réseaux sociaux. Nous ne sommes pas libres, nous sommes des marionnettes modernes, attachées à des fils invisibles.
L’ignorance est notre plus grande amie, car elle nous permet de dormir sans souffrir. Nous préférons le confort de l’ignorance, la douce illusion d’une vie sans perturbation, sans remise en question. C’est une stratégie de survie, mais pas dans l’excellence. En nous maintenant dans cet état de « non-savoir », nous sommes contrôlés au quotidien sans le moindre effort.
Pourquoi chercher la vérité quand il est bien plus simple de se contenter de ce qui nous est offert sur un plateau ? Pourquoi remettre en cause ce qui nous arrange ? D’où l’efficacité inouïe de cette abjecte propagande, qu’elle vienne des médias, de l’État, ou de ce grand troupeau d’animaux dociles dans lequel nous sommes enfoncés jusqu’au cou. Les médias et la justice, ces prétendus gardiens de la vérité, ne sont plus que des instruments de formatage. Nous nous croyons informés, mais nous ne sommes que manipulés. Le flot incessant d’informations superficielles nous égarent, nous étouffent, nous assourdissent. Et pourtant, nous réclamons ces informations. Nous les voulons. Nous en sommes dépendants.
Les médias subventionnés, ces prétendus gardiens de la démocratie, ces fameux contres pouvoirs, sont devenus des usines à uniformité. Si un grand journal comme Le Monde évoque un sujet, qu’il a lu sur une dépêche de l’AFP, il devient immédiatement un impératif catégorique pour Libération, qui ne peut se permettre de ne pas suivre le pas. Mais tous appartiennent à nos maîtres et ne sont là que pour nous tromper, nous mentir, nous insérer dans leur matrice artificielle du monde. Une sorte de contagion idéologique s’opère à travers la presse, où chaque article devient une pale copie du précédent. Le journalisme, ce métier censé éclairer, ouvrir les yeux, offrir de la connaissance et du savoir, est devenu une machine à déformer la réalité, prisonnière d’une autocensure invisible mais omniprésente, basée sur la corruption.
L’audiovisuel public est une farce. Un spectacle grotesque où l’État se prétend le serviteur de la vérité, alors qu’il est en réalité son principal falsificateur. La prétendue neutralité du service public est une illusion où tout est orchestré dans une symphonie de propagande étatique. Le journaliste, convaincu de sa neutralité et de son exhaustivité, est un instrument de manipulation subtile, ignorant souvent lui-même qu’il ne choisit pas, non seulement ses sujets mais aussi la manière de les présenter, et qu’il façonne l’opinion comme l’ont voulu les gangsters qui tiennent le monde, sans en avoir même conscience. La neutralité en journalisme n’est qu’une illusion de plus, un mythe dont on nous abreuve pour masquer la réalité.
Mais à quoi bon parler de « neutralité journalistique », de pluralité, quand celles-ci ne sont qu’une façade de plus pour camoufler une idéologie dominante, omniprésente et écrasante ? Ceux qui prétendent être neutres sont en réalité les plus dangereux, car leur conviction que leur parole est « pure » et « objective » est un masque idéologique, fabriqué par une poignée de milliardaires fous, bien plus subtil et insidieux. Ces prostitués de la pensée sont aussi des prisonniers de leur propre vision du monde, incapables de voir que le simple fait de choisir un sujet à traiter parmi ceux proposés par l’AFP est déjà un acte de soumission.
Les journalistes français, en particulier, se complaisent dans ce conformisme intellectuel d’autant plus pernicieux qu’il se cache sous le manteau d’une fausse objectivité. Comparés avec les journalistes américains, bien plus honnêtes intellectuellement, qui n’ont pas peur de dire qui ils sont et quel regard ils portent sur le monde. À l’inverse, le journaliste français aime se cacher derrière des milliers de pages et des discours prétendument neutres tout en restant terriblement conformistes et partial. Toujours soumis à la propagande d’état et incapable d’informer.
Le problème, c’est que tout ceci n’est pas l’œuvre d’une seule main. Non, ce n’est pas un complot mené dans l’ombre par des individus malsains dans un salon feutré. Non, le système fonctionne par petites touches. Chacun dans le système médiatique fait sa part. Que ce soit le petit journaliste, le producteur de télévision, l’écrivain engagé, tous servent leur propre microcosme avec une conviction qui frôle l’auto-illusion. Mais au final, qu’obtenons-nous ? Un paysage médiatique entièrement façonné par l’État, qui nous fait croire que cette diversité d’opinions est représentative de la société. Le Figaro à droite, Libération à gauche, et tout va bien dans le meilleur des mondes.
