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« Il faut forger la minorité révolutionnaire qui incarne et porte l’Ordre nouveau » – Yvan Benedetti

par Redaction Jeune Nation
7 mars 2023
dans Actualité française, Actualité internationale, Actualité nationaliste, Idées
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« Il faut forger la minorité révolutionnaire qui incarne et porte l’Ordre nouveau » – Yvan Benedetti
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Entretien d’Yvan Benedetti à Jérôme Bourbon pour le journal Rivarol paru dans le numéro 3554 daté du 22 février 2023

 

Militant nationaliste indomptable, infatigable  et valeureux depuis plus de 35 ans,  ancien président de l’Œuvre française, exporte-  parole du Parti nationaliste français  (PNF), Yvan Benedetti, 57 ans, devenu chef  des Nationalistes en novembre 2022 lors du  congrès de refondation, à Lyon, répond en  toute liberté à nos questions au sujet de l’actualité  politique nationale et internationale,  de sa doctrine, de sa stratégie et de ses objectifs.  Et aussi de la répression politique et judiciaire  qui le touche. Comme nous le répétons  régulièrement, les réponses et analyses des  personnes interviewées dans nos colonnes  et qui s’expriment librement n’engagent  qu’elles-mêmes.

 

RIVAROL : Vous venez d’être condamné  le 27 janvier à 10 000 euros d’amende, sous  forme de jours-amende et à 3 500 euros  de dommages et intérêts et de remboursement  de frais d’avocat à la LICRA. Vous  faites appel du jugement. Que vous inspire  cette condamnation ? Vous avez également  d’autres poursuites en cours. Pouvez-vous  nous en dire plus ?

Yvan BENEDETTI : Difficile de tenir mon  agenda judicaire à jour tant la répression s’est  accrue et durcie depuis que la doublette infernale  Darmanin — Dupond-Moretti est  arrivée aux affaires. Ils n’ont plus aucune retenue,  tant en matière de lutte contre les libertés  individuelles que collectives. Ce n’est  pas à RIVAROL que je vais apprendre cela.  Vous êtes en première ligne dans cette guerre  contre la censure. Plus personne n’échappe à  leur fureur répressive, ni en exil à l’étranger,  ni pour ceux qui mènent le combat en France  comme vous et moi. Au terme d’une véritable  chasse à l’homme, Vincent Reynouard a été  arrêté et incarcéré et Boris Le Lay fait l’objet  de toute l’attention de la police politique du  régime. Jusqu’à maintenant, le site Démocratie  Participative arrive à contourner toutes les  formes de censures mais son ton très hara-kiri  et célinien fait enrager le pouvoir.

Devant  le Sénat récemment, Moussa Darmanin s’est  vanté d’avoir dissous onze associations et  groupuscules. En cela, il pratique la politique  du bouc émissaire qui lui permet de rejeter la  violence, principalement issue de l’immigration,  sur les nationalistes — quand ce n’est  pas sur les supporteurs anglais — et utilise les  moyens de l’Etat pour régler des comptes personnels,  compte tenu de ses origines et de son  grand-père algérien.  Naguère, les procédures d’interdiction  étaient exceptionnelles. Les hommes de  pouvoir savaient qu’il ne fallait pas trop  contraindre les oppositions au risque de se  prendre un retour de manivelle de l’opinion  publique. François Mitterrand s’étaient ainsi  personnellement opposé à la dissolution de  l’OEuvre française et de l’Association de Défense  du Maréchal Pétain exigés par le CRIF.  Aujourd’hui, un simple décret et une signature  du président de la République, après  une procédure contradictoire de pure forme,  suffisent pour interdire n’importe lequel des  mouvements, qu’il soit de nature locale ou  d’envergure nationale. Aux interdictions de  structures politiques et associatives s’ajoute  l’interdiction de manifester.

