La première partie est disponible sur : Du sommet de Kazan à l’élection de Trump (I)
Les BRICS et la monnaie
Plus généralement, le sommet de Kazan vise au développement des monnaies numériques de banque centrale (CBDC) et à la mise en place de nouveaux systèmes de paiement alternatifs. Parmi ces initiatives figure le projet mBridge, développé par la Chine et récemment soutenu par l’Arabie Saoudite, qui consiste en la création d’une plate-forme de monnaie numérique multi-banques centrales prenant en charge les paiements transfrontaliers en temps réel, pair à pair (peer-to-peer) – autrement dit une technologie permettant l’échange direct de données entre ordinateurs reliés à Internet, sans passer par un serveur central – et les transactions de change à l’aide des CBDC.
La Russie, en parallèle, travaille sur un rapport pour renforcer le système monétaire international avec l’idée de créer une plateforme de règlement et de paiement numérique. Cette initiative pourrait représenter une alternative au dollar et au système SWIFT, traditionnellement dominants dans le commerce international. Le système dit « BRICS clear », annoncé à Kazan, a pour ambition d’offrir une alternative au système SWIFT et est soutenu par la Russie et la Chine lesquelles, chacune pour des motifs différents veulent se passer du dollar et l’euro, la Russie par suite des « sanctions » occidentale, la Chine par crainte d’une déstabilisation de son économie et de ses mouvements commerciaux. C’est une avancée majeure vers un système financier d’échange international commun. Néanmoins, la transition vers un tel système sera complexe et nécessitera des mois, voire des années, de négociations et d’ajustements. Pour mémoire, notons que le solidus restait une référence internationale bien après que l’Empire romain ait perdu de sa puissance.
En se détournant du dollar, l’Inde et la Russie ouvrent la voie à des transformations économiques majeures. Alors que la dédollarisation progresse, le monde pourrait voir émerger de nouveaux systèmes de paiement internationaux, redéfinissant les équilibres économiques globaux.
Le changement ne sera cependant pas immédiat. Sauf imprévu, toujours possible dans un monde chaotique, le dollar ne sera pas immédiatement relégué en seconde position. S’agissant des actifs internationaux en monnaies locales, une étude de la Banque ING portant sur les dix membres actuels des BRICS montre que les avoirs ou dettes des BRICS en monnaies alternatives progressent, sans pour autant détrôner le dollar au stade actuel. Mais un mécanisme est lancé qui ne s’arrêtera plus, et cela, d’autant plus que l’extra territorialisation du dollar, aboutissant à ce que toute transaction effectuée en dollar rend les auteurs de celles-ci justiciables devant les tribunaux américains (la BNP en a fait les frais en 2014) constitue un répulsif de grande puissance.
La question est de savoir comment l’oligarchie occidentale dont le noyau monétaire et financier est l’axe City Wall Street va accepter de voir le dollar être détrôné ! Jusqu’à présent, cela est toujours passé par des guerres. Le IIIe Reich en a fait les frais, tout comme, plus récemment Saddam Hussein et Kadhafi qui voulait créer un dinar or et une banque africaine. Tout bonnement, et nous l’observons chaque jour, le comportement de l’oligarchie occidentale vise à tenter de préserver sa puissance déclinante en maniant le bâton. Iront-ils, dans leur délire messianiste suprématiste jusqu’à tenter un conflit mondial dont ils seront inévitablement les perdants ? Nous allons y revenir.
Continuons sur le Sommet de Kazan à l’issue duquel a été annoncé le lancement d’un système d’assurance et la réassurance pour les transactions commerciales, la BRICS Reinsurance Company, sans passer par conséquent par les assurances occidentales telles les Lloyd’s. Néanmoins, pour réussir pleinement, elle devra disposer en arrière-fond d’un marché financier solide ainsi que de liquidités substantielles. Cette annonce est d’importance majeure car aucun commerce international ne peut s’opérer durablement sans un système de réassurance.
