Entre 2018 et 2021, des fouilles archéologiques ont été menées au sein du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, situé à Natzwiller, dans le Bas-Rhin. Voici ce qu’elles ont permis de révéler.
Il est le seul camp de concentration installé sur le territoire français par l’occupant allemand, construit au moment de l’Alsace annexée. Selon l’historiographie officielle, sur la période 1941 – 1944, on estime à 17 000 le nombre de déportés – politiques, juifs, tziganes et homosexuels venus de toute l’Europe – au Struthof.
Ensuite, entre fin 1944 et 1949, il était un centre d’internement destiné aux Allemands vivant en Alsace, aux Alsaciens – annexés – soupçonnés d’avoir œuvré pour les Allemands, puis aux autres Français condamnés pour collaboration.
Les fouilles ont démarré en 2018 et se sont achevées cette année. Selon Alexandre Bolly, archéologue territorial auprès d’Archéologie Alsace – l’établissement public en charge des fouilles :
« Les fouilles sont menées dans le cadre du projet de restauration de l’ancien camp de concentration du Struthof, engagé depuis 2013 ».
« En 2020, on a fouillé les vestiges qui se trouvaient au niveau de l’actuelle zone de pique-nique. On y a découvert la voie qui avait été construite, de manière contrainte et forcée, par les déportés et qui menait directement à l’entrée du camp. Le long de cette voie, on a aussi pu fouiller un dépôt de terre noire, très riche en matériels archéologiques : on y a trouvé énormément de médicaments, des chaussures en cuir ou en caoutchouc fabriquées par les déportés, des os de boucherie, ou encore beaucoup d’éléments liés à la vie quotidienne et qui nous en apprennent plus sur la vie du camp au quotidien, comme un crucifix d’aumônier, des boutons, de la vaisselle… ».
« On a également fouillé les abords de la chambre à gaz. Là, on a par exemple retrouvé le tuyau qui servait à nettoyer la chambre après les gazages et les pseudos expériences. Tuyau qui n’avait jamais été vu, jamais documenté. On a aussi retrouvé des éléments qui correspondent à des latrines [ancêtres des toilettes, Ndlr]. Il s’agissait certainement des latrines du camp provisoire, autrement dit le premier camp, tout de suite en 1941. On a également retrouvé une voie qui mène à l’entrée principale de ce bâtiment. »
« C’est plus anecdotique mais on a aussi trouvé, juste devant l’entrée de la chambre à gaz, le squelette d’un chien. C’était certainement le chien qui appartenait aux propriétaires de l’auberge. »
On relira donc avec profit les conclusions du professeur Robert Faurisson qui avait bénéficié d’un non-lieu en 2017 dans le cadre de poursuites contre son texte du 30 mai 2013 intitulé « Il est temps d’en finir avec la « chambre à gaz » du Struthof et ses 86 « gazés » :
- Sur la supposée « chambre à gaz » du Struthof, le rapport d’expertise, aux conclusions négatives, du professeur René Fabre (1er décembre 1945) du 20 septembre 2018
- Non-lieu dans l’affaire de la fausse « chambre à gaz » et des faux « cadavres de gazés » du camp du Struthof du 18 février 2017
Source : actu.fr et Bocage-Info
Notre Camarade Jean Del Missier, de passage dans la région et voulu monter à sa famille ou la république l’avait logé, a participé à une visite du camp. Et le guide présenta « la chambre à gaz » Notre camarade lui expliquât ainsi qu’à ceux présent que c’était le bureau du directeur, que le guide présentait comme « une chambre à gaz »
Cette soit-disant « chambre à gaz a été édifiée en 1969 dans un but dit « pédagogique ». Elle n’a jamais existé auparavant où personne qui ait visité ce camp de prisonniers en droit pénal germanique, n’a pu la voir avant ! J’ai un témoin. Il est évident que cette idéologie continue d’être officialisée en dépit de tous les travaux historiques et scientifiques sérieux d’ailleurs cité ici et reconnus par la Chambre pénale citée ici aussi !