L’année dernière,  notre défilé annuel en hommage à Sainte  Jeanne d’Arc a été interdit dans l’indifférence  générale. Nous avons dû nous contenter d’un  rassemblement statique au pied de la statue  de Rivoli à une heure décalée. Et le 4 février  2023, notre marche aux flambeaux d’hommage  aux morts du Six-Février a été interdite  par le Préfet de police de Paris, Laurent Nunez,  et l’interdiction a été confirmée devant  le Tribunal administratif de Paris sous prétexte  que l’organisateur, votre serviteur, a été  condamné à de multiples reprises, notamment  pour maintien et reconstitution de ligue dissoute,  concernant l’OEuvre française. On le  voit, la répression nourrit la répression.  En ce qui me concerne, j’ai cinq procédures  en cours : deux en première instance et trois  en appel dont celle concernant la vidéo d’Hervé  Ryssen sur l’inceste que nous avions diffusée  sur notre site d’information Jeune Nation  et l’affaire de la caméra du « Petit Quotidien  ». Cette dernière exceptée, toutes sont  des affaires de presse, jugées par la “fameuse”  17ème chambre correctionnelle de Paris, distributeur  automatique de condamnations. Aujourd’hui,  que l’on se présente ou pas, que  l’on accepte de répondre aux questions ou que  l’on se taise, au bout, c’est la même guillotine  judiciaire, avec une dérive financière de la  justice, à l’anglo-saxonne, des jours-amende.  Soit l’on paye, avec une remise de 20 % (qui  ne peut excéder 1500 euros) si paiement  avant 30 jours, comme pour les soldes, soit  c’est la prison. Et j’ai toujours annoncé que je  ne payerai pas. Comme je n’ai pas de fortune  personnelle, je ne veux pas que l’argent des  militants serve à renforcer le système.

Ainsi  donc, lors de mon procès du mercredi 15 février  2023, qui concernait un article de Jeune  Nation dénonçant l’immigration africaine,  j’ai refusé de répondre aux questions et je me  suis contenté de lire le poème de Robert Brasillach,  « le Jugement des juges », écrit à la  prison de Fresnes quelques jours seulement  avant son exécution. Autant vous dire qu’ils  étaient plutôt en colère ! Je pense qu’il faut  hausser le ton vis-à-vis de ces juges très politisés.  4 mois de prison ferme ont été requis  contre moi par le ministère public. Jugement  le mardi 11 avril.

Face à cela, il ne faut pas se taire et dénoncer  la répression partout où elle opère, même si  la réciprocité n’est jamais assurée. C’est tout  à votre honneur d’avoir soutenu le site d’information  France Soir. La lutte contre la répression  ne se divise pas. Même si, pour certains,  je remarque que le champ de la liberté  d’expression s’arrête aux frontières fixées par  le judapo. Ils ne comprennent pas qu’après  nous, ce sera eux. Avant la dissolution des  identitaires, il y a eu celle de l’OEuvre française.  Après la répression contre RIVAROL,  il y aura celle contre Valeurs Actuelles ou  TV Libertés… Il faut aussi serrer les rangs et  compter sur l’aide de nos amis. Seuls, nous ne  sommes rien. Enfin, la répression ne doit pas  nous faire dévier de notre combat dont elle  est une des conséquences. C’est pour cela que  des associations ont pour objet de nous aider à  faire face, afin que l’on ne dévie pas de notre  but. C’est le cas de l’association Le Clan qui  m’a toujours soutenu. Et je tiens à l’en remercier  pour cela.

 

R. : Que pensez-vous de la techouva de Dieudonné ?

Y.B. : Tout cela est bien triste et le spectacle ne nous fait plus rire. Au-delà d’une nouvelle provocation de l’artiste, il y a des propos qui  ne sont pas anodins et qu’il faut dénoncer. On  ne peut pas mettre à égalité Israël et la Palestine,  les bourreaux et les victimes, les tueurs  de femmes et d’enfants, de journalistes et  d’infirmières et des Palestiniens qui ne font  que défendre une terre qui leur a été volée.  Mais cette reconnaissance implicite de l’entité  sioniste devait être le prix à payer pour  que sa demande de pardon, publiée dans Israël  magazine, fût validée tout à la fois par  l’ambassadrice d’Israël et par le grand rabbin.

Mais demande de pardon ne veut pas dire  pardon. Dieudonné espère Yom Kippour, j’ai  bien peur qu’il n’y ait pour lui que Pourim et  vengeance d’Esther. Il est allé trop loin dans  la contestation du Dogme.  Détestables aussi sont ses références  constantes à ses seules racines africaines, lui  le métis de Breton qui a fait toute sa carrière  en France. Il dit chercher un humoriste juif  qui pourrait monter sur scène pour donner la  réplique à un comique iranien. Pourquoi ne  demanderait-il pas à Eric Zemmour de tenir  ce rôle ? Les comiques sépharades ont la côte  dans le cinéma français. Trêve de plaisanterie  ! Cette demande de pardon où il convoque  Jésus, Benoît XVI, Poutine, Zelensky relève  d’un bric à brac intellectuel improbable. Cela  n’a pas de sens. Quand on se moque de tout,  on ne respecte plus rien. Le Dieudo qui ravalait  la religion shoatique au rang de simple superstition  nous faisait rire. Celui qui propose  au grand rabbin de France d’aller ensemble  à Auschwitz… nous ferait presque pleurer.