S’il existe de nombreuses incertitudes, si des périodes de tâtonnements, voire quelques trébuchements sont prévisibles et inévitables, il est clair que la logique d’affrontement des occidentaux a lancé et sans cesse renforcé l’émergence d‘un système alternatif international, non pas fondé sur une logique de bloc mais sur la coopération. Des projections font état d’une dédollarisation, d’ici cinq ans d’une part allant du cinquième au quart du commerce mondial : les effets en seraient importants pour le dollar car, perdant de sa puissance en tant que monnaie d’échange international, la détention de ces obligations d’Etat que sont les bons du Trésor américain perdrait de son intérêt pour nombre de banques centrales ce qui dévalueraient ces derniers par le mécanisme traditionnel financier qui régit les obligations. Ce sera inévitablement un choc pour Washington et bien sûr la FED.
La nature des BRICS
Car les BRICS ne constituent en rien un bloc ; nombre d’Etats ont des intérêts divergents, à commencer par l’Inde et la Chine. L’Inde, fidèle en cela la politique de Nehru et du non alignement dont la Conférence de Bandoeng en 1955 avait été la grande manifestation, joue entre les Etats. Elle participe à la fois au groupe quad qui inclue les Etats-Unis mais participe activement aux BRICS. D’ailleurs, le sommet de Kazan a permis un résultat majeur, à savoir la décision des dirigeants indien et chinois de rechercher une entente pour mettre fin à leurs différends frontaliers dans l’Himalaya. La Chine s’est opposée à l’adhésion de l’Algérie, de même que le Brésil a mis son veto à celle du Venezuela.
L’important, dans l’esprit des BRICS, est la volonté de discuter de de ses intérêts divergents, de rechercher un accord, une coopération plutôt que l’affrontement. La règle statutaire des BRICS est « Un État, une voix », conformément aux principes de justice et d’équité du groupe. Toutes les décisions sont prises à l’unanimité.
Nous sommes ici dans une logique qui, toutes choses égales par ailleurs, relève de la mentalité asiatique, voire africaine, qui est celle de la discussion, de la « palabre » et qui, si elle n’empêche pas les rapports de forces d’évoluer, certains Etats de monter en puissance et d’autre de s’affaiblir, limite fortement les affrontements directs. En diplomatie, la Chine sait très bien jouer de cette manière de faire et la philosophie du Tianxia en est une expression. En quelque sorte, l’hégémonie dans la douceur.
Il est à observer et à rappeler que les membres des BRICS n’ont pas par nature une attitude hostile au bloc occidental et ne se structurent en tant qu’élément d’alternative concurrent que dans la mesure où les Occidentaux veulent conserver l’intégralité de leur domination sans la partager. Symptomatiquement, un Blinken, Secrétaire d’Etat de l’administration Biden, a déclaré en mars 2023 qu’il n’envisageait pas un ordre mondial qui ne soit pas dirigé par les Etats-Unis, un « ordre fondé sur des règles » – les leurs bien entendu. Il déclarait aussi le 13 septembre 2023 à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies (SAIS) : « Nous devons mettre la main sur le gouvernail de l’histoire et tracer la voie à suivre ».
Et Trump ?
On ne peut être plus clair. Les interrogations qui se posent maintenant, sont liées à la (ré)élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Il est évident qu’il est difficile de prédire l’avenir en la matière, d’autant plus que le personnage est imprévisible, mais il est impossible d’éluder ce sujet.
