Aujourd’hui, avec le fentanyl, c’est la Chine qui tient le rôle du méchant dans la guerre de la drogue contre les Anglo-Saxons: la Chine est le premier producteur mondial de précurseurs chimiques de cette drogue, beaucoup plus puissante et addictogène que l’héroïne. Ces précurseurs sont ensuite exportés vers le Mexique où les cartels de la drogue les transforment en fentanyl. Cet opioïde de synthèse, très bon marché, est ensuite vendu dans les rues des villes américaines où il fait des ravages.
D’où l’actuelle guerre de Trump : dès janvier 2025, Trump a signé un décret classant plusieurs cartels (dont le Tren de Aragua, le cartel de Sinaloa et le Cartel de los Soles) comme organisations terroristes étrangères. À présent, nous assistons au déploiement de l’armée américaine pour cibler les cartels en Amérique latine. Des frappes ont déjà eu lieu, comme l’attaque d’un navire vénézuélien en septembre 2025. Sept navires de guerre ont été déployés dans les Caraïbes pour intercepter les trafics de drogue, avec une doctrine d’usage de la force directe (frappes aériennes, raids). Il a requis la peine de mort contre les narcotrafiquants.
Mais au 19e siècle, c’était les Anglais, en collaboration avec le cartel Juif dirigé à Bagdad par David Sassoon, qui imposaient l’ouverture des frontières chinoises à l’opium…

Un prêté pour un rendu, donc, quoi qu’il en soit, il semble bien que la drogue soit une donnée, voire, une dimension, de la géopolitique des puissances, qui sait si demain Los Angeles, San Francisco ou Seattel ne seront pas des concessions chinoises ?
Dans cette perspective, nous donnons ci-après une traduction d’un article de Gian Pio Mattogno sur David Sassoon et la guerre de l’opium.
Le plus difficile à comprendre dans cet article, c’est que durant les deux guerres de l’opium, l’une en 1839, l’autre en 1856, les Anglo-Saxons se battaient non pas contre le trafic de drogue, mais pour. La drogue, c’est bien ou mal uniquement en fonction de vos intérêts stratégiques.

Gian Pio Mattogno : Portrait d’un « homme bon »
LE TRAFIQUANT DE DROGUE JUIF DAVID SASSOON … ET FAMILLE
Sur Bet Magazine Mosaico (mosaico-cem.it), le site officiel de la communauté juive de Milan, on lit qu’au XIXe siècle, les Juifs de Bagdad se considéraient comme l’élite juive du Moyen-Orient et que les Sassoon, avec leur commerce d’or, de soie, d’épices et de laine, étaient devenus les marchands les plus riches de Bagdad.
Cependant, ils pouvaient avoir leur « revers de fortune ».
Historiquement, les Sassoon ont été fortement touchés par l’interdiction du commerce de l’opium, ce qui les a incités à diversifier leurs portefeuilles en achetant des terres, des biens immobiliers, des usines, des banques.
Mais en quoi consistait précisément ces « revers » et quelle était l’origine de la « fortune» ?
Ce que Bet Magazine Mosaico s’efforce de pudiquement masquer, le Centro Studi Malfatti l’expose sans ambages.
L’une des plus anciennes familles juives du monde. Au XVIe siècle, les Sassoon s’installèrent à Bagdad, où, vers la fin de la Première Guerre mondiale, ils furent parmi les protagonistes de la formation de l’État irakien, dont le premier ministre des Finances fut (…) Eskell Sassoon, un poste qu’il a occupé tout au long de sept gouvernements consécutifs.
«Dans la première moitié du XIXe siècle, David Sassoon, le grand-père de Sir Eskell, a fondé la banque David Sassoon & Co. à Bombay. Le frère de David, Albert Abdallah David Sassoon, a été fait baron par la reine Victoria pour ses gains considérables au profit de la Couronne d’Angleterre en 1890.
Sur ses mérites, David obtint de la Banque d’Angleterre un monopole en Inde pour l’exploitation du coton, de la soie et de l’opium. Entre 1830 et 1831, David a vendu 18 956 caisses d’opium.
Le monopole de l’opium a été étendu à la Chine et au Japon.
En 1839, l’empereur chinois Dao Guang interdit la consommation et le commerce de cette substance, des milliers de caisses de drogues tout juste sorties des laboratoires de Canton de la famille Sassoon sont détruites.
Aussitôt, les Sassoon se tournèrent vers les britanniques pour obtenir leur aide, c’est le début de la première guerre de l’opium, elle se soldera après trois ans par la légalisation des drogues en Chine, la souveraineté de l’Angleterre sur certaines zones côtières du pays, une compensation de deux millions de livres pour les Sassoon, la compensation intégrale des dépenses de guerre aux Britanniques, pour un montant de 21 millions de livres. C’est ce qu’on appelle être cocu et battu.