N’oublions pas qu’à la mort du professeur  Faurisson, il avait écrit qu’ il était le seul  homme pour lequel il allait s’imposer un devoir  de mémoire.  En fait, le seul côté positif de cette histoire,  c’est la désignation, par ricochet, des censeurs  et des véritables maîtres du jeu politique.  Quand Houellebecq tient des propos qui déplaisent  au recteur de la mosquée de Paris, le  grand rabbin intervient, l’écrivain s’excuse.  Quand Dieudonné veut présenter sa demande  de pardon, le grand rabbin intervient, Israël  magazine publie. CQFD ! Il faut faire preuve  de cécité pour ne pas voir l’évidence. Cela  dit, la peur rend aveugle. Lors du discours de  création du Parti Nationaliste en 1959 déja,  Pierre Sidos avait exigé la séparation de la  synagogue et de l’Etat. Cette priorité est toujours  d’actualité.  Plus qu’une demande de pardon, qui par bien  des aspects a une dimension  commerciale,  comme souvent  avec l’artiste,  j’ai l’impression que  Dieudonné demande  pitié. L’homme arrive  au bout d’un  parcours.

On voit là  les limites de l’engagement  individuel,  fondé uniquement  sur le ressentiment  personnel. Lui, le  porte-parole des antiracistes,  il avait compris  qu’on lui avait  menti et qu’il avait  été manipulé : il avait  joué le rôle du bon  “nègre” manipulé par les “bwanas” de l’UEJF  lors de la création de SOS Racisme afin de  manipuler les colères naissantes des enfants  d’immigrés moins soumis que leurs parents.  Un engagement militant doit avoir une dimension  positive. En ce qui nous concerne,  nous nationalistes, ce moteur est celui de  l’amour. Amour que nous avons pour notre  France, sa terre, ses morts, son histoire, amour  que nous portons pour notre sang, notre sol  et notre Ciel. Jamais nous ne trahirons cela.  C’est pourquoi je peux vous affirmer, sans  hésitation, vous pouvez me faire confiance, la  techouva ne passera pas par moi

 

R. : Approuvez-vous les manifestations contre l’actuel projet de réforme des retraites ?

Y.B. : Non seulement je les approuve mais je les soutiens ; et cela sans y participer et sans me faire d’illusions. Je les soutiens parce que  l’ampleur de la mobilisation démontre que  ces manifestations dépassent de beaucoup la  seule résistance à une énième réforme des retraites.  Elle est la conséquence d’un ras-le-bol  général contre Emmanuel Macron, sa suffisance,  son mépris et sa politique.

Nous avons  tous pris en pleine figure l’explosion des prix  de l’énergie comme dans l’alimentaire. nous  vivons tous, au quotidien, les conséquences  terribles de l’inflation galopante avec la vie  qui se durcit et notre épargne qui fond au soleil  à mesure que l’endettement des ménages  augmente. Et voilà que la Macronie engage  une nouvelle réforme où il est demandé à tous  encore plus de sacrifices. D’autant plus que les  conditions de travail se sont très fortement dégradées  à mesure que les petites et moyennes  entreprises sont peu à peu remplacées par les  grands trusts internationaux et que la politique  migratoire appliquée sans discontinuité  depuis 60 ans a cassé les barrières protectrices  des travailleurs et tiré les salaires vers le bas.  Dans notre pays fracturé et divisé comme  jamais, il n’y avait aucune urgence à toucher  au système actuel, comme annoncé par le  Conseil d’Orientation des Retraites dans son  rapport de septembre 2022. Il s’est stabilisé  après l’arrivée en masse des nouveaux retraités  consécutifs au baby-boom d’après-guerre  favorisé par la politique familiale de l’Etat  français. Une nouvelle fois, le gouvernement  souscrit aux injonctions de Bruxelles, notamment  pour la suppression des régimes spéciaux.  Sa politique fait peser le déficit abyssal  et le poids de la dette sur le travail, au moment  où celle-ci s’alourdit sous l’effet de la  politique virusarde du « quoi qu’il en coûte »  et de l’augmentation des taux d’intérêts. Les  plus grosses fortunes du CAC 40 ont vu leurs  profits croître de manière indécente.