Mais la vérité, c’est que l’État finance, maintient en vie, et régule ce système, qu’il soit direct ou indirect. Et tout ce jeu de dupes repose sur l’argent public. Quatre milliards d’euros par an ! C’est ça le prix pour maintenir ce monstre médiatique d’état qui, en fin de compte, ne sert qu’à diffuser une vision uniformisée de la réalité. De France Télévisions à l’AFP, l’ensemble du paysage médiatique français repose sur ces milliards. Et qui en bénéficie ? Ce n’est ni le citoyen ni le journaliste indépendant, mais une petite poignée d’acteurs, corrompus et tous liés à l’État.
La machine médiatique est entièrement subventionnée par l’argent public, et tout cela pour fabriquer des illusions de pluralisme et de diversité. Il suffit de voir comment l’État injecte de l’argent dans des organes de presse qui ne survivent que grâce à ce soutien. L’État, donc nos impôts, finance indirectement ces organes de presse, qui pourtant prétendent nous dire ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est démocratique. Et la grande majorité des français y croient !
L’histoire de l’humanité, loin d’être celle d’une émancipation progressive, ressemble plus à celle d’un lent et inexorable processus de domestication qu’à une élévation spirituelle et intellectuelle. Ce processus n’a pas commencé avec la révolution industrielle, mais bien plus tôt, on pourrait même dire avec l’invention de l’agriculture. À partir du moment où l’homme a commencé à cultiver la terre et à sédentariser ses sociétés, il a perdu une partie de son autonomie, une partie de sa liberté naturelle. Comme l’animal domestique qui perd ses instincts de survie, l’homme moderne a été dépossédé de son essence, réduit à un simple rouage de la machine sociale. Ce processus de soumission est aujourd’hui porté à son comble où l’État, les entreprises, les institutions, tous ces maîtres modernes, ont réussi à faire de nous des créatures obéissantes, prêtes à sacrifier leur individualité au nom d’un « bien commun » illusoire qui n’est en réalité que l’intérêt des puissants.
Le mythe du libre arbitre est l’une des plus grandes arnaques intellectuelles de notre époque. Croire que nous agissons librement, que nous avons un pouvoir de décision authentique, est une illusion tragique dés lors que nous n’avons pas les informations nécessaires et justes. Nos choix sont déjà faits bien avant que nous en soyons conscients. Nous sommes des marionnettes, et les fils qui nous relient sont invisibles, mais puissants. Nous pensons être libres, mais nous ne sommes que les produits de conditions médiatiques, sociales, économiques et politiques qui déterminent notre comportement. Le véritable libre arbitre est devenu un mirage.
Dans une société où tout est conçu pour nous contraindre et nous formater, le simple fait de penser par soi-même devient un acte subversif. Mais qui aujourd’hui a le courage de se dresser contre cette machine ? Nous sommes tellement habitués à être entourés de chaînes invisibles qui nous convainquent, qu’elles ne sont même plus vues, et la masse croit (car elle ne pense plus !) que tout est « normal », que tout est « logique ». C’est là la plus grande victoire de ce système pourri qui nous fait croire à notre liberté tout en nous privant de toute autonomie réelle.
L’homme s’est cru le sommet de la création parce qu’il a su parler de lui-même avec des mots trop grands pour sa propre lucidité. Il a bâti une métaphysique sur son nombril, une morale sur ses pulsions, et des monuments sur ses faiblesses. Il s’est raconté qu’il pensait, alors qu’il répétait. Qu’il évoluait, alors qu’il obéissait. Qu’il aimait, alors qu’il voulait simplement être aimé. Il croit penser librement, mais il ne fait que reformuler le message dominant maintes fois répété. Il croit être un être autonome, mais il dépend de chaque bouton, chaque signal, chaque flux de dopamine que le système lui sert à la petite cuillère. Il parle d’empathie, mais il exige d’être aimé avant de comprendre. Il parle de liberté, mais il veut juste choisir la couleur de sa laisse. Il n’est pas au-dessus du vivant, mais il est dedans, et c’est peut-être là son plus grand malheur.
