Suite à la dissolution par Macron de l’Assemblée nationale, les Français sont une nouvelle fois appelés aux urnes. N’entretenons aucune illusion : ce scrutin ne pourra rien changer, du moins dans le cadre légal, à notre avenir.
Tout d’abord, cette organisation précipitée de nouvelles élections prive les « petites listes », qui s’étaient manifestées lors des élections européennes, de toute possibilité, faute de temps, de concourir avec quelques menues chances de victoire. C’est le cas de la nôtre.
Ensuite, et c’est une conséquence logique de ce premier constat, elle favorise des regroupements autour des familles politiques dominantes à l’heure actuelle.
La gauche, des socialistes aux néo-communistes en passant par les Verts de toutes les nuances possibles, s’est rassemblée autour du pôle hétéroclite constitué par la NUPES et donc LFI. Les références incessantes au Front Populaire de 1936, l’antifascisme proclamé sont en réalité le faux-nez d’une gauche aussi extrême dans la lutte contre les identités et les souverainetés nationales qu’elle est servile envers le grand capitalisme apatride.
Le bloc qui devait se constituer autour de Macron, lui permettant d’apparaître comme un sauveur de la république en danger face à des « extrêmes », sera sans doute minoritaire. Il ne s’agit que d’une énième resucée de ce centrisme sans colonne vertébrale qui rassure les Français aveugles tout en les conduisant avec une détermination bornée vers l’abîme. Le compte à rebours vers la catastrophe s’égrène, mais le centre libéral-social-démocratique vous dispensera tous les soins palliatifs sociaux et politiques pour que vous acceptiez l’euthanasie de votre futur…
Enfin, autour du Reniement National, majoritaire au décompte des votes de cette consultation européenne, un troisième bloc semble se constituer. Nous employons volontairement le verbe « sembler », parce que, justement, la désillusion des Français promet d’être aussi cruelle que leur illusion a été éphémère.
À y regarder de plus près, c’est en racolant sur sa gauche que le parti de Monsieur Bardella espère constituer sa majorité. Vouloir assécher le marigot de la droite républicaine est peut-être un projet tentant. Aller en troupeau docile s’y embourber ou s’y noyer est moins alléchant. En effet, pour rallier les Ciotti et autres momies politiques du gaullisme, les dédiabolisateurs du RN ont pratiquement renoncé à tout ce qui faisait l’originalité et la forme novatrice du parti de Jean-Marie Le Pen. Ils ne promettent que d’être les continuateurs du RPR des années Giscard ou Mitterrand…
Comme la gauche se reconstitue autour de son pôle le plus radical, il appartient à la droite nationale de surmonter ses peurs et de renvoyer dans les poubelles de l’histoire ceux qui lui interdisent de sourire au nationalisme. C’est donc autour de nous, parce qu’au travers de la candidature Forteresse Europe, nous n’avons rien renié de la doctrine nationaliste, que doivent se regrouper les forces vives de la Nation.
Soyons fermes et rassembleurs. Recrutons et prêchons chaque jour.
Soyons les inlassables soldats de la révolution nationale. En politique, le futur ne dépend que de notre volonté.
Alors au travail pour le construire !
Rejoignez-nous ! En avant la Victoire !
Le RN actuel a peu d’avenir, sauf en voix, car il n’a pas de force d’entraînement organisée sur le terrain. Faut-il que les jeunes des forces patriotiques éparses se sacrifient pour les objectifs du RN ?
Les élections de 2027 sont bien éloignées, et d’ici là il n’est pas vraisemblable que se constitue un parti national assez solide pour rétablir l’équilibre tant au sein de la « Droite » (un concept à enterrer) que dans tout le pays. Or, il n’est pas productif de s’enfermer dans un ghetto ou dans plusieurs (c’est l’inverse de la distribution en petits groupes formant réseau).