Cette  politique en faveur des seuls intérêts oligarchiques,  qui répond à la loi générale de la  privatisation des profits et de la socialisation  des pertes, exaspère les frustrations, crée du  ressentiment et nourrit la colère. C’est cette  colère qui s’exprime aujourd’hui dans la rue.  Mais je ne participe pas aux manifestations  et je ne me fais aucune illusion parce que ce  mouvement est encadré par les syndicats et  récupéré par la gauche et l’extrême gauche,  ceux-là même qui ont pourri et contribué à enterrer  le mouvement des Gilets Jaunes. Dans  ce nouveau combat, il faut renvoyer dos à dos  gouvernement et syndicats qui entretiennent  une lutte des classes passéiste afin de servir  des intérêts idéologiques et matériels. En tant  que nationaliste, je pense qu’il ne faut jamais  se couper de son peuple quand il est mû par  une colère légitime. L’erreur est de déserter  le front du travail et de le laisser à la seule  gauche. Il ne faut pas non plus opposer les  luttes entre elles. L’addition des colères, de la  Manif pour tous, à l’opposition au passe sanitaire,  en passant par les gilets jaunes, crée un  terreau favorable qui permettra aux graines  du changement radical de germer.

 

R.: Quelles sont les solutions que vous préconisez en matière de retraite ?

Y.B. : Pour maintenir le système de retraite par répartition, mis en place par le Maréchal Pétain, et le rendre plus juste et moins contraignant  fiscalement, il convient de prendre des  mesures drastiques. A commencer par l’annulation  pure et simple de la dette et le retour à  une pleine et entière souveraineté, monétaire  et financière, réalisable avec le seul Frexit. Il  faut redevenir maîtres de nos lois.

Ensuite,  il y a urgence à relancer une forte politique  nataliste pour inverser le processus de vieillissement  de la population. C’est une mesure  qui s’inscrit dans le temps long. Aussi fautil  tout à la fois, et rapidement, faire des économies  en s’attaquant au problème numéro  un de l’immigration. La seule solution — et  elle ne vaut pas que pour les retraites — tant  elle s’impose comme une nécessité, c’est la  remigration. En même temps, il faut réserver  les retraites aux seuls Français de souche et  lutter contre les fraudes massives des retraités  vivant à l’étranger.

Ensuite il faut créer des  richesses, mettre fin au racket fiscal, relancer  une politique industrielle, seule capable  de créer des emplois générateurs de flux de  revenus sans lesquels aucun financement des  retraites et aucune politique de justice sociale  ne sont possibles.

Enfin il faut un profond  changement des institutions, par la suppression  de la lutte des classes, génératrice de  conflits et de blocages permanents. Nous devons  réorganiser les métiers et les professions  en corporations regroupant patrons, cadres et  employés, chacune devant gérer leurs propres  conditions de travail, notamment le régime de  retraite, selon les critères spécifiques à chacun  des métiers.

Ce n’est que par l’application de  ce programme cohérent, que nous pourrons  rendre possible ce qui est nécessaire, c’est à  dire procurer à chaque Français, y compris  les plus âgés, un salaire décent et un travail  digne qui permettent de nourrir des familles  nombreuses.

 

R. : La guerre russo-ukrainenne semble s’inscrire dans la durée. Comment analysez- vous ce conflit, ses ressorts et ses conséquences  ?

Y.B. : Cette guerre n’a pas commencé l’année dernière, le 24 février 2022, mais huit ans plus tôt en 2014, après le coup d’Etat de Maïdan,  l’annexion de la Crimée par la Russie et  les affrontements armés dans le Donbass qui  avaient causé plus de 13 000 morts dont près  de 3 500 civils. Elle a débuté en conflit local,  pour évoluer aujourd’hui en conflit global et  devenir peut-être demain une guerre mondiale.

C’est à l’origine un conflit local pour résoudre  ce qu’Alexandre Soljenitsyne a appelé  « le problème russe ». Lors de la désagrégation  de l’Union Soviétique, en l’espace de  quelques jours, vingt-cinq millions de Russes,  soit 18 % de la population globale, se sont retrouvés  sans bouger en dehors des nouvelles  frontières de la Russie. Arrivé au pouvoir en  2000, Vladimir Poutine est confronté à ce  problème majeur. Loin d’être « un fou » ou  « un nostalgique », il n’a eu de cesse de rétablir  l’ordre et le pouvoir de l’Etat, au service  de l’unité de la Fédération de Russie, en prise  avec deux menaces, la dislocation externe par  la montée des revendications séparatistes et  islamistes — comme en Tchétchénie — et  le démembrement interne sous l’effet des    pillages des richesses par des oligarques  sans scrupules ; et donc aussi de défendre  ces Russes de l’extérieur. C’était le sens de  la guerre de Géorgie et la création en 2008  des deux républiques d’Ossétie du Sud et de  l’Abkhazie.

