Comme un Golem(1) qui se serait affranchi de ses chaînes kabbalistiques et de la tutelle de son créateur, la Cour Pénale Internationale (créée par le statut de Rome signé par 60 États « démocratiques » et inspirée par le « Plus jamais ça »), vient de délivrer le 21 novembre des mandats d’arrêt contre le chef du gouvernement ultra-orthodoxe et ultra-sioniste Netanyahou (et son ex-ministre de la défense, Yoav Gallant) pour avoir martyrisé la bande de Gaza, puis le Liban depuis plus d’un an (et contre 3 dirigeants du Hamas pour les faits du 7 octobre).
Dans une déclaration d’hier mercredi 27 novembre, la diplomatie française s’est fendue d’un communiqué alambiqué affirmant :
« La France respectera ses obligations internationales, étant entendu que le Statut de Rome exige une pleine coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) et prévoit également qu’un État ne peut être tenu d’agir d’une manière incompatible avec ses obligations en vertu du droit international en ce qui concerne les immunités des États non parties à la CPI. De telles immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahou et aux autres ministres concernés et devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise. »
La France « respecte le droit international »… mais accorde l’immunité à Netanyahou contre la CPI… Un exercice d’équilibrisme honteux qui ne fait même plus sourire.
La France, et tous les pays de « l’arc démo-libéral-sioniste » qui ont adopté une position identique, dévoilent ainsi leur éclatant préjugé en réaffirmant tout à la fois un respect formel des décisions de LEUR Cour Pénale Internationale, tout en avertissant qu’ils ne mettront pas en exécution le mandat d’arrêt délivré contre Nétanyahou, au nom d’une IMMUNITÉ résultant de ce que l’État juif n’a pas signé et ratifié la création de la CPI.
Une immunité qui aurait même été au cœur des discussions sur le Liban : l’« immunité » évoquée par Paris serait une demande de Benjamin Netanyahou en échange de la signature de l’accord de cessez-le-feu, affirment les quotidiens israéliens « Haaretz » et « Maariv » (Huffpost). On voit le peu de cas que les partisans de la « justice internationale » accordent eux-mêmes à leur « ordre mondial fondé sur des règles » et à leur Cour pénale internationale, sacrifiés sur l’autel de l’égo macronien !
Une Immunité fictive et un communiqué français mensonger !
En réalité, le ministère des Affaires étrangères propage une confusion volontaire sur cette immunité des « États non parties à la CPI ». Une telle immunité est explicitement contredite par le Statut de Rome que la France a elle-même ratifié. L’article 27(2) dispose :
« toutes immunités ou règles de procédure spéciales qui peuvent s’attacher à la qualité officielle d’une personne […], n’empêchent pas la Cour d’exercer sa compétence à l’égard de cette personne »…
Une règle que leur CPI a même confirmée par une jurisprudence toute récente de cette même Cour mais qui n’a pas soulevé de problèmes puisqu’il ne s’agissait que de l’exécution du mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. En effet, le 24 octobre 2024, la Chambre préliminaire a conclu que :
« en n’arrêtant pas M. Poutine alors qu’il se trouvait sur son territoire et en ne le remettant pas à la Cour, la Mongolie n’a pas donné suite à la demande de coopération de la Cour à cet égard, contrairement aux dispositions du Statut de Rome, empêchant ainsi la Cour d’exercer ses fonctions et pouvoirs au sens de l’article 87(7) du Statut ».
La Chambre a également bien appuyé là où ça fait mal – rétrospectivement – rappelant que :
« l’immunité personnelle, y compris celle des chefs d’État, n’est pas opposable devant la CPI et qu’aucune renonciation n’est requise. Les États parties et ceux qui acceptent la compétence de la Cour ont le devoir d’arrêter et de remettre les personnes faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, quelle que soit leur position officielle ou leur nationalité. »
Dans LEUR « ordre mondial fondé sur des règles », il n’y a donc pas d’immunité pour les chefs d’État des États non-membres de la CPI comme Vladimir Poutine, mais il y aurait une immunité pour les chefs d’État des États non-membres de la CPI comme Benjamin Netanyahou… C’est clair, non ?
Non pas une « immunité », mais bel et bien une impunité !