La fonction de Forteresse Europe me paraît autre : préparer les réseaux de résistance qui seront plus que nécessaires, non pas en vue de cette échéance, mais simplement pour sauver ce qui peut encore l’être. Ce qui suppose certes des candidats et une distribution électorale de bulletins partout où ce sera possible, mais aussi des accords fédérateurs entre les groupes pas si nombreux qui pourraient participer à l’entreprise.
Une attitude commune est possible sur les conflits intra-européens (par exemple l’Ukraine : pas de guerre entre Européens et apparentés ethniques, donc tout faire pour la paix européenne) ; sur la fonction de l’Etat : l’Etat est un outil au service du peuple, mais n’est pas son incarnation suprême, d’où le primat des appartenances ethno-culturelles sur les adhésions administratives ; sur le lien religieux qui doit réunir les Européens, par delà leurs croyances (cas typique : cathos-païens-agnostiques, et al. Exemple de conciliation : sosltice et feu de la Saint-Jean).
Ou bien tous s’éteindront séparément avec leurs préjugés fondateurs.
« Il est plus tard que tu ne crois. »
Que tu ne penses -Cesbron
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait croire ce que racontent les Geuifs . Les Chinois ne sont pas Chrétiens et ne s’en portent pas plus mal . Les Romains enGeuivés ont payé cher leur adhésion à cette religion après en avoir profité pour conquérir la Mediterranée et l’Europe .
Le Christianisme a fait son temps ,il faut passer à autre chose Il ya trop de choses à reprocher aux Chrétiens et entre autre le fait de leur accointance servile avec les Xionistes .
On ne voit pas pourquoi un créateur d’Univers serait Geuif et pas un petit homme Vert ..
Mon avis est que l’avenir de la France ne se construira pas dans les urnes. L’objectif de Forteresse Europe, si j’ai bien compris, était de faire entendre la voix des Nationalistes, évidemment pas d’accéder à une représentation officielle. Pierre-Marie Bonneau a fait un travail remarquable, et ne mérite que des éloges. Quelle suite donner à cette campagne ?
J. Anonyme, dans son commentaire, estime qu’il faut établir des accords fédérateurs, s’il le faut par delà les croyances, en rassemblant en particulier Cathos, païens et agnostiques. Ce serait selon moi une erreur funeste. Je ne conçois aucun salut pour le pays hors de la fidélité à la parole du Christ, à son approfondissement et à sa revivification. La victoire ne peut venir que de Dieu, et le nombre au départ est sans importance. Seules comptent la foi et la véridicité.
À propos de véridicité, quoi de plus faux que les postures et les calculs électoraux ? Cela tombe bien, la suite va se jouer sur le terrain. Qui peut croire qu’une solution aux maux du pays puisse émerger de la confrontation entre une bande de gamelards aux intérêts éloignés de ceux de la Nation ? Le dérapage paraît inévitable, et pourrait devenir incontrôlable si la France est entraînée dans une guerre contre la Russie.
Soyons fermes, recrutons, prêchons, soyons des soldats. Ces mots me conviennent. Le mot «rassembleurs» aussi, mais par l’exemple et sans compromission :
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.» (Mathieu 10, 35-36)
Alors, comme ça, Dieu apporte l’épée ?
Tout le problème est que, cette « épée »… il n’y a plus de phraseurs pour citer Saint Mathieu ou Saint Michel que de combattants pour s’en servir !
Au fait… Où étiez-vous et quelle épée aviez vous en mains dans les années 60, au moment de résister à la trahison gaulliste ?
Quelle épée avez-vous opposée aux hordes de 1968 ?
Et par la suite ? Combien d’arrestations ? Combien de gardes à vue ?
Ou dans quel média « mal pensant » avez-vous pris le risque d’écrire ?
Combien de condamnations par la 17ème Chambre correctionnelle ?
Que faisiez-vous ? Vous lisiez Saint Mathieu ?
Vous attendiez que Dieu intervienne ?
Monsieur le Président, j’étais bien trop jeune aux périodes que vous citez pour intervenir et, bien que fils et petit-fils de militaires, je n’ai pas été préservé par la suite de l’influence des idées de 1968. En 1981, j’aurais sans doute voté pour la gauche si je n’avais pas été en voyage à l’étranger au moment des élections.