En ce qui concerne l’Ukraine,  tout est plus compliqué. D’une part, parce  que le pays dans ses frontières actuelles est de  création récente, à la suite des découpages de  Lénine, la Crimée étant rattachée d’un simple  décret à la République soviétique d’Ukraine  par Khrouchtchev en 1954 ; et d’autre part  parce qu’elle partage avec la Russie un espace  historique et culturel commun. Ce qui faisait  qu’avant les troubles, 63 % de la population  était russophone et que 22 % des habitants  étaient russes. Population qui regroupe aussi  de très nombreuses minorités ethniques et religieuses,  fruit d’une histoire très compliquée  et d’une situation géographique au carrefour  de toutes les influences civilisationnelles.

Conflit global, pourquoi ? Parce que ce qui se  passe là-bas a des conséquences politico-économiques  majeures sur tous les continents.  Ce n’est plus une guerre “russo-ukrainienne”  mais une guerre par procuration, entre l’Otan,  bras armé de l’impérialisme américain, et la  Russie ; ce que Zbigniew Brzeziński a appelé  en anglais « war by proxy ». Et dans laquelle  nous nous trouvons de plus en plus impliqués  par les livraisons d’armes effectuées par le  gouvernement français et les effets boomerangs  de la politique des sanctions. Et dans  un conflit global qui nous touche directement,  on ne peut pas rester neutre. On est obligé de  prendre position. Et cette prise de position ne  peut se faire que selon les seuls intérêts de la  France.

Notre pays n’est pas menacé par la  Russie mais par les fruits pourris du mondialisme  cosmopolite sous magistère du judaïsme  politique et par la vassalisation de l’Europe  à l’hégémonie américaine, l’un de ses bras  armés. Nul besoin ici de dresser la liste des  maux qui détruisent nos sociétés et nul besoin  d’en indiquer l’origine à vos lecteurs. L’enjeu  de cette guerre pour nous n’est pas entre  un inter-national-socialisme ukrainien et un  néo-communisme russe. Mais entre le maintien  du nouvel ordre mondial issu de 1945 ou  une recomposition multipolaire du monde et  la fin de l’hégémonie du dollar. L’ONU agonise  sous nos yeux et de nouvelles alliances  se nouent. Si le XXIe siècle a débuté en 1914  à Sarajevo, je pense que le XXIe siècle a débuté  en Ukraine en 2014 avec Maïdan. Gardons-  nous d’analyser les événements d’aujourd’hui  avec les paradigmes d’hier.

 

R. : Vous avez tenu à la mi-novembre 2022 à Lyon un congrès de refondation, le Parti nationaliste français (PNF) cédant la  place aux Nationalistes dont vous dirigez  la structure. Pouvez-vous nous en dire plus  sur le choix du moment de cette refondation  et sur ses motifs, quelle est la doctrine  du mouvement que vous présidez et quels  sont les principaux objectifs que vous vous  fixez ?

Y.B. : Après l’interdiction de l’Œuvre française revendiquée par Manuel Valls en juillet 2013, les nationalistes qui désiraient continuer  le combat se sont regroupés au sein du  Parti Nationaliste Français (PNF) qui existait  avant la dissolution de l’Œuvre. Ses dirigeants  m’avaient demandé d’assurer la fonction  de porte-parole. Cette structure a permis  à des jeunes de se former dans l’action, au  contact de militants chevronnés. Il était temps  qu’ils accèdent à des responsabilités. C’est la  prise en compte de ces nouvelles forces qui a  conduit à la création des Nationalistes en tant  que mouvement. Mouvement qui correspond  mieux aussi à notre doctrine qui combat le régime  des partis comme division artificielle du  peuple français. Ces jeunes m’ont demandé  de prendre la tête de cette formation. J’ai accepté  d’autant plus qu’au regard de la répression  de plus en plus forte, je voulais prendre  mes responsabilités sans que mes prises de  position en tant que porte-parole n’engagent  un président autre que ma personne. Dans  l’engagement militant, il est important d’assumer  ses actes.

Le Congrès s’est tenu à la date symbolique  du 11 novembre. Il a permis de faire l’état  des lieux politique après la séquence de la  présidentielle et des législatives du printemps  2022. Notre mouvement se veut comme l’incarnation  militante et combattante de la doctrine  nationaliste qui, née de la contre-révolution,  s’est enrichie des apports successifs de  ses maîtres à penser. Nous n’avons rien à découvrir  de nouveau mais notre travail consiste  à appliquer nos principes, qui sont intangibles  et permanents, aux problématiques nouvelles  de la société. Nous nous opposons à toutes  formes d’idéologie et nous combattons les  abstractions et les concepts en politique. Le  nationalisme est né de l’observation et de la  défense des lois anthropologiques et sociologiques  qui ont permis à une communauté  humaine de s’ériger en Nation. Il est l’application  et l’expression des lois naturelles dans  le temporel. Car nous considérons que la Nation,  résultat de 1500 ans d’histoire, s’impose  à nous comme la communauté humaine la  plus large et la plus protectrice du bien commun.