Il est sûr que l’élection de Donald Trump en novembre 2024 constitue un événement politique majeur, tout d’abord pour la vie politique des Etats-Unis. Elle montre le rejet, par une majorité des Américains de la dérive sataniste du pouvoir de l’oligarchie, mondialiste qui tient les rênes du pays depuis des décennies, notamment avec l’idéologie LGBT et celle du woke, la prolifération des drogues plus dangereuses et aliénantes les unes que les autres, la paupérisation croissante d’une partie de la population états-unienne (90 millions d’habitants de l’Union sont sous le seuil de pauvreté et dans une grande précarité sur une population totale de 340 millions d’habitants). Et, au risque de décevoir les esprits gauchis, le phénomène Trump n’est pas un feu de paille mais le signe d’un mouvement de réaction durable qui a déjà des successeurs, comme le montre la figure de son vice-président J.D. Vance, lequel a opéré une conversion politique spectaculaire. Restera à voir s’il préfigure un redressement civilisationnel significatif sur la durée, autre sujet.
Cette dérive marquée par une promotion quasi institutionnelle de l’inversion de l’ordre naturel, avec le « mariage » des paires homosexuelles, de l’indifférenciation des sexes avec l’idéologie du genre constitue un repoussoir majeur des États-Unis et de l’Occident judéo-anglo saxon pour l’ensemble des peuples de la planète, la Russie l’ayant la première dénoncée et condamnée explicitement.
Le retour de Trump à la Maison Blanche peut ainsi contribuer à améliorer l’image des Etats-Unis à travers le monde, mais n’est-il pas trop tard pour la rétablir, alors que des questions entières demeurent, notamment les contraintes juridiques liées à l’usage du dollar, l’arrogance occidentale qui ne cesse pas de donner des leçons de morale à l’ensemble de la planète ?
Conjectures possibles
Pour beaucoup de monde, Trump va changer providentiellement le cours de l’histoire. Il va mettre fin aux conflits etc. Ne soyons pas naïfs. Il semble avoir compris que son pays était affaibli et qu’il fallait tenir compte du rapport de forces international qui évolue en sa défaveur et que pour aller de l’avant de manière bénéfique, il fallait d’abord restaurer une maison en délabrement, la rétablir.
Aussi, Trump va-t-il d’abord s’intéresser à la marche intérieure de son pays et à se lancer dans sa remise en ordre. La remise en état de l’enseignement est chose primordiale et nombre d’échecs militaires et industriels actuels sont la conséquence de sa déliquescence. Cela contraste avec ce qui se passe en Chine et en Russie, par exemple. Il a dit vouloir « assécher le marais », c’est-à-dire faire du nettoyage au sein de l’oligarchie en place à Washington et dans les cercles dirigeants du pays, cet « Etat profond » qui n’est rien d’autre qu’un ramassis de gangsters, de gens moralement dévoyés sinon pervers et d’affairistes véreux.
Néanmoins, il va devoir composer avec des forces qui sont très puissantes aux Etats unis. En ce qui concerne le puissant complexe militaro industriel déjà dénoncé par Eisenhower dans son discours d’adieu de 1961, Trump, présenté comme hostile aux guerres – ce qui n’est pas à confondre avec le refus d’une politique de force – sera contraint de composer avec lui : les guerres, ça rapporte, et les marchands de canons ne veulent pas les voir disparaitre.
D’ailleurs, ce complexe concourt à la puissance des Etats-Unis et Trump, en bon patriote, sinon nationaliste américain, voulant rétablir la grandeur de son pays – le thème titre de sa campagne électorale n’a-t-il pas été le MAGA : Make America Great Again ? – ne va-t-il pas être obligé de soutenir ce groupe d‘intérêts, ne serait-ce que parce que les Etats-Unis ont, en ce domaine comme dans d’autres, accumulé du retard ? Voyons bien que si l’administration Biden ne s’est pas aventurée plus avant en Ukraine, cela est dû au fait que les Russes (qui ont eu l‘intelligence d’écouter le physicien français Jean-Pierre Petit) ont au moins dix années d’avance sur eux dans le domaine des armes hypersoniques.
