Gosta Hallberg-Cuula (4 novembre 1912 – 14 avril 1942), fut l’un des jeunes cadres nationalistes suédois de l’entre-deux-guerres.
Journaliste, il rejoignit Sven Olov Lindholm au Nationalsocialistiska Arbetarpartiet (NSAP, Parti des travailleurs socialistes nationaux), qui changea son nom ensuite en Svensk Socialistisk Samling (SSS, Union socialiste suédoise). Il fut nommé chef de la propagande du mouvement.
Lors de l’invasion de la Finlande par la Russie, le jeune homme, qui avait alors 26 ans, se porta volontaire, comme nombre de nationalistes suédois, pour aider leur « pays frère » nordique contre le bolchevisme. Il fut alors nommé lieutenant. Grièvement blessé – les combats lui valent la perte de l’un de ses yeux – il décide de retourner au front où il s’illustre. Il reçoit de nombreuses décorations, dont la Croix de la Libération de la Finlande.
Il poursuivit la guerre sur le front de l’Est comme officier du Bataillon des volontaires suédois du 55e régiment d’infanterie finlandais à Hanko (le Svenska frivilligbataljonen, SVB, dit « Bataillon Hanko », du nom d’une ville à l’extrême sud du pays où les Soviétiques avaient installé une base et que les Suédois parvinrent à libérer). Il commandait un peloton lors de la prise de la ville. Le bataillon fut dissous après cet exploit, le 18 décembre 1941.
Il intégra ensuite la Svenska frivilligkompaniet (Compagnie de volontaires suédois) pour poursuivre la lutte.

Il meurt dans l’explosion d’une mine le 14 avril 1942. Il est l’un des 41 hommes sur les 404 volontaires à tomber au front. Il avait 29 ans.
Gosta Hallberg-Cuula repose depuis dans un cimetière de Stockholm. Chaque année, les nationalistes suédois de divers partis, comme la Legion Wasa, le Parti des Suédois, le Mouvement de la résistance nordique lui rendent hommage.