Mais au-delà d’une pensée, le nationalisme  a une méthode d’action. Il s’attache  à combattre les causes du mal plus que ses  conséquences. Comme un médecin au chevet  du malade, il dresse un diagnostic précis à  partir des symptômes dont souffre le pays afin  d’appliquer le bon remède. Et il résout tous  les problèmes par rapport à la France. Nous  affirmons en toutes choses la primauté du politique  et nous incarnons, par nos principes et  notre expérience collective, la légitimité française  au-delà des contingences électorales et  institutionnelles.

 

R. : Le 11 mars prochain nous commémorerons les soixante ans de l’exécution de Jean Bastien-Thiry. Que vous inspire  la figure de ce jeune lieutenant-colonel qui  s’est sacrifié pour ses convictions et pour  protester contre la trahison au plus haut niveau  de l’Etat ? Son exemple vous paraît-il  toujours actuel et est-il de nature à toucher  et galvaniser les jeunes générations militantes  ou tout cela est-il au contraire déjà  dépassé ? Y a-t-il des leçons à tirer de son  action encore valables dans le combat nationaliste  aujourd’hui ?

Y.B. : Jean Bastien-Thiry est un héros. Au moment où De Gaulle refusa le grâce du colonel, il eut ce mot : « Au moins celui-là, ils  pourront en faire un héros. » Nous le considérons  comme tel. C’était un patriote, avec  un grand sens politique. Ingénieur sorti de  Polytechnique et de l’Ecole supérieure de  l’Aéronautique, c’est lui qui mit au point les  fameux missiles balistiques SS10 et SS11, qui  firent la fierté de l’Armée française dans les  années soixante. Il avait épousé Geneviève  Lamirand, fille de Georges Lamirand, secrétaire  d’Etat à la Jeunesse de 1940 à 1943 du  maréchal Pétain. Issu d’une famille de militaires  pourtant très gaulliste, catholique pratiquant,  rien ne le prédisposait à prendre la  tête du commando du Petit-Clamart qui tenta  d’assassiner De Gaulle lors de l’opération  baptisée Charlotte Corday. Homme d’honneur  et de discipline, il n’avait pas supporté  les mensonges et la duplicité du personnage :  « L’homme contre lequel nous avons exercé  le droit de légitime défense est ruisselant de  sang français et il représente la honte de la  France. » avait-il dit à son procès. Son intelligence  politique est d’avoir compris que faire  pression sur le régime pour garder l’Algérie à  la France ne suffirait pas et qu’il fallait frapper  à la tête. « Morte la bête, mort le venin »  comme disait Pierre Sidos et comme titrait en  une RIVAROL fin avril 1969 au moment de  la démission de De Gaulle.

C’est d’ailleurs  sur des indications du chef de Jeune Nation,  renseigné par le commissaire général Jacques  Cantelaube, pourtant chargé de la sécurité  de De Gaulle, que l’attentat a pu être monté.  Pierre Sidos, arrêté trois mois avant le Colonel  Bastien-Thiry, le retrouvera dans une  cellule qu’ils partageront au Palais de Justice  de Paris, cellule où un gardien les avait regroupés  malgré les interdictions. Pierre Sidos  a souvent répété qu’il avait été impressionné  par cet homme et par le fait d’avoir discuté  avec un mort en sursis.

Pour beaucoup, ce combat pour l’Algérie  française peut sembler d’arrière-garde. Et  pourtant, le maintien de l’Algérie dans l’Empire  français, c’était tout à la fois l’assurance  de notre indépendance énergétique grâce au  pétrole et au gaz du Sahara, et le rempart  contre une invasion migratoire qui maintenait  les barbares aux marches de l’Empire. Quand  vous n’êtes pas chez les autres, ils sont chez  vous. Faute d’avoir une Algérie française,  nous avons une France africaine. A mesure  que croissent des revendications communautaristes  de plus en plus fortes, nous pourrions  connaître demain des affrontements violents  comme le prolongement de cette guerre passée.

