Né le 27 juin 1899 à Asnières, il fait des études chez les Frères de la doctrine chrétienne jusqu’à des études supérieures qui le conduisent à une licence de philosophie en 1924.
Son engagement comme volontaire en 1918 est suivi d’un choix pacifiste qui l’accompagnera toute sa vie et l’amène à entrer en 1921 dans la Section française de l’Internationale communiste (SFIC), devenue Parti communiste. Directeur en 1924 de l’école des cadres du parti, il entre en 1925 au Comité central et devient secrétaire de la section Agit-prop. De 1927 à 1929, il appartient au bureau de propagande du Komintern à Moscou mais en revient quelque peu désabusé…
En 1929, il rompt avec le PC et rejoint la SFIO, puis l’Union socialiste républicaine (USR) ; il compte alors parmi les pacifistes de la gauche néo-socialiste (Notre Temps).
En 1936, il rejoint les rangs du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot à sa fondation et fut le rédacteur en chef de L’Émancipation nationale, puis de La Liberté.
Fait prisonnier en 1940, il est libéré par les Allemands en janvier 1941. Le mois suivant, il est nommé Secrétaire général adjoint à la vice-présidence du conseil pour l’information, sous la présidence de l’amiral Darlan. En août il devient secrétaire général, chargé également de la propagande. À ce titre, il ambitionne de « former un français d’un type nouveau, comme un sculpteur devant la glaise, comme un créateur ». En avril 1942, lors du retour de Pierre Laval, les Allemands l’imposent comme Secrétaire d’État à l’information.
En 1944, il devient Secrétaire d’État auprès du Maréchal Pétain, qu’il suit en Allemagne à Sigmaringen. Transféré avec Laval à Villfingen, il s’échappe dans le Tyrol, pour, en juillet 1945, se constituer prisonnier entre les mains des autorités françaises d’Innsbruck.
Ses activités à Vichy, la création des Comités de propagande ainsi que de l’École des cadres du Mayet-de-Montagne, ses discours violemment antigaullistes et la présidence qu’il avait acceptée d’un Comité des amis de la Waffen SS française, l’amènent devant la Haute Cour, qui le condamne à dix ans de prison le 14 décembre 1948. Il est gracié en 1953 pour des raisons médicales.
Il meurt de maladie le 2 mars 1954 à Paris et repose au cimetière de Charonne.
Publications :
- La Crise financière, la faillite du cartel, le programme communiste, Bureau d’éditions, de diffusion et de publicité, 1926.
- Deux Russies, Nouvelle société d’édition, 1930.
- Socialisme et nation, Imprimerie du Centaure, 1933.
- Programme du Parti populaire français, Les Œuvres françaises, 1938.
- Leur combat : Lénine, Mussolini, Hitler, Franco, Fayard, 1939 ; 1941.