La raison de cette dissonance cognitive des autorités françaises paniquée ? La sous-ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Sophie Primas, nous la donne en réponse à une question au gouvernement à l’Assemblée nationale le mardi 26 novembre :
« Il n’y a aucune équivalence possible entre le Hamas, un groupe terroriste, et Israël, un État démocratique ».
Aïe aïe aïe les méninges des sionnards et russophobes partisans de « l’ordre mondial fondé sur des règles » issu de 1945 et de l’ancêtre de la CPI le prétendu « Tribunal militaire international » ayant siégé à Nuremberg.
En réalité, leur droit international n’existe que dans les cerveaux de ceux qui y croient, ou quand ça les arrange. Le « droit international » n’est pour eux qu’un instrument de domination politique et géopolitique servant de paravent à leurs intérêts ; et pas du tout un instrument destiné à régler les conflits entre États ou les problèmes à dimension internationale de façon pacifique et équitable.
Comme le résume @Kompromat : la Cour pénale internationale c’est bien, mais l’État sioniste c’est plus important…
Note :
(1) Selon l’Encyclopædia Universalis, dans la mystique et la kabbalistique juive, le Golem est un être artificiel, humanoïde, dépourvu de libre-arbitre, façonné par le pouvoir créatif du discours et des lettres de l’alphabet hébreu, afin d’assister ou défendre son créateur. Mais le golem, être servile, peut aussi parfois se changer en un être maléfique qu’il convient de détruire pour éviter qu’il ne sème la terreur et la mort. C’est dans cette dernière tradition que naquit la légende de Rabbi Loeb de Prague qui vécut au XVIe siècle : il aurait fabriqué un golem pour en faire son serviteur et aurait été contraint de le détruire quand il commença à semer le trouble dans la ville…
(2) Article 27 du statut de la Cour Pénale Internationale in extenso :
Article 27 – Défaut de pertinence de la qualité officielle
1. Le présent Statut s’applique à tous de manière égale, sans aucune distinction fondée sur la qualité officielle. En particulier, la qualité officielle de chef d’État ou de gouvernement, de membre d’un gouvernement ou d’un parlement, de représentant élu ou d’agent d’un État, n’exonère en aucun cas de la responsabilité pénale au regard du présent Statut, pas plus qu’elle ne constitue en tant que telle un motif de réduction de la peine.
2. Les immunités ou règles de procédure spéciales qui peuvent s’attacher à la qualité officielle d’une personne, en vertu du droit interne ou du droit international, n’empêchent pas la Cour d’exercer sa compétence à l’égard de cette personne.
On peut aller plus loin, en toute bonne logique, la France devrait rompre ses relations diplomatiques avec Israël.
Car, comment entretenir des relations diplomatiques avec un pays (et son armée) dirigé par quelqu’un soupçonné de crime contre l’humanité, de génocide?
Et s’il n’y a plus de relation diplomatique, cela signifie qu’il n’y a plus d’impunité diplomatique, c’est dans l’esprit général du droit de la répression des génocides: crime imprescriptible, portée et compétence universelle du droit.
–> On peut encore laisser le bénéfice du doute à la France, je pense que le MAE a soulevé la question de l’immunité diplomatique pour qu’elle soit résolue et qu’on ne soit pas pris au dépourvu comme pour l’affaire de l’interdiction du stand d’Israël à Satory, exclusion invalidée par le Tribunal Administratif.
–> Je crois comprendre la nuance entre le cas Poutine et le cas Netanyahou, concrètement, il n’est pas question que Poutine soit invité en France et Poutine n’a pas l’intention de s’y rendre, il n’est donc pas nécessaire d’invoquer la question de son immunité diplomatique (la Russie non plus ne fait pas partie des signataires de la CPi), en revanche, pour Netanyahou, compte tenu du poids de la communauté en France, il a semblé opportun de faire comme si le problème pouvait se poser, c’est-à-dire que Netanyahou vienne en France, sous-entendu, Netanyahou, et à travers lui, l’ensemble des Juifs, n’est pas un paria.