Seule une politique forte et juste de remigration  pourra nous éviter de nouveaux  drames. Et le retour au pays de toute une génération  d’Algériens, nés et ayant grandi en  France, permettra, n’en doutons pas, de renouer  des liens sincères entre nos deux pays.  Notre passé et nos intérêts communs nous  l’imposent.

 

R. : Que vous inspire la situation politique actuelle au sein du camp dit populiste avec le Rassemblement national, Reconquête,  Debout la France et les Patriotes ? Qu’est-ce  qui vous distingue de ces groupements ?  Que reprochez-vous à leur action ?

Y.B. : Tous ces mouvements font partie du système même s’ils sont de nature très différente. Marine Le Pen n’existerait plus politiquement  aujourd’hui, si la Macronie ne lui  avait pas fourni les signatures nécessaires à sa  candidature présidentielle. Emmanuel Macron  avait besoin d’elle comme caution démocratique  et pour se faire élire au 2e tour. Elle s’est  définitivement déconsidérée quand elle a exclu  son père à qui pourtant elle doit tout. De reniements  en reniements, elle a cédé sur tout :  défense de la famille, de la vie, de l’identité et  de la souveraineté. Elle a soutenu l’avortement  inscrit dans la constitution, refuse de dénoncer  le grand remplacement qui s’impose comme  une évidence et a renoncé au Frexit. Dernièrement,  dans une surenchère répressive, elle  écrivait à Moussa Darmanin pour lui demander  d’interdire les différents groupuscules dont  ceux de notre mouvance. Et ce n’est pas le ripolinage  effectué lors du Congrès avec l’accession  du béni-oui-oui Bardella à la présidence  qui changera quoi que ce soit.

Comme c’était prévisible, le Front national  dédiabolisé en Rassemblement National a  rendu les armes. Il n’est pas la solution mais  une composante du problème. Cette logique  de dédiabolisation a ouvert un boulevard dans  lequel n’a pas manqué de s’engouffrer un petit  renard rusé de la politique. La grenouille  a voulu se faire plus grosse que le bœuf dans  une surenchère rhétorique propre à ces juifs  d’Afrique du Nord.

Néanmoins j’ai été tout  de même stupéfait de voir comment Eric  Zemmour avait réussi à convaincre beaucoup  de nos camarades, notamment parmi  les catholiques de tradition. Car son éruption  dans le sérail politique relève d’une double  imposture. En premier lieu, ce n’est pas à un  nouveau converti au nationalisme de porter la  bannière. Où était-il toutes ces années quand  Jean-Marie Le Pen dénonçait les politiques  migratoires comme mortelles pour notre pays,  lui qui s’est vanté de ne jamais avoir voté  pour le Front National ? Et même si sa sincérité  ne pouvait pas être mise en doute, ce n’est  pas à un juif pratiquant, d’origine berbère, de  prendre la tête du combat pour le rétablissement  de la France qui doit rester blanche et  catholique. Enfin, il y a beaucoup de duplicité  chez Zemmour, avec un décalage systématique  entre le discours et le programme.  Il est prétendument contre Bruxelles mais il  veut rester dans l’UE et ne remet pas en cause  l’Euro ; même position ambiguë vis-à-vis de  l’Otan, de l’avortement, du “mariage” homosexuel  ou de la peine de mort. Même en  matière d’immigration, son cheval de bataille,  il est contre la suppression de la double nationalité,  ce qui s’explique aisément par sa  proximité avec l’extrême droite israélienne. Il  ne veut pas nuire à ses congénères qui, pour  beaucoup, ont les deux nationalités, française  et israélienne. Enfin passer d’Edouard  Drumont à Eric Zemmour démontre le recul  en matière de pensée politique ! Mais en ce  qui nous concerne, rassurez-vous, les zémouroïdes  ne passeront pas par nous.

Quant aux souverainistes, c’est l’inverse de  Reconquête. Leur défense du souverainisme  prime sur celle de l’identité. Les deux sont  dans l’erreur. On ne peut pas défendre notre  identité raciale et civilisationnelle, si l’on ne  redevient pas maîtres chez nous. Et recouvrer  notre souveraineté n’a de sens que si nous  redevenons ce que nous sommes collectivement.  En cela, le nationalisme est la solution  puisqu’il défend tout à la fois le souverainisme  et l’identité. Pour sortir de l’impasse,  il faut sortir de leur république. L’espérance  est nationaliste.