Car les autres bêtes ne trahissent pas leur nature. L’homme, lui, la renie. Il veut se croire pur esprit, alors qu’il est d’abord ventre, sexe, et peur. Il se croit au service du bien, alors qu’il sert le confort, la reproduction, et la domination, toujours. Notre « intelligence » n’est plus qu’un nom savant pour désigner notre capacité à justifier l’injustifiable.
Cependant je ne me considère pas comme un de ces individus, perdu dans cette masse docile, aveugle à son propre conditionnement. Et je suis bien conscient que ceux qui lisent ces mots ne font pas vraiment partie de cette masse non plus, ou du moins, pas entièrement. C’est pourquoi à partir de maintenant je m’adresse à « Vous », les dociles, et non à ceux qui, comme moi, observent ce spectacle déroutant, pris dans ce tourbillon de conformisme. Mais vous, qui vous êtes aventurés ici, vous n’êtes pas les esclaves dociles du système, les simples exécutants d’une norme étouffante. J’utilise donc le « Vous », pour m’adresser à cette foule qui se vautre dans l’illusion du progrès, tout en s’oubliant elle-même. Mais il est nécessaire de poser ce regard critique sur ceux qui s’abandonnent à cette routine morbide, car le fait de vous inclure dans ce « vous » est avant tout un rappel. Un rappel que, même dans notre quête de vérité, nous ne sommes pas totalement à l’abri des tentations de la société. Il est plus facile qu’il n’y paraît de glisser, petit à petit, vers cette inertie collective, de se laisser emporter par des vagues de confort et de certitudes qui se dévoilent pour ce qu’elles sont ! C’est à dire des chaînes.
Vous, en tant qu’individus conditionnés, refusez délibérément de vous connecter à votre essence divine, à ce noyau profond qui vous relie à l’univers, à la nature, à ce qui vous est donné de manière primordiale et sacrée. Plutôt que de reconsidérer la nature comme votre légitime héritage, base de vie et source d’épanouissement, vous préférez vous immerger dans un conformisme aveugle, emportés par la vague d’un progressisme qui se rêve réformateur mais s’avère suicidaire. Vous abandonnez volontairement ce lien primordial pour une illusion de progrès, séduits par des promesses d’évolution sans profondeur, où la déconnexion d’avec votre propre essence devient un prix à payer pour vous conformer à une norme imposée. Vous avez échangé votre liberté pour des chaînes invisibles, et dans votre fuite en avant, vous vous perdez de plus en plus dans un système qui vous étouffe tout en vous promettant de vous libérer. Vous ne comprenez pas ce qui vous fait vivre. Vous ignorez ce qui vous gouverne. Vous êtes conduits comme un troupeau, entre le bâton et le seau de granulés. Et vous appelez cela civilisation ?
Vous avez cru être autre chose qu’un animal ? Vous avez cru, avec vos bibliothèques pleines, vos algorithmes puissants et vos déclarations de droits universels, que vous vous étiez arrachés à la boue d’où vous venez? Mais vous êtes toujours dans la boue. Simplement, elle est parfumée aux images médiatiques, à la schizophrénie politique et à la bonne conscience prêt-à-porter. Vous vous êtes domestiqués vous-mêmes. Vous êtes devenus les vaches de votre propre abattoir, avançant vers la mort les yeux bandés, mais rassurés par le ton doux du narrateur. Vous êtes fiers de ne plus avoir besoin de chasser pour manger, mais vous ne voyez pas que vous n’êtes même plus capables de survivre seuls. Débranchez la machine, et vous tombez. Débranchez le système, et vous n’êtes rien. Vous avez remplacé le fouet par l’approbation sociale, l’exécution par l’annulation, le bûcher par le bannissement numérique. C’est plus propre, plus élégant, mais l’intention reste la même qu’avec le communisme d’antan, ne sachant que faire taire, soumettre et régenter. Vous vous imaginez libres parce que vous pouvez choisir la couleur de vos chaînes. Mais ces chaînes sont invisibles, elles sont numériques, elles sont sociales, elles sont mentales. Vous parlez d’égalité, mais ne voyez-vous pas que l’égalité que vous prônez n’est qu’une forme subtile de nivellement ? Une égalité qui vous nivelle vers le bas. Parce que l’homme ne veut pas être égal dans la dignité, il veut être égal dans la conformité, dans la soumission à un ordre supérieur qu’il n’a même pas la force de remettre en question. Il n’y a pas de liberté, il n’y a que des hommes conditionnés, un troupeau de moutons en quête d’un abattoir plus doux. Et qu’est-ce que l’éducation, ce dernier rempart contre la pensée sauvage, sinon un autre rouage dans la machine de domestication ?