Par la suite, j’ai mûri et fait les choix que j’exprime dans mon commentaire. J’ai tenté d’être cohérent, et ne comprends que trop bien le verset de l’Évangile que j’ai cité. Il y a belle lurette que la foi en Dieu a fléchi dans notre pays, et qu’elle suscite l’incompréhension de ceux qui considèrent la religion comme une tradition folklorique sans consistance, ou un archaïsme à effacer.
Arrestations, gardes à vue ? Je les aurais affrontées plutôt que de me renier, mais n’y ai pas été exposé. Je suis radical dans le cœur, mesuré dans les relations humaines, et ne craindrais dans le combat que de me trouver du côté de l’injustice ou du mensonge. J’aime mon pays, j’aime ceux qui le servent dans l’armée et la gendarmerie, et ne reconnais comme Maître suprême que Dieu.
Bien respectueusement.
Monsieur,
Votre maitrise et votre politesse sont pour moi une leçon devant laquelle je m’inclines bien volontiers.
Bien qu’âgé de bientôt 84 ans, mon tempérament exaspéré par toute une vie de combats me porte encore à certaines violences verbales.
Je vous prie de m’en excuser.
Vous n’avez pas à vous excuser, bien au contraire. Un aîné est dans son rôle, quand il tient un langage franc et direct. Seul un sot se rebifferait au lieu de répondre comme il convient. Je vous présente à nouveau mes respects.
Vous vous fourvoyez complètement, si l’on défère à votre souhait, le projet est voué incontinent à l’échec. Vous ne pouvez prononcer l’exclusive contre des gens ne partageant pas votre foi. Bien que catholique pratiquant moi-même, j’ai la lucidité de reconnaître que l’Eglise est aujourd’hui un cadavre agonisant, nos nations d’Europe de l’Ouest se sont fortement laïcisées, c’est ainsi. Nietzsche constatait déjà à la fin du XIXe siècle que Dieu est mort.
Sur ce point Alex a raison, nous sommes un véritable repoussoir, il faut éviter d’aborder la religion dans nos discours, on peut simplement la mentionner à la marge, dire par exemple qu’elle est depuis 1700 ans nécessaire à une bonne éducation (on a eu le temps de s’en apercevoir depuis Constantin et Théodose), et il est en outre de mauvais goût d’avoir toujours Dieu dans la bouche, on instruit par l’exemple et non par des beaux discours sur les vertus chrétiennes. Est-ce que Pierre Sidos, catholique pratiquant, parlait beaucoup de religion dans ses interventions? Pis encore, excluait-il des non catholiques dans les différents partis qu’il a fondés et présidés? En revanche, par sa tenue, sa discrétion, son humilité naturelle, ses moeurs simples et une vie sans ostentation quelconque, il pourrait remontrer à maints esprits exaltés actuels consumés par le zèle de la religion et portant toujours un calice devant eux ce qu’était la catholicité bien comprise.
En outre, la christianisme est assez récent en Europe, le paganisme indo-européen dont les mythologies grecque et romaine représentent la forme la plus évoluée et le stoïcisme et le néo-platonisme les formes les plus achevées, philosophiques et intellectuelles, ont été les croyances de millions d’homme avant, ainsi que la philosophie des élites. Chacun a un tour d’esprit, des inclinations spirituelles et philosophiques différentes, le christianisme ne convient pas à tout le monde, il a d’ailleurs fallu trois siècles pour qu’il s’impose dans l’Empire romain et ce n’est pas un hasard. Le passage 1:22 de l’Epître aux Corinthiens de Paul résume tout le problème, mais aussi le mystère et miracle chrétien, encore faut-il y être accessible: « Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens ».
