Pierre François Clémenti nait le 28 mai 1910 à Paris. Son père meurt pour la France le 6 juin 1915.
Il commence sa carrière comme ouvrier métallurgiste, puis employé de banque . Il devient en 1933 journaliste sportif au quotidien radical La république.
Au lendemain du 6 Mai 1934 il fonde le Parti Français National Communiste, puis publie son journal Le Pays Libre d’Août 1936 au 29 Septembre 1937.
Il est arrêté en 1939 pour Pacifisme et propagande antisémite. Il diffuse un tract intitulé : La guerre ? Pourquoi ? Il passe 92 jours en prison.
Dès la déclaration de guerre, bien que reformé, il se fait mobiliser et participe à la défense de la Loire, ou il y reçoit une citation.
En Juin 1940 il unit son mouvement avec les Gardes Françaises de Charles Lefebvre et le Jeune Front de Robert Hersant. En Octobre 1940, il rebaptise son mouvement : Parti Français National Collectiviste.
Il est le 1er Chef de mouvement dès l’Eté 1940 à prendre contact avec Otto Abetz , grâce à Eric Labat. Il déclare : « Ce n’est pas la France qui a été battue, mais la bande de salauds, de juifs et de capitalistes qui la dirigeaient ».
Après le départ de Hersant il relance son journal « Pays Libre » le 8 Février 1941 qui devient alors hebdomadaire. Le ton y est toujours violemment antisémite. Le dernier numéro parait le 13 Août 1944.
En juillet 1941, il figure parmi les fondateurs de la LVF , et s’engage en juin 1942 avec son ami et secrétaire Eric Labat (futur auteur du livre « Les places étaient chères »). Il arrive sur le front en décembre. Il est assigné à la compagnie d’état-major du 1er bataillon, au grade d’aspirant. Cité au feu, il est rapatrié sanitaire en juillet 1943 et hospitalisé. Réformé, il rentre en France fin 1943.
En aout 1944, il se réfugie en Allemagne, puis en Italie et échappe aux recherches. Il est condamné à mort par contumace le 29 juillet 1948. Il se constitue prisonnier en janvier 1953. Le tribunal militaire de Paris le condamne à 5 ans de prison et il bénéficie rapidement de de l’amnistie.
En 1954, il publie La troisième paix, dans lequel il appelle à une réconciliation entre ex-collaborateurs et résistants de droite face au communisme.
Il représente la Section française du Nouvel ordre européen de René Binet, puis il adhère au Rassemblement européen pour la liberté (REL), puis à Ordre nouveau.
Pierre Clémenti meurt à Paris le 16 avril 1982.