Le pouvoir a simplement changé de costume. Il parle avec des mots doux, il pleure avec vous, il s’indigne avec grâce et malice, mais il veut toujours votre obéissance. Et vous la donnez ! Mieux encore, vous la réclamez ! Parce que penser vous fait peur. Parce que voir la réalité telle qu’elle est vous révulserait. Parce que vous avez compris, au fond, que l’univers ne vous doit rien. Que vous n’êtes ni élus, ni spéciaux, ni immortels. Alors vous inventez des causes, des croyances, des valeurs, des hashtags, des rituels. Et vous appelez ça mettre du sens. Ce n’est que du vernis, du maquillage bon marché.
Car la vérité, c’est que vous n’êtes pas libres, vous êtes conditionnés. Vous êtes les prisonniers consentants de programmes biologiques exécutant une mission que vous refusez de voir dans sa cruelle vérité et qui n’est pas plus évoluée que celle des hommes des cavernes. Ce programme est en 4 phases : survivre, reproduire, transmettre puis heureusement, disparaître ! Mais sachez que la vie est une tragédie, et vous la refusez comme des enfants qui pleurent leur goûter tombé par terre. Et le pire, c’est que vous vous trouvez beaux, bons, lumineux… Mais vous êtes vides et vous le savez au fond de vous ! Et c’est peut-être ça, votre vraie tragédie dans cette quête de modernité.
Regardez-vous, vous qui vous accrochez à vos certitudes comme si elles étaient des bouées dans l’océan tumultueux de la vie moderne. Croyez-vous vraiment que l’ignorance soit une bénédiction ? Que ne pas savoir, être dans le flou, vous offre une tranquillité d’esprit que l’on pourrait qualifier de sage ? Non, mes amis. L’ignorance n’est pas une liberté, c’est une condition imposée. Vous vous dites que « heureusement, on ne sait pas tout », mais à quelle fin ? Pour ne pas être paralysés par la réalité ? Pour éviter la surcharge d’information qui pourrait vous faire vaciller dans votre routine bien huilée ? Vous avez l’esprit saturé de trivialités, de divertissements, de confort illusoire et de suprématie monétaire. Vos cerveaux sont des éponges imbibées de futilités, non pas pour enrichir votre réflexion mais pour étouffer la vérité. Les informations, comme des parasites, se faufilent dans vos pensées, et vous acceptez cette invasion. Pire, vous la colportez !
On vous noie dans des chiffres qui n’ont aucun impact sur vos vies, des débats sur des sujets sans profondeur, des idées qui ne servent qu’à détourner votre attention de l’essentiel. Et vous évitez les questions essentielles qui sont de savoir qui vous êtes, où vous allez, et pourquoi vous continuez à vivre cette vie sans aucune réflexion ?
Car un jour prochain, vous vous surprendrez à discuter du dernier incident auquel vous ne pouvez rien, sur une chaîne de désinformation 24/7, comme un automate et vous vous surprendrez à défendre une propagande mainte fois répétée, mais que vous acceptez sans jamais vous poser la moindre question. Vous ne comprenez plus ce qui est réellement important. Vous répétez sans réfléchir ce que l’on vous sert. Vous êtes un spectateur qui joue à être acteur, sauf que dans cette grande farce, vous êtes les marionnettes, non pas les marionnettistes.
Et tout ça, pour quoi ? Pour nourrir ce flot incessant de connaissances superficielles, qui vous donne l’illusion d’être savant et masquer ce manque de substance, de profondeur, d’humanité ? Ce n’est pas un accident si nous en sommes arrivés là, c’est une stratégie délibérée. On vous garde dans l’ignorance nécessaire, dans le flou, de manière à vous rendre dépendants de ceux qui détiennent le vrai savoir « utile », qui façonnent votre perception à longueur de journées sur vos smartphones et médias préférés, qui vous disent quoi penser, quoi croire, quoi dire, quoi faire ! Mais n’est-ce pas ce que vous voulez, en fin de compte ? Ce confort moutonnier. Ce déni de votre inutilité, de votre incapacité à vivre, à être libre, à avoir du courage ou du panache ? Vous ne savez plus qu’être indifférent à la vérité. D’ailleurs, pourquoi chercher à savoir, quand vous pouvez vous contenter d’une version simplifiée de la réalité, propre à vous maintenir dans un état de docilité acceptable ?