Je suis en partie d’accord avec vous, et en partie en désaccord. Oui, la foi doit s’exprimer dans les relations humaines par le bon comportement, et vous citez avec raison la tenue, la discrétion, l’humilité naturelle, les mœurs simples et l’absence d’ostentation. Les mots ne doivent venir qu’à la demande de l’interlocuteur, et si possible dans un cadre privé, sauf exception pour ceux qui occupent des fonctions religieuses officielles.
Dans la présente discussion, le sujet religieux ne peut cependant pas être ignoré, puisqu’il s’agit des principes d’action d’un mouvement. Mon avis est qu’on ne peut tolérer ce que l’on considère comme mensonge, sans perdre le soutien de Dieu, et donc renoncer à la victoire finale. Si l’on pense que la stratégie doit passer par un accommodement temporaire avec le mensonge, on met manifestement en doute la toute-puissance de Dieu.
Ce débat est excessivement important. Les idées doivent être hiérarchisées, sous risque de confusion, et de trahison inconsciente de nos idéaux les plus chers. La France blanche n’est pas mon idéal le plus cher, elle sera le résultat éventuel de la restauration de principes sacrés, s’il plaît ainsi à Dieu. Dit autrement, la fin ne justifie pas tous les moyens, car les moyens doivent être conditionnés aux principes suprêmes, qui doivent donc être parfaitement identifiés.
Enfin, si j’ai mentionné dans mon commentaire la nécessité d’approfondissement et de revivification de la parole du Christ, c’est bien parce que je suis conscient du délabrement de l’institution religieuse en France. Cela représente aussi un chantier à investir.
Je suis moi-même l’ennemi le plus fanatique du mensonge, de la duplicité et des impostures en tout genre, c’est pourquoi je vais dans quelques années combattre à mort entre autre la racaille conspi, mais pas qu’elle. Il est constant que l’Eglise par l’économie de son message érige un barrage inexpugnable contre le mensonge et par la grâce qu’elle nous procure, si nous essayons de mener une vie catholique, nous aide à mieux le combattre. Beaucoup de catholiques vont à la messe, mais ont du mal, me semble-t-il, à voir le rôle de l’Eglise dans une société normale, ce qui explique ces débats vains et ridicules entre « cathos tradis » et « non tradis ». C’est vrai que la nouvelle messe et le nouveau missel ne sont pas très beaux et le tournant de 62 ne s’est pas accompli à l’avantage de cette institution deux fois millénaire. Mais la liturgie est une chose, les positions complètement extravagantes des papes une autre, l’essentiel est cependant le perfectionnement moral individuel, c’est la raison pour laquelle l’Eglise est venue: nous aider à extirper nos mauvaises inclinations dont la propension au mensonge. La grâce prodiguée par la surnature est simplement une arme nouvelle qui se rajoute au combat que nous pouvons mener déjà par la raison, l’honneur et la philosophie.
C’est partant ici que vous vous trompez, si vous souffrez cette remarque: le mensonge et ce qui est diabolique en général peuvent aussi se combattre pour ceux qui sont perfectibles et qui n’ont pas de sensibilité religieuse, par la raison, la philosophie et l’honneur. Quand on dit par exemple « bon sang ne peut mentir », on est plus dans une axiologie païenne que chrétienne, on est dans une morale de l’honneur et l’honneur nous interdit normalement de mentir. Il faut déjà apprendre à connaître comment les païens vivaient et quelle était leur vie morale (ce qui peut d’ailleurs au passage nous aider ensuite à mieux appréhender la vie de la grâce, ce que la surnature a apporté à la nature). On peut s’apercevoir que beaucoup au début par la simple culture de l’honneur (chez Homère pour les premiers Grecs encore aryens qui arrivaient du nord de l’Europe, dans la Germania de Tacite pour les Germains, pour les Celtes dans la Guerre des Gaules de César et le De Agricola de Tacite) et plus tard par l’exercice de la raison (chez les philosophes grecs et romains stoïciens et néo-platoniciens) arrivaient à avoir une vie droite et honorable. On observe bien entendu un net progrès moral entre lesdits philosophes et nos premiers guerriers indo-européens: moins d’orgueil enfantin (aucune différence entre les rodomontades d’Achille et deux guerriers celtes qui se battaient à mort à la fin d’un banquet « pour l’honneur »), aucune Sippenhaftung (vendetta sur plusieurs générations), beaucoup plus de modestie, de charité, de douceur, de bienveillance. On dirait que nous étions déjà en route vers la Révélation, même s’il est nécessaire de préciser qu’il y a toutefois un abîme entre le christianisme d’origine orientale et les philosophies stoïcienne et néo-platonicienne. Il y a toutefois des petites influences orientales dans le stoïcisme, le providentialisme notamment.