Les trafiquants de drogue de Sassoon n’ayant le monopole de l’opium que pour les zones côtières, une deuxième guerre sanglante n’a pas paru de trop assurer l’extension de ce monopole, elle se déroule de 1858 à1860 et offre aux Sassoon un monopole du commerce de la drogue sur les sept huitièmes de la Chine, tandis que la Couronne britannique en profite pour s’adjuger Hong Kong et d’autres zones stratégiques.
La société Russell & Company, fondée par le beau-frère de William Huntington, Russell, cofondateur de la sulfureuse société secrète Skull & Bones, s’occupait du transport de l’opium de l’Inde vers la Chine et du transport de retour du thé chinois pour les Sassoon.
En 1887, Edward Albert Sassoon épousa Caroline Rothschild, consacrant ainsi l’alliance économique entre les deux familles (…) (La famille Sassoon, centrostudimalfatti.eu. Cf. ANGLIA JUDAICA : Les Juifs et l’impérialisme britannique au XIXe siècle, andreacarancini.it).
Ces pudeurs de vierge effarouchée du Bet Magazine Mosaico à l’égard des Sassoon (mais aussi à l’égard d’autres dignitaires de la communauté juive internationale, tels que les marchands d’esclaves) n’est pas nouvelle. Ainsi, par exemple, au début du XXe siècle, l’Encyclopédie juive, qui fait autorité, pouvait écrire que la maison David Sassoon et Cie avait des succursales à Calcutta, Shanghai, Canton et Hong Kong, et que ses affaires « comprenaient un monopole sur le commerce de l’opium », mais elle n’a pas consacré un seul mot aux guerres de l’opium et aux souffrances indicibles endurées par le peuple chinois aux mains des Sassoon.
Au contraire, on voit l’Encyclopédie se répandre en éloge sur les mérites des Sassoon, leur « bienveillance », leur promotion de l’éducation, leurs dons, etc., etc., bref, de leur proverbiale « philanthropie » (Sassoon, dans « L’Encyclopédie juive », vol. 11, pp. 66-68).
Mais déjà quelques années plus tôt, Il Novelliere Israelitico (an I, n° 7, 15 juillet 1889, p. 38) avait publié le portrait suivant de la famille Sassoon :
Ils écrivent de Londres que le Shah de Perse, pendant son séjour dans cette métropole, a eu l’occasion de fatiguer son corps, ainsi que de développer son esprit.
Le point culminant des festivités a été une soirée donnée le 4 juillet en son honneur par Sir David Sassoon.
Sir Albert Sassoon, comme son frère Ruben, est vice-président de la Société juive anglaise (Anglo Jewish Association) qui, comme on le sait, a le même programme et développe son activité philanthropique et caritative de conserve avec l’Alliance israélite. Pour la location de la salle où la fête avait lieu en l’honneur du seul Shah, Sir Albert paya 500 £, et toute la plus haute aristocratie anglaise y participa.
La famille Sassoon a dû être particulièrement touchée par la visite du Shah puisque c’est à Bagdad que le fondateur de la maison du monde, David Sassoon, est né et que son entreprise a prospéré.
David Sassoon était l’une des figures les plus nobles du judaïsme ; En véritable Israélite, il a semé le bien partout où il est allé et a droit à la gratitude de tous les cœurs israélites [en note de bas de page : « La biographie et le portrait de cet homme bon se trouvent dans l’Annuario Israelitico de 1868 compilé par le directeur du Corriere Israelitico].
Il a légué deux millions de livres sterling à ses six enfants.
Ils fondèrent ensuite de nouvelles maisons de banque et de commerce à Bombay, en Chine et à Londres, et grâce à leur honnêteté scrupuleuse, ainsi qu’au plus grand esprit d’entreprise, ils augmentèrent leur fortune déjà colossale et atteignirent des positions sociales éminentes.
La famille Sassoon de Londres appartient à la communauté portugaise ; elle s’occupe avec un zèle inimitable des affaires israélites et tous ses membres accomplissent fidèlement les pratiques religieuses.
L’un des frères, M. Arturo Sassoon, a épousé Mlle Perugia de Trieste, et un fils de Sir Albert a épousé la fille du baron Gustavo de Rothschild il y a deux ans, mariage dont notre Corriere a parlé à l’époque.
En 1873, Sir Albert Sassoon, qui a maintenant 72 ans, a été fait membre honoraire de la ville de Londres et l’année suivante, il a été anobli par la reine.
Le portrait de David Sassoon, surnommé le Romantique Israélite, était apparu sur l’Annuaire Israélite pour l’année de l’E. V. 1868. Publié par A. di S. Curiel Rédacteur du « Corriere Israelitico », Anno Primo, Trieste, 1868, pp. 82-92, signé : B. Artom.
Face à une telle apologie, qu’on ne vienne surtout pas dire que cette âme juive noble et innocente n’était en réalité rien de plus qu’un impitoyable trafiquant de drogue qui aura fait d’énormes profits aux dépens du peuple chinois.