Mais l’ignorance, le déni volontaire de savoir, ce n’est même pas une option pour tous. Puisque seule une petite élite, bien tenue, réussit à s’extraire de ce fardeau et se nourrit d’informations triées sur le volet. Mais la masse n’a pas ce luxe. Non, elle est coincée, elle est bombardée d’idées toutes faites, et les avale sans broncher. Elle n’a pas non plus le temps de réfléchir, n’a plus les moyens intellectuels ou même le désir de le faire. L’auto domestication est devenue son lot. Mais ce n’est pas que de la malchance. C’est devenu un mécanisme naturel de survie qui à été implanté dans chaque individu.
Ce dernier ne veut pas être exclu, pas être ce « marginal », ce « complotiste », cet « antisémite » qui questionnent le système et voit ses failles. Ce serait trop douloureux à supporter. Ce qui le guide, à ce triste individu, c’est l’instinct grégaire, ce besoin viscéral d’appartenir à cette masse grouillante, de se fondre dans le troupeau, de disparaître dans le flux ininterrompu de divertissements inutiles et futiles.
Et ne croyez pas que je sois ici seulement pour cracher sur cette foule aveugle. Non ! Je tente juste d’être celui qui vous secoue, celui qui vous dit qu’il existe une autre manière de vivre. Mais je sais aussi que ce système repose entièrement sur cette masse décérébrée. Sans elle, tout s’effondrerait ! Alors, c’est le prix à payer pour maintenir l’unité de ce monde factice, la paix fragile qui permet aux tyrans de régner, la stabilité d’une société corrompue qui n’évoluera plus jamais. Et là, vous êtes nécessaires, certes ! Mais juste pour maintenir l’ordre de ce monde dirigé par des crapules, pas pour le réinventer.
Dans votre soumission, dans votre conformité, vous préservez un équilibre précaire et ce qui doit l’être pour maintenir vos maîtres en place. C’est vous qui permettez à la machine de tourner, à l’industrie, à l’économie, à la politique de se nourrir de votre inertie. Mais vous ne remettez jamais en cause le modèle qui vous asservit depuis des générations. Qui vous tue en créant des guerres, vous enferme en vous parlant de justice, vous ruine en invoquant la solidarité, vous dilue en vous imposant la mixité. Vous êtes les rouages bien huilés dans une mécanique de soumission vieille comme le monde.
Or le véritable problème, c’est que vous ne le savez même pas ! Vous ignorez volontairement et sciemment cette tragédie, ce petit sacrifice quotidien de votre liberté, ce déni constant de votre potentiel réel, cette exclusion formelle de votre identité et de vos dons. Et ceux qui vous bousculent, ceux qui vous disent qu’il est temps de réfléchir autrement, sont perçus comme des fous, des perturbateurs, des extrémistes. Parce que pour un oiseau né en cage, imaginer voler dans le ciel jusqu’au firmament est une maladie et le voir, c’est une hérésie !
Laissez-moi vous dire que la vérité est perturbante et j’en conviens. Parce qu’elle détruit ce que vous croyez être votre sécurité, ce que vous appelez votre « paix d’esprit ». Parce qu’elle vous oblige à agir, à être, à rester dans l’inconfort du doute et de la remise en question permanente. Parce qu’elle vous impose de vivre tout simplement ! Mais pour ceux qui osent, tous ceux qui comme moi ne prennent jamais rien pour acquis, n’acceptent pas qu’on les guide, qu’on les manipule… Ils comprennent ce que j’essaie de dire et de provoquer par ce texte !
Ce n’est pas la question de vous faire croire que je possède la vérité absolue ou un idéalisme hors de portée. Bien au contraire, je sais que je ne sais rien ! Mais c’est une question de rendre chaque moment de ma vie plus vivant, plus authentique, plus humain, plus réaliste quant à mon rôle sur cette Terre, dans cette vie, dans ce corps. Et c’est surtout une question de se défaire des chaînes invisibles de ce confort frelaté que VOTRE inertie m’impose. De se libérer de l’emprise subtile de la propagande du quotidien qui vous fait croire que vous avez choisi quoi que ce soit depuis votre naissance. Alors que vous ne choisissez plus rien depuis bien longtemps… Au mieux, vous vous êtes seulement laissé choisir !