J’apprécie beaucoup vos commentaires et vos arguments. Je conserve cependant une différence de vue par rapport à vous, selon l’acception que l’on donne à la notion de paganisme.
Si l’on entend par là la croyance en des idoles, en des superstitions, la déification de parties de la création divine, quel que soit le code d’honneur dont se revendique une personne, je considère qu’elle est dans une forme de mensonge, et de défaut de raison. Je ne peux pas nouer une alliance avec une telle personne, ni partager avec elle les fruits d’un combat commun. Cela reviendrait à mettre sur un pied d’égalité la Vérité et le mensonge.
Le passage de l’Évangile selon Mathieu que j’ai cité dans mon premier commentaire illustre bien cette problématique. Je constate tous les jours l’abîme qui me sépare de nombre de mes concitoyens dans ma conception de l’idéal national. S’ils s’affirment athées, ou païens dans le sens que j’ai décrit, alors la race, la langue, l’histoire ou la culture ne suffisent pas à nous rassembler.
Il ne s’agit malgré tout pas d’exclure ceux qui sont restés dans une certaine ignorance des questions religieuses, parce que la vie ne les a pas amenés à une réflexion profonde sur le sujet. Le colonel Beltrame, ou le capitaine Juving-Brunet, sont des exemples de prise de conscience religieuse tardive. Ceux que j’exclurais de toute alliance sont ceux qui se sont enferrés dans des convictions opposées à tout principe religieux.
Une autre discussion pourrait s’ouvrir sur une définition différente de la notion de paganisme, qui est le fait de ne pas appartenir aux religions abrahamiques, ou le fait de ne pas être Chrétien, mais avec une foi en un Dieu unique. En pratique ce sujet demanderait un traitement approfondi, car il ouvre la porte à des espaces encore peu explorés.
Croyances en des idoles et superstitions des paiens ?
C’est bien ce que le Chrétien Catholique de base pratique aussi ! Les Sainte -Rita -des -causes- perdues , les saint Antoine qui vous font retrouver votre dentier ,les Saint Nicolas qui aident à passer le Bac .Les églises et leur bric à brac de gens décapités ,d’éphèbes transpercés de flèches , de vierges dénudées chevauchant des Taureaux ,tout ça n’est pas sérieux et trop terrestre à mon gout .
Sur » Terre et Peuple « il y a un article sur Mithra , le Dieu des Perses Iraniens et l’on peut voir à quoi les Aryens premiers ressemblaient (à des Nordiques ) et leur mystique dont s’est inspiré le Judaisme . sur « National Vanguard » un rappel du sort fait au jeune Chevalier de La Barre par les psychopatiques fous du Christ de l’époque .Je n’ai jamais pu lire deux fois le pamphlet de Voltaire .
Je suis en parfait accord avec vous. C’est ce que j’exprimais de façon plus générale en parlant d’un besoin d’approfondissement et de revivification de la parole du Christ, et donc de ce que les fidèles, et les institutions religieuses, en ont déduit dans la pratique religieuse courante.
Eh bien, nous sommes en pleine théologie ! Voici quelques notes succinctes.
1) « Paganitas » est le nom par lequel les Chrétiens désignaient, non les « paysans » mais ceux qui étaient restés fidèles aux moeurs et conceptions de leur pagus (Fr. mod. ‘pays’). Réf : Pierre Chuvin, Chronique des derniers païens
La disparition du paganisme dans l’Empire romain, du règne de Constantin à celui de Justinien, Les Belles Lettres / Fayard éds. EAN13 : 9782251380971.