Sources :
- Henri Dubost – Donald Trump : les États-Unis se préparent à la guerre – Donald Trump : les États-Unis se préparent à la guerre – Riposte Laique
- Gian Pio Mattogno : Portrait d’un « homme bon » – Gian Pio Mattogno : Portrait d’un « homme bon » – Andrea Carancini
































Jeune Nation TV













Les Français étaient impliqués dans le Seconde guerre de l’opium voir Bataille de Zhangjiawan, en sept 1860. Environ 4 à 10 000 hommes côté Franco-Anglais, 30 000 en face.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Zhangjiawan
Pas besoin de donner de l’opium aux Chinois pour les battre en ligne, du moins à l’époque, en réalité, ils ont été battus plus facilement que les Zoulous en Afrique du Sud.
–> Certains glosent l’index vertical sur le Grand Sun Tsu, s’il a existé, j’ai lu des passages entiers de la traduction du Père Jésuite François Amiot, franchement, il n’y a rien dedans, on n’a d’ailleurs aucun traité écrit de l’époque donnée de Sun Tsu, seulement des traités très récents dans lesquels les Chinois, à l’imitation des Occidentaux, ont consigné par écrit leur savoir militaire accumulé à l’époque, avec une tendance à attribuer au passé lointain, pour en augmenter le prestige, des doctrines en réalité actuelles. (Défaut que nous partageons, à mon avis, avec les Chinois, avec cette manie abusive de réinterpréter en fonction d’acquis modernes des textes du passé, tendance aujourd’hui aggravée par la pensée judéo-gauchiste qui se plaît à trouver, pour démolir l’Occident, des origines asiatiques ou africaine à peu près à tout, y compris, comme je l’ai démontré, à l’adage « le poisson pourrit par la tête », adage de l’antiquité latine répertorié comme tel par Erasme (1469 – 1536), il s’agit de l’adage n° 3197).
https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/non-le-poisson-pourrit-par-le-tete-nest-pas-un-proverbe-chinois-et-cest-facile-a-prouver
Et ce qu’on trouve réellement dans ces traités chinois n’a rien d’original, ça insiste sur la discipline, le recrutement, le choix des généraux, l’entraînement, les exercices de manœuvre (avec signaux visuels par drapeau ou sonores avec des gongs ou des tambours) l’équipement, l’alimentation / logistique, l’entretien des armes, le renseignement, le choix du moment et du lieu, la méthode de combat en fonction du rapport de force: frontale si on est le plus fort, indirecte si on est le moins fort …) bref, comme tous les stratèges du monde, ou même comme les gosses dans une cour de récréation, il s’agit de savoir comment gagner la bataille avant la bataille, voire, de l’éviter. Inutile de préciser qu’à chaque fois, il n’est pas répondu aux questions, par exemple, on nous dit « il faut bien choisir ses généraux », soit, et? C’est quoi le truc pour bien choisir ses généraux? … ah bon, merci du conseil.
Dans le dictionnaire PUF des stratégies, on le crédite à la rigueur d’avoir eu l’intuition du principe d’économie (pas au sens restreint d’économiser ses forces, mais économie des forces au sens d’un système économique orienté vers un but).
Rappel, l’armée français a trois principes: Liberté d’Action – Economie des Forces (au sens large que je viens d’indiquer) – et Concentration des Forces.
–> L’idée que Sun Tsu aurait dit que « Celui qui n’a pas d’objectif ne risque pas de les atteindre » ne figure nulle part dans la traduction du Père Amiot, de plus, le terme technique « d’objectif » est évidemment très récent, l’anachronisme est hilarant: de la gestion par objectif à l’ère Ming, et puis quoi encore.
Par contre, et c’est vérifiable, Sénèque, sans employer le mot « objectif », a dit, dans Lettres à Lucilius, LXXI, Ignoranti quem portum petat nullus suus ventus est – soit Il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver ou, plus simplement, Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va.
Merci pour votre commentaire instructif ….c’ est vrai qu’ on a tendance à idéaliser les personnages historiques ….c’ est bon de le rappeler
Je remarque qu’ils se marient tous entre eux, le métissage, apparemment, c’est pour les autres. Ils ont toujours été dans les business juteux. Comme ils sont puissants dans les médiats et dans la publicité, les journalistes ne déterrent pas toutes ces vieilles histoires. La repentance, apparemment, c’est pour les autres. Il faut toutefois signaler que ni en Chine, ni aux Etats-Unis, ni en Europe, les gens n’ont jamais été forcés de se droguer. Si on veut en finir avec le trafic, il faudrait de la sévérité, pas seulement avec les trafiquants, aussi avec les drogués et cesser de les considérer comme des victimes.