–> Mais je ne pense pas que Netanyahou remette les pieds en France, l’un des trois juges de la CPi était Français, donc évidemment piloté par les autorités politiques suprêmes de la France, c’est clairement la France qui a fait pencher la balance en faveur d’une inculpation de Netanyahou, sans doutes pour des raisons profondes et générales, mais les raisons immédiates étant l’arrestation des deux gendarmes et la destruction d’un centre culturel financé par la France (mais ces deux incidents étaient peut-être au contraire des effets de l’inculpation à venir dont Netanyahou était sans doute au courant).
Il ne faut pas désespérer, il est peut-être en train de se passer quelque chose de bien.
Si ce n’était pas si dramatiques pour des populations génocidées depuis deux ans, l’attitude des « responsables » politiques israéliens friserait le comique:
Les collabos des tueurs de Tsahal n’arrêtent pas de nous seriner qu’Israël, comme les USA ,ne reconnaissent pas la CPI… Soit!
Mais alors comment expliquer que les « instances politiques israéliennes » essayent par tous les moyens de « contester » la décision de la CPI et déclarent vouloir en « faire appel ».?
Trop forts ces israéliens! Maintenant ils font appel de décisions issus d’organismes qu’ils ne reconnaissent pas! Pourtant, le simple fait de faire appel implique bien de facto la reconnaissance de ladite décision! Certes, le talmudisme est l’art de la sodomie de diptères, mais tout de même!
https://fr.timesofisrael.com/mandat-darret-contre-netanyahu-israel-fait-appel-de-la-decision-de-la-cpi/
C’est l’histoire d’un pantalon à une jambe que les sionards veulent fourguer à un client crédule!
SUISSE / Voir cette information s’il vous plait :
«UNRWA: Berne sous la coupe du pouvoir israélien?»
26 novembre 2024 Alencontre Israël, Palestine, Suisse 0
Entretien avec Riccardo Bocco conduit par Guy Zurkinden (Le Courrier)
Le Conseil des Etats coupera-t-il les vivres à l’UNRWA? Le 10 décembre, les sénateurs décideront s’ils suivent la majorité du Conseil national, qui a décidé de mettre fin au financement de l’agence onusienne par la Confédération. Le débat interviendra après que le parlement israélien a décidé d’interdire les activités de l’UNRWA à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Pour Riccardo Bocco, professeur émérite au Département d’anthropologie et de sociologie à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) et spécialiste du Proche-Orient, les accusations contre cette agence, indispensable selon lui à la survie de 5,9 millions de réfugié·es palestinien·nes [1], sont sans fondement. A ses yeux, leur écho à Berne illustre la pénétration croissante de la propagande israélienne sous la Coupole fédérale. Il a répondu aux questions du Courrier.
Quelles seraient les conséquences de l’application des lois sur l’UNRWA votées par la Knesset?
Riccardo Bocco: L’agence onusienne ne pourrait plus fonctionner en Palestine, ce qui aggraverait la crise humanitaire déjà catastrophique. L’Etat israélien a aussi annoncé qu’il confisquait les terrains sur lesquels se trouve le siège de l’agence à Jérusalem-Est, pour y construire une colonie. Il rompt ainsi ses obligations en tant qu’Etat membre des Nations unies.
Pourquoi cette décision?
Le 11 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies a promulgué la résolution 194, qui reconnaît le droit au retour pour les 750 000 victimes palestiniennes de la Nakba. L’UNRWA est créée une année plus tard, avec pour mission de leur fournir une aide temporaire. L’absence de solution politique au conflit a entraîné sa pérennisation.
Depuis toujours, Israël essaie de se débarrasser de l’UNRWA. D’abord, parce que l’existence de cette institution prouve la fausseté d’un des mythes fondateurs de l’Etat hébreu – celui d’un peuple sans terre pour une terre sans peuple. Ensuite, parce que son maintien rappelle que le problème des réfugié·es palestinien·nes n’a jamais été résolu.
Les critiques de l’UNRWA en Suisse dénoncent ses liens supposés avec le Hamas.