2) Pour une juste et sérieuse appréciation des traditions narratives, poétiques et religieuses de l’Europe préhistorique et protohistorique : Jean Haudry, Sur les pas des Indo-Européens et Lexique de la tradition indo-européenne, Yoran éd., 2023 et 2024. G. Dumézil, Fêtes romaines d’été et d’automne, nombreuses rééds. CR dans https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1977_num_191_1_6571.
3) Ce n’est pas la religion catholique qui se meurt sous les coups d’un quelconque Satan, ni d’une subversion générale. C’est simplement que la civilisation traditionnelle-rurale est morte entre 1914 et 1960. Le christianisme, qui en a vécu, ne l’a pas sauvée. Ce n’était pas là sa fonction universelle définie par Paul et par la « Mission visible » de la Pentecôte.
4) Le mouvement qui portait vers l’extérieur l’entreprise des Trois M (le militaire, le marchand, le missionnaire ainsi condensés par l’ethnologue S. Latouche) a porté ses fruits : il s’inverse maintenant.
5) Pour essayer de sauver ce qui peut l’être, on ne refera pas le coup de la messe à N-D de Paris le 19 mai 1940 en présence de Paul Reynaud. C’est-il pas beau ça :https://mediaclip.ina.fr/fr/i15071311-paul-reynaud-a-notre-dame-de-paris.html Ca n’avait pas trop marché.
Essayer de sauver ce qui peut l’être ? Deux mille ans ont passé, et nous voici revenus au point de départ. Nous vivons dans un monde troublé, cosmopolite, qui ressemble à celui dans lequel Jésus prêchait, avant la constitution de l’Église, avant la destruction du Temple de Jérusalem. Il faut méditer l’histoire du centurion romain, et les paroles de Jésus selon Mathieu (8, 5:13) :
« Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l’Orient et de l’Occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux … »
Qui est ce centurion romain aujourd’hui ? Un militaire, un gendarme, ou tout homme ou femme conscient du regard de Dieu sur chacun de ses actes, et agissant en conséquence, sans la moindre ostentation. Le colonel Arnaud Beltrame, l’adjudant Rodolphe Ratte étaient sans doute à l’image de ce centurion. Chacun de nous devrait aussi le prendre en modèle.
Nous ne pouvons pas prétendre à reconstruire à l’identique ce qui a vécu puis s’est effondré sous nos yeux. Au milieu des ruines et dans la cacophonie ambiante, nous pouvons et nous devons conserver la foi. La foi est la clé de la réussite individuelle et collective.
à : Hors Sujet
Oui, il est pénible de lire de tels récits, c’est pourquoi il est éprouvant de se plonger dans la période de l’épuration.
Attention : Voltaire a inventé la plupart des détails horrifiques de son pamphlet, pour les besoins de la cause, et n’a pas rappelé tous les actes délictueux commis par ledit La Barre. Cela dit, en matière d’horreurs, on ne s’en privait pas. Comme l’a rappelé maître Delcroix, la réforme de l’instruction par les juristes de Louis XVI et de la Première République fut un incontestable progrès. La foule était revenue écoeurée de l’exécution publique de Damiens : les goûts et les consciences avaient changé depuis Ravaillac. Cela dit, sous la Terreur, la place de la Concorde puait le sang frais ou séché. L’officier Bonaparte a vu de sa fenêtre des scènes qui l’ont édifié à jamais…
Paul de Tarse a bien couilloné les goyim. Il avait bien compris que pour dominer le monde et réaliser les « prophéties » messianiques, il fallait s’emparer du pouvoir à Rome même, par une subversion habile. Appuyé sur sa diaspora, Il le fit en profitant du désarroi social et ethnique de l’Empire.