Lors de son précédent mandat, s’il n’a pas lancé de nouveau conflit, s’il a lancé le désengagement des Etats-Unis en Afghanistan, Trump n’en a pas moins été agressif envers la Russie, pays contre lequel son administration a pris un nombre énorme de sanctions tout comme à l’encontre de l’Iran. En effet, dans son dessein de rendre leur puissance aux Etats-Unis, il utilise l’arme économique, le marchandage de préférence au « big stick », à l’intervention militaire. Il pense les affaires internationales en fonction de l’intérêt de son pays, mais surtout sous un aspect commercial et beaucoup moins sous l’aspect militaire. Il n’hésite pas à aller discuter avec des ennemis déclarés, comme l’a montré sa visite en Corée du Nord. Cette approche est par nature bénéfique. Et dans le conflit feutré engagé avec la Chine, elle serait aussi plus efficace que la politique de la canonnière. D’ailleurs, le Pentagone sait parfaitement que ses porte-avions peuvent être coupés en deux par un simple missile hypersonique…
En ce qui concerne l’Ukraine, ne nous arrêtons pas à sa formule « je vais arrêter le conflit en 24 heures ». Comme énoncé précédemment, la guerre rapporte d’abord aux marchands de canons américains et l’arrêt du conflit ne peut que leur être préjudiciable. Trump ne peut pas sans dommages les priver de cette source de profit, bien qu’il ait dit que l’argent dépensé dans le bassin du Dniepr serait plus utile pour aider les miséreux de son pays, à commencer par les vétérans des conflits précédents. Mais une voie de sortie existe : refiler la « patate chaude » aux dirigeants des Etats satellites de l’U.E. qui seront assez stupides, assez serviles pour continuer à s’endetter, à affaiblir leurs Etats pour financer une guerre ingagnable. En outre, les Blackrock, Vanguard et consort ont d’importants intérêts dans un territoire ukrainien en situation de pillage et ils feront tout pour tenter de les préserver : cet aspect financiaro-crapuleux du problème n’en est pas le moindre.
On prête aussi à son équipe l’idée de geler le conflit sur la ligne de front existante, de garantir que l’Ukraine n’adhérera pas à l’Otan durant 20 ans (mais après ? !) tout en continuant à l’armer. Pour mieux relancer la guerre dans 20 ans ? Prend-on les Russes pour des imbéciles ? Ceux-ci ont répété qu’ils iraient au bout de leurs buts de guerre énoncé lors du déclenchement de l’Opération spéciale qui n’est, rappelons-le qu’une opération de défense des populations russes et russophones vivant sous la férule d’un régime qui refuse de les reconnaître en tant que telles et cela, depuis au moins 2014.
D’ailleurs, quel homme politique conséquent peut-il accepter une situation à la coréenne, surtout s’il est en position de force ? Ce serait suicidaire. Comme le répète Vladimir Poutine et ses ministres, il faut une solution durable, ce qui signifie purger définitivement cette affaire épineuse, héritée des deux guerres mondiales précédentes, l’idéal étant qu’elle se réalise avec des peuples d’Europe souverains, délivrés de l’occupation qu’ils subissent de la part de l’oligarchie mondialiste qui les a asservi progressivement depuis 1945. Cette délivrance est l’un des fondements du combat nationaliste que nous avons à mener.
Trump, paradoxalement peut calmer plus facilement l’affaire de l’escalade folle de l’Israël de Netanyahou, en arrêtant de lui livrer des armes. Oh ! Par simple pragmatisme dans la mesure où il veut sauver l’Israël de la destruction, en bon philo sioniste qu’il est. Mais aussi pour rétablir la position des Etats-Unis au Proche-Orient, position bien affaiblie actuellement, alors qu’il avait commencé une pacification de la région avec les Accords d’Abraham et que, lors de la campagne présidentielle de cette année, il a su obtenir le soutien des musulmans.