Et pourtant, il existe encore des voix dissidentes, quelques récalcitrants qui tentent de briser cette cage dorée, mais ils sont de plus en plus rares et réduits à la marge. Le scepticisme, la critique, la réflexion, autant de gestes qui paraissent aujourd’hui démodés dans une époque où l’on préfère se vautrer dans le confort intellectuel de la pensée unique. Les vrais résistants se font de plus en plus discrets, noyés sous le poids des grandes masses de conformisme social et médiatique. Le seul contre-pouvoir qui puisse exister aujourd’hui est celui d’une poignée de consciences lucides, mais même elles sont faibles face à l’immensité du système. Nous sommes tous trop fatigués, trop blasés, trop écœurés pour continuer à essayer de vous éveiller.
Les anciennes élites de résistance, comme la noblesse, la chevalerie ou le clergé, ont été écrasées en leur temps. Aujourd’hui, tout est absorbé dans le mirage médiatique de la société moderne, ce pouvoir tentaculaire qui étend ses griffes sur chaque aspect de nos vies. Le salut, si tant est qu’il existe, réside alors dans une prise de conscience radicale et personnelle de cette aliénation. Mais cette prise de conscience, cette rébellion contre soi, contre son confort, qui est prêt à la faire ?
Et que dire de l’éducation, cet autre outil de domestication par excellence ? L’école moderne ne forme pas des individus libres et critiques, mais des machines formatées, conditionnées à obéir. On nous apprend à être des citoyens dociles, à respecter des règles absurdes, à ne jamais remettre en question l’ordre établi par d’autres. Ce que nous devrions enseigner à nos enfants, est bien plus que la simple étiquette sociale. Il faut cultiver leurs instincts, leur intuition, leurs dons naturels à comprendre le monde tel qu’il est réellement, sans se laisser enfumer par les dogmes du politiquement correct et du conformisme. Nous avons besoin d’une éducation des instincts, d’une éducation qui nous réapprenne à penser, à sentir, à agir, à résister, à être libre et souverains. Une éducation qui nous libère de l’aliénation, plutôt que de nous y enfoncer davantage.
Tout ceci n’est rien de moins qu’un mécanisme sophistiqué de contrôle mental à grande échelle. L’État, ce tyran omniprésent, a besoin de se nourrir sans fin des esprits de ses sujets. C’est un monstre insatiable, toujours à la recherche de nouvelles causes à embrasser pour justifier son existence et, surtout, renforcer son pouvoir par la division et gouverner par la peur. Il n’y a pas de démocratie dans ce système, il y a une industrie à fabriquer des opinions, une usine à formatage des consciences, une machine à broyer les consciences, une toile d’araignée permettant d’éteindre toutes les libertés comme les pensées. Mais à qui profite cette illusion? À personne, si ce n’est à l’État lui-même, qui utilise cette illusion pour crédibiliser ses récits fallacieux.
Et chaque acteur dans ce système sait quel rôle il doit jouer, à quel moment, pour diffuser le message souhaité. Tout est parfaitement huilé. Le peuple, ce fantôme dont tout le monde dit se préoccuper, se laisse endormir par ces narratifs préfabriqués et orchestrés. Il pense que ce qu’il voit sur son smartphone ou à la télévision est un produit de qualité, objectif, alors qu’il s’agit d’une simple marchandisation de l’opinion publique. Le pire, c’est que ce système ne semble même pas choquer les masses. Les gens payent sans sourciller leurs impôts pour financer cette machine à tuer l’humanité.
Mais est-ce bien normal qu’il soit devenu presque impossible pour un média indépendant de survivre face à une telle manne financière étatique qui perpétue une forme de monopolisation de l’information et de l’éducation ? Est-ce normal que plus personne n’achète de livres d’auteurs indépendants mais que tous s’abonnent à NetFlix ? Comment faire entendre sa voix lorsque la masse refuse d’ouvrir les yeux et les oreilles ?
