Le 15 août est instituée fête nationale française par Louis XIII, en 1638, en remerciement à la Vierge Marie à laquelle il avait demandé de protéger la France et de bien vouloir lui accorder un héritier. Louis XIII consacre le pays à la Vierge le 10 février 1638 mais choisit comme date commémorative la fête de l’Assomption.
Le 15 août 1769, l’Empereur Napoléon Ier, restaurateur de la France après les crimes de la révolution, naissait à Ajaccio, pour rendre à la Patrie sa gloire et sa destinée.
Ainsi, la fête du 15 août réalise l’union entre la tradition royale, issue du vœu de Louis XIII de consacrer la Patrie à la mère du Christ sauveur, et la naissance de l’Empereur, restaurateur d’une légitimité monarchique débarrassée des scories d’un ordre ancien qui privilégiait une noblesse de Cour devenue inutile sinon nuisible.
Plus que jamais, en ce 15 août, alors que l’idéologie de la révolution bourgeoise de 1789 empoisonne toujours la France et que de fausses élites apatrides ont simplement remplacé les privilèges poussiéreux de l’ancien régime, pensons à imposer, sur le modèle de l’empereur Napoleon Ier, cette Révolution nationale qui donnera un nouveau souffle à la tradition et restaurera la France dans son rôle de fille aînée de l’Église et de phare de la race européenne !
On lira ci-dessous (en complément au texte intitulé : « Le 14 juillet, une imposture partisane devenue une pseudo-fête nationale ») cette note de Pierre Sidos à propos de la nécessité de rétablir le 15 août fête nationale française.
Dès l’origine de l’Œuvre française, il a été question de remplacer le « 14 juillet » par une « Fête de la France », nationalement impartiale et à jour fixe.
Pour une personne, un groupe humain, une institution, le choix d’une fête annuelle principale peut se porter sur la date de sa naissance ou celle établie dans le calendrier au nom de son saint patron.
Or, il est infaisable de donner une date précise de naissance à la France, en raison de la multiplicité des indications historiques pouvant être retenues ; sans compter les tentations de parti pris immanquables.
D’un point de vue purement nationaliste, la référence à Jeanne d’Arc serait la plus favorable. Mais alors la controverse, sans conclusion indiscutable, porterait sur la priorité d’une date sur les autres : sa naissance le 6 janvier (jour de l’Épiphanie et fête des rois) ; la délivrance d’Orléans le 8 mai (fête de la « victoire » de 1945) ; la solennité religieuse le 30 mai (jour de sa mort-sacrifice) ; le deuxième dimanche de mai (date flottante adoptée en 1920 par la troisième République).
D’où, la préférence pour l’établissement de la date du 15 août comme le jour de la fête nationale des Français. Avec l’avantage incomparable d’être déjà une fête légale, la principale fête patronale de la France, la célébration de la Saint-Napoléon, la commémoration de la grande manifestation réparatrice du 15 août 1989 à Paris en réponse au bicentenaire officiel du 14 juillet 1789.
Le « 15 Août », Fête de la France !
Pierre Sidos
Et si nous la faisions commencer le 25 décembre, jour du baptême de Clovis en 496, qui voit la naissance de la France par le Pacte de Reims avec l’évêque Saint Rémi? De 496 à 1638: 1142 années…