Par ailleurs, s’il a compris que le règne unipolaire des Etats-Unis est passé, il peut par simple pragmatisme, là encore, saisir la main sans cesse tendue par les BRICS et penser une recomposition de l’ordre mondial sur une base multipolaire, casser l’image des Etats-Unis prédateurs ; cela pour mieux permettre aux Etats-Unis de sauver ce qui peut l’être et de consolider dans les décennies à venir sa position dans le « concert planétaire des nations ». C’est ce qui tend à ressortir de son discours prononcé à l’ONU à l’automne 2019. Bref, une politique intelligente consisterait à passer de l’hubris à l’humilitas (vertu de vérité) et à faire transiter les Etats-Unis d’un statut impérial devenu trop lourd à porter vers celui de grande puissance dans un monde multipolaire, quitte à redevenir la première au sein de ce club, mais sans revendiquer de position prépondérante. Mais nous sommes là dans la conjecture.
Mais tout peut aussi dériver en conflits de plus en plus violents et destructeurs pour tout le monde. N’ignorons pas que, face à lui, il est des gens qui rejettent absolument la ligne politique qui lui est attribuée. Les cercles mondialistes sont peut-être ébranlés mais en rien abattus. Et, à défaut d’être libre de manœuvre aux Etats-Unis, il leur reste à se replier sur le Vieux Continent, à Londres tout d’abord dont Wall Street et la FED sont historiquement une succursale de la City, Etat dans l’Etat, et dans d’autres Etats d’Europe, comme la France : un Macron en cache beaucoup d’autres dans l’U.E. ; une U.E. que Macron veut fédéraliser – c’est ce qui ressort de son discours du 7 novembre à Budapest lors d’une réunion de la Communauté politique européenne, la CPE, créée à son initiative nominale, entité (pour le moment informelle) dépassant l’U.E. car intégrant l’Ukraine, le Royaume Uni et la Turquie, mais qui ne demande qu’à être structurée et avoir un président… qu’il sera assez dévoué pour briguer !
Quant aux effets de l’élection de Trump sur la politique européenne, il est à penser qu’il ne fera aucun cadeau aux Etats d’Europe auxquels il a déjà fait savoir qu’ils devaient se prendre en main dans le domaine de la défense, ce qui les tétanise. Il risque de continuer la politique de l’équipe Biden qui a utilisé la crise ukrainienne pour affaiblir économiquement et industriellement les Etats de l’U.E., les rendant dépendants de l’approvisionnement énergétique venant des Etats-Unis. Affaiblir un peu plus une Allemagne mal en point avec la destruction du gazoduc Nord Stream par leurs soins ne serait certainement pas pour lui déplaire, une répercussion pour la France étant que Berlin maintienne sa pression (avec le concours d’une classe politique républicaine dégénérée et imbécile et plus nuisible que jamais) pour empêcher qu’elle modernise et renforce son parc électrique nucléaire ce qui lui donnerait inévitablement un avantage sérieux, ne serait-ce qu’à cause d’un coût de l’énergie bien plus faible qu’outre Rhin. Dans l’immédiat, la France est vautrée au pied d’intérêts qui, ne sont pas les siens ; l’affaire du Mercosur en est le symptôme actuel. Quant à ceux qui prônent la sortie de l’U.E., il semble qu’il y ait une méthode plus subtile pour atteindre les objectifs recherchés : la France, qui est l’un des plus gros contributeurs au budget de l’U.E. doit monnayer celui-ci et imposer ses propres conditions pour verser cette contribution : étant donné les inévitables fins de non-recevoir de ces demandes, l’éclatement de cette U.E. d’anti-Europe se produirait sans coup férir.
Voilà ce qu’il semble possible de dire rapidement pour ne pas conclure.
Cela dit, les nationalistes français doivent avancer sans états d’âme en vue de constituer l’outil politique permettant de profiter de bouleversements inévitables à venir qui permettront à la France et de se rétablir et tout particulièrement de faire entendre leur voix, disposer d’un pôle intellectuel renforcé et capable de rayonner, diffusant des analyses sans concession nourries de la doctrine nationaliste – analyser et agir en fonction du seul intérêt national – seul moyen de recruter des forces vives, inaccessibles au découragement, et capables d’attirer une masse critique d’élites, ce par quoi ils pèchent avant tout.
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