Le conseiller national UDC Pierre-André Page affirme qu’il faut cesser de financer l’agence, car cette dernière n’aurait pas démontré qu’elle n’est pas de mèche avec le Hamas. Il reprend les accusations du gouvernement Netanyahou, pourtant démenties par l’audit indépendant sur la neutralité de l’agence onusienne, dirigé par Catherine Colonna, ainsi que par une enquête interne de l’ONU. Mme Colonna a demandé à l’exécutif israélien de fournir des preuves étayant son accusation, ce qu’il n’a jamais fait. A la suite de la publication de son rapport, tous les Etats membres de l’ONU ont repris, voire augmenté, leur financement à l’UNRWA. A l’exception des Etats-Unis et de la Suisse.
Des élus accusent les écoles de l’UNRWA de propager l’«antisémitisme».
Cette affirmation a été démentie par cinq commissions d’enquête. Il faut aussi rappeler que ce n’est pas l’agence onusienne qui définit le contenu des livres scolaires, mais les Etats hôtes – et l’Autorité palestinienne pour ce qui est de la Cisjordanie et de Gaza.
Comment expliquer la vigueur de ces attaques?
C’est le conseiller fédéral libéral-radical Ignazio Cassis, ancien membre de l’intergroupe parlementaire Suisse-Israël, qui a mis le feu aux poudres. En mai 2018, il a déclaré que l’agence était devenue «une partie du problème». Aujourd’hui, M. Cassis opère un revirement spectaculaire et appelle les parlementaires à respecter le droit international. C’est le pyromane qui se fait pompier!
Le Département fédéral des affaires étrangères, dirigé par M. Cassis, a aussi omis d’informer le parlement d’une note produite par ses juristes, selon laquelle la Suisse pourrait être taxée de complicité de génocide si elle met fin au financement de l’UNRWA. Il s’agit d’une faute gravissime.
Au parlement, l’offensive est menée par la droite.
L’alliance UDC-PLR contre l’UNRWA démontre l’influence croissante de la propagande israélienne à Berne. Quarante élus fédéraux sont membres du groupe interparlementaire Suisse-Israël.
Cette perte d’indépendance est inquiétante. Pour l’éclairer, il faudrait enquêter sur les liens entre le complexe militaro-industriel israélien et la Suisse. A commencer par la création d’une filiale de la société d’armement Elbit system SA en Suisse – dont le conseil d’administration est présidé par le colonel divisionnaire Jakob Baumann, ancien directeur d’Armasuisse [2].
Se trouve-t-on face à un tournant de la politique suisse au Proche-Orient?
Depuis les années 1990, la Suisse y a joué un rôle important, à la fois en matière de médiation et de coordination de l’aide humanitaire. C’est aussi un des rares Etats qui, après la prise de pouvoir du Hamas, a refusé de boycotter l’organisation islamiste. Or aujourd’hui, les élu·es menacent de supprimer le financement à l’UNRWA, tandis qu’une loi propose d’interdire le Hamas en Suisse. Des années d’efforts en faveur du droit international risquent de disparaître.
La semaine dernière, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. Un signal positif pour un droit international largement bafoué depuis le 7 octobre?
Il s’agit en effet d’une petite victoire du droit international, obtenue en dehors du cadre des Nations unies. Personne ne peut donc bloquer cette décision, car le Tribunal pénal international n’a pas, contrairement à l’ONU, de conseil de sécurité qui peut influencer ses décisions. Ce verdict pèsera lourdement sur un gouvernement israélien qui s’enfonce tous les jours.
Reste à voir si cette décision sera appliquée. Plusieurs grands pays européens, dont l’Italie, l’Irlande, la Belgique, les Pays-Bas et la France, ont annoncé qu’ils le feront – de même que la Suisse. Les Etats-Unis ont signé le traité de Rome, qui a donné naissance à la CPI, mais ne l’ont jamais ratifié – et Joe Biden a déjà dénoncé la décision de cette cour. Quant à l’Etat d’Israël, il a refusé de signer ce traité. Jusqu’à ce qu’un des dirigeants visés par ces mandats d’arrêt se rende sur le territoire d’un Etat membre de la CPI, on ne peut faire que des suppositions.
_______
[1] Voir l’intervention de Philippe Lazzarini le 13 novembre devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies: http://alencontre.org/moyenorient/palestine/israel-palestine-le-18-novembre-a-lonu-qui-pourra-dire-que-lon-ne-savait-pas-tout.html. (Réd.)