Car cette vision du monde, qui nous dit que tout est une question de patriarcat ou de manipulation sociale, est non seulement fausse mais dangereuse. Elle empêche les individus de faire face à la réalité de leurs différences naturelles et de s’accepter comme ils sont. Il est aberrant de prétendre qu’il n’y a pas de différences biologiques, intellectuelles et culturelles entre les hommes et les femmes, et de forcer cette vision uniforme sur la société entière. Le progressisme, dans sa forme actuelle, ne combat pas l’injustice, il nourrit l’envie, la frustration et l’illusion de victimisation. Il s’en prend aux différences naturelles entre les sexes et veut les effacer au nom de l’égalité absolue. Au lieu de défendre les droits de chacun, il impose un modèle uniformisé qui ne respecte ni les aspirations individuelles, ni les particularités biologiques. C’est une violence morale, un coup de poignard dans la diversité humaine.
Alors, comment sortir de ce piège ? Comment rétablir une véritable liberté de pensée et d’expression ? En fin de compte, tout cela repose sur la même logique d’une société libre qui doit s’organiser sur la base de la concurrence, de l’authenticité, et non de la manipulation étatique. Il faut que les individus cessent d’être des sujets dociles, payant sans questionner, pensant sans remettre en cause. Tant que cette mentalité persistera, le système d’oppression, qu’il soit médiatique, étatique ou idéologique, restera intact.
La résistance, et donc la liberté, passera seulement par la désobéissance intellectuelle, par la prise de conscience du piège dans lequel nous vivons, et, surtout, par l’action individuelle contre l’uniformisation de la pensée. Mais c’est tellement confortable de coller des étiquettes et de se dire que ce qui échappe à notre compréhension est de l’ordre du fantastique. L’intelligence est présentée comme un artefact, la liberté comme une « grande découverte » à étiqueter, à vendre et à exposer comme la dernière pièce du puzzle de notre humanité. Et si on creuse un peu plus loin, on se retrouve face à une image de la société où la quête de reconnaissance, cette fameuse gloire, n’est pas une soif innée mais une construction sociale. C’est l’écho du primate, de l’homo sapiens dans chacun de nous, qui cherche par tous les moyens à se distinguer dans la meute.
Cette quête effrénée de pouvoir et de statut est aussi vieille que l’humanité. Et peut-être que, si l’on suit ce raisonnement jusqu’au bout, il est bien plus simple de considérer que l’essence de l’être humain n’est qu’un reflet de cette lutte incessante pour l’autorité, une perpétuelle danse d’ego et de survie. Car à y regarder de plus près, tout le reste semble n’être que le bruit de fond, les décorations superficielles sur une réalité crue et sans fard. Nous sommes des créatures conditionnées, prisonnières de nos désirs, de nos besoins, et des structures sociales qui nous gouvernent pour mieux tuer nos âmes.
Ce que nous appelons « progrès », « évolution », ou « liberté » ne sont que l’illusion d’un contrôle que nous ne possédons pas. Les idéaux que nous brandissons, les causes que nous défendons, ne sont souvent que des extensions de cette volonté de domination, de cette aspiration à marquer notre territoire dans un monde qui nous échappe.
Alors, dans cette mer d’artifices et de vanité, la véritable question est de savoir si nous avons jamais eu le choix ? Et si oui, sommes-nous prêts à accepter la vérité qui nous échappe, à reconnaître la part d’ombre qui se cache derrière nos ambitions ? Peut-être qu’en cessant de courir après cette image fabriquée de nous-mêmes, nous pourrions enfin toucher du doigt quelque chose de plus authentique, de plus réel.
Mais pour cela, il nous faudrait d’abord cesser de fuir. Et cela, peu sont prêts à le faire. Car résister aujourd’hui, ce n’est plus brandir des bannières ou s’insurger contre un pouvoir visible. C’est réapprendre à être humain. Résister, c’est ralentir là où tout nous pousse à accélérer, c’est choisir l’être plutôt que l’avoir, la présence plutôt que la performance. Dans un monde où l’âme est étouffée par l’illusion du progrès, il devient urgent de se reconnecter à notre sagesse ancestrale, à nos dons naturels, à cette part oubliée de nous qui sait écouter la Terre, lire les signes, ressentir au lieu de consommer.
Et si la véritable révolution était intérieure ? Une alchimie discrète, une réappropriation de notre souveraineté perdue, en cultivant l’humilité, la simplicité, la conscience, le don de soi et la conscience de l’autre ? En redevenant humains, pleinement, lucidement, nous poserions l’acte de résistance le plus radical qui soit en refusant le suicide collectif du modernisme débridé, pour redevenir gardiens du vivant et de nous-même.
Alors pensez-y…
au moins une fois dans votre vie!
Phil BROQ.
Blog de l’éveillé
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