Mais bien des Judéens ne se tournèrent pas vers le Christ, un messie pourtant cognat : la maison mère leur semblait plus sûre.
L’Europe s’adapta lentement à ce qu’on lui imposait, d’où notre catholicisme romain auquel nous étions attachés.
Nous vivons maintenant la réalisation de l’expérience abrahamique sous le regard assez totalitaire du démiurge omni-tout et le reste. Juste trois ou quatre millénaires selon les lieux (pas plus de mille à mille cinq cents ans en Europe, et nous sans crises de rejets), ce n’est rien au regard des soixante mille ans d’expansion Sapiens.
Bon courage pour fonder le grand parti catholique qui va tous nous sauver. L’important n’est-il pas d’être invité sous la tente de Sem ?
@Anonyme,
Vous commencez par une phrase provocatrice. Le Juif Saül de Tarse est-il un escroc ? Question sacrilège, pour des Chrétiens convaincus. Saül, dénommé Saint Paul par les Chrétiens, est pourtant hautement suspect dès lors que l’on jette sur son cas le regard détaché d’un enquêteur professionnel.
L’histoire de sa prétendue vision de Jésus sur le chemin de Damas, sa perte de vue recouvrée miraculeusement quelques jours plus tard lorsqu’un autre Juif, Ananie, lui impose les mains pour le baptiser, tout cela tient du conte pour enfants attardés. Mais c’est surtout le mobile possible qui attise les soupçons, et fait penser au fameux théorème de Pasqua :
« Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien.»
Quelle était l’affaire qui emmerdait tant les tenants de l’ordre sacerdotal juif ? Celle dudit Jésus, évidemment. Le message de Jésus, dirigé principalement vers les Juifs, dynamitait l’ordre sacerdotal basé sur un littéralisme rigide, et prétendait éclairer la Lettre des Écritures par l’Esprit. Ce message était un puissant missile qui ne pouvait plus être arrêté. Il pouvait juste être dévié.
Saül de Tarse était réputé se rendre à Damas pour y persécuter les disciples de Jésus. Comment comptait-il s’y prendre ? Mystère. Cela ne tient pas, non, Saül était plutôt chargé de la mission délicate de détourner le missile de sa cible, la caste religieuse juive, vers les goyim. Pour cela il allait inventer une nouvelle religion, conçue pour éloigner les Juifs, berner les Gentils, et susciter ainsi une interminable confusion.
Éloigner les Juifs, c’était simple. Il suffisait pour cela d’innover radicalement sur le concept de Dieu, en faisant de Jésus un élément d’une Trinité divine indissociable, mais dont les fidèles seraient invités à manger la chair et à boire le sang. Et pour dissuader les plus simples des Juifs, autoriser la consommation de porc et abolir la circoncision. Berner les Gentils, c’était exploiter habilement et sans vergogne les failles de leur bonne nature.
J’arrête là, en imaginant sur moi le regard courroucé de Monsieur l’abbé Rioult, et les mille réfutations qu’il opposerait à cette thèse. Ou plutôt je continue, sur un autre plan. Je crois profondément que la parole de Jésus est Vérité. Pourquoi serais-je censé croire dans la fable de la vision de Saül, un Juif ordinaire ? Parce qu’elle est le fondement véritable de l’Église Catholique, bien plus que la célèbre phrase (Mathieu 16:18) :
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église … » ?
Sans Saül et la fable qui fonde sa mission, plus d’Église Catholique, plus de querelle entre traditionalistes et conciliaires modernes, juste une tromperie qui aurait été magnifiquement apprêtée pendant longtemps, avant de chuter définitivement avec Vatican 2.
Nous en sommes là aujourd’hui, mais je ne doute pas que l’époque soit au dévoilement, et que des évènements édifiants ne surviennent. Je crois en Dieu, je crois en la parole de Jésus, je crois que sur ce socle on peut restaurer une Nation, et je crois que sans lui les autres piliers de la Nation s’éroderont inexorablement. C’est un credo condensé mais d’autant plus fort. Qui le partage ?