[2] Le 4 juillet 2024, la RTS informait que la Banque nationale suisse (BNS) aurait réalisé un bénéfice d’un million de dollars en achetant, puis en vendant, des dizaines de milliers d’actions de la société Elbit Systems LTD, dont le titre a été «boosté» après l’offensive d’Israël contre Gaza.
Les nombreux amis du gouvernement israélien à Berne
Défendre «des positions israéliennes dans les domaines de la politique, de l’économie, société et culture» et entretenir «des relations avec la Knesset, ses membres et avec l’ambassade d’Israël». Tel est l’objectif de l’intergroupe parlementaire d’amitié Suisse-Israël, dont les effectifs sont particulièrement bien fournis, et dont certains membres pilotent les attaques contre l’UNRWA à Berne. Pas moins de 40 parlementaires fédéraux – sur 246 au total, soit près d’un sur six – en font partie. Vingt-cinq sont issu·es des rangs de l’UDC, 8 du Parti libéral-radical (PLR), 6 du groupe parlementaire du Centre, formé par le Centre et le Parti évangélique. Un seul élu vient de la gauche: il s’agit du conseiller aux Etats socialiste zurichois Daniel Jositsch.
L’intergroupe parlementaire Suisse-Israël compte quatre co-président·es: la conseillère aux Etats (Centre) Marianne Binder-Keller, qui est aussi membre du conseil de la fondation Audiatur – une fondation qui «se veut une voix constructive» dans le débat sur Israël et le Proche-Orient mais relaie essentiellement sur son site les positions du gouvernement Netanyahou, y compris ses accusations contre l’UNRWA; le conseiller national UDC Zurich Alfred Heer, président du conseil de la même fondation Audiatur; le conseiller aux Etats (PS Zurich) Daniel Jositsch; et le conseiller national (PLR Valais) Philippe Nantermod.
On notera dans les rangs de ce groupe interparlementaire la présence du président du Parti libéral-radical (Argovie), le conseiller aux Etats Thierry Burkart, ainsi que celle de l’ex-président de l’UDC et conseiller aux Etats Marco Chiesa.
Le groupe d’amitié Suisse-Israël est particulièrement bien représenté au sein de la commission de politique extérieure du Conseil national, avec douze membres – sur vingt-cinq. Le président de la commission, le libéral-radical Laurent Wehrli, compte aussi parmi les amis d’Israël. Cette commission a déposé deux motions demandant au Conseil fédéral de réaffecter les fonds attribués à l’UNRWA à d’autres organisations, par exemple l’agence des Nations unies pour les réfugiés. Les deux textes seront discutés le 10 décembre par le Conseil des Etats, en même temps qu’une troisième motion revendiquant la fin du financement de l’UNRWA par la Confédération, rédigée par le conseiller national (UDC Appenzell Rhodes-Extérieures) David Zuberbühler – qui siège aussi au sein de l’intergroupe d’amitié Suisse-Israël.
Ce dernier compte également dans ses rangs trois membres de la commission de politique extérieure du Conseil des Etats – sur 13 au total – dont son président, Marco Chiesa.
Selon les Directives relatives aux intergroupes parlementaires, «les députés qui s’intéressent à un sujet ou à un domaine précis peuvent former des intergroupes parlementaires. Ceux-ci sont ouverts à tous les députés». Une partie d’entre eux, nommés «groupes d’amitié», ont pour objectif de «cultiver des relations avec d’autres pays ou groupes de pays». GZN
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Cela démontre une fois de plus que tous les pays de l’Europe occidentale sont sous la coupe des sionards qui dirigent leur politique étrangère voire leur politique intérieure selon les intérets et l’agenda de l’entité sioniste! Le cas des States présente un exemple éclatant! Rien de peut se décider aux States sans le Lobby!
Cette prise de position française n’est pas surprenante, quand on sait que la France et les Etats Unis sont les principaux soutiens de ce régime génocidaire.
Par ailleurs, aucun propos raciste
et génocidaire tenu sur les chaînes de télévision française par des individus de ce régime, n’a été, à ma connaissance, poursuivi, ni condamné, par contre, des manifestants contre ce génocide ont été condamnés pour « incitation à la haine raciale » et « apologie du terrorisme »..