 

R. : Comment aujourd’hui parvenir à inverser les choses et à conquérir le pouvoir ? La voie électorale est une impasse, un soulèvement  militaire est impensable sous nos  climats et on a vu avec l’épisode des gilets  jaunes que la rue ne suffisait pas pour  prendre le pouvoir. Quant à ceux qui ont  essayé la voie de l’action directe, ils se sont  tous cassé les dents. Par conséquent, que  peut-on faire aujourd’hui politiquement  à part maintenir et raviver la flamme du  nationalisme en nous et autour de nous ?

Y.B. : Nous sommes à une période charnière. C’est de plus en plus compliqué. Le système gouverne très mal mais se défend  bien. Nous sommes pris en tenaille entre une  répression féroce et la promotion d’oppositions  tacites ou contrôlées qui collaborent.  Nous devons nous adapter à cette situation.  Le danger, dans ces périodes, c’est de se  décourager et de s’isoler. C’est le premier réflexe  : se recroqueviller sur soi-même ou sur  sa famille. C’est une erreur, rester seul, c’est  mourir ! Il faut s’isoler, oui, mais du système,  là est la nuance. Il faut tisser des liens forts  et authentiques. Sortir individuellement du  système, c’est la première étape. Refuser son  information, ses comminations, ses dogmes,  ses symboles, sa règle du jeu…

Ensuite, il  faut organiser et regrouper collectivement  ceux qui, individuellement, ont fait sécession.  Ces entités forment les corps intermédiaires  de la Révolution nationale. Car la seule solution,  c’est la révolution. Les révoltes sont  stériles, seule la révolution est salvatrice. Il  n’y a pas de génération spontanée. Les corps  intermédiaires de la Révolution sont ces communautés  humaines qui vivent selon des lois  qui sont en accord avec nos principes et qui  s’affranchissent des règles que veut nous imposer  le régime. Il faut se forcer à chasser le  système de notre quotidien. Les formes de  ces corps sont multiples. Cela peut-être un  journal comme RIVAROL, des communautés  participatives ou d’entraides, des associations  culturelles ou sportives, des lieux de vie communautaires,  des réseaux économiques, des  librairies ou maison d’édition, des écoles, des  paroisses, etc. Cela n’est possible que si nous  nous regroupons géographiquement autour  de la cellule de base que constitue la famille  traditionnelle et que nous constituons un réseau  de famille de familles autour desquelles  se joignent les volontés individuelles, tout cet  ensemble humain formant le pays réel.

Deuxième erreur à ne pas commettre, il  ne faut pas se couper du politique. Le mouvement  politique a vocation tout à la fois à  forger la minorité révolutionnaire qui incarne  et porte l’ordre nouveau, à coordonner les volontés  du pays réel quand cela sera nécessaire  et à constituer le point de levier et de bascule.  Il faut continuer à aller vers notre peuple dans  le but de conquérir les esprits, de les former et  de révolutionner les âmes. Dans un seul but :  la conquête de l’Etat. Nous sommes très peu,  contre presque tous, mais nous œuvrons pour  tous, inaccessibles au découragement. Au  pessimisme facile issu des réalités et du quotidien,  il faut que vive l’espérance nourrie par  le combat et le triomphe de la volonté.

 

R. : Un dernier mot pour les rivaroliens et pour notre hebdomadaire qui va souffler, avec deux ans et demi de retard, le samedi  24 juin prochain à Paris, ses 70 bougies ?

Y.B. : J’ai une affection toute particulière pour RIVAROL. Plus qu’un journal, c’est une œuvre collective, une œuvre française ; c’est  une institution dont la légitimité repose sur la  durée. C’est-à-dire qu’elle dépasse très largement  son équipe actuelle comme le maillon  d’une chaîne. Quand je pense à RIVAROL,  je pense à ces grands noms comme René  Malliavin, Albert Paraz, Ralph Soupault,  Pierre-Antoine Cousteau, Lucien Rebatet,  Robert Poulet et tant d’autres. Je pense à tous  ces maudits, ces hommes d’exception. Et je  pense aussi à mon père… Aussi loin que ma  mémoire remonte, je revois le journal sur le  bureau de son cabinet médical à la Réunion.  Il avait commencé à lire RIVAROL sur les  conseils de mon grand-père, parce que le rédacteur  en chef était originaire du même village  que nous en Corse. Il s’agissait de Pierre  Dominique qui était le nom de plume de  Pierre-Dominique Lucchini, de son vrai nom,  décédé il y a un demi-siècle cette année, le 6  mai 1973. RIVAROL a été un compagnon de cette  longue route qui a contribué à l’éveil et au  renforcement de ma conscience politique.

Aujourd’hui le combat s’est durci. Les journaux  du camp national disparaissent les uns  après les autres. Grâce à votre courage et à  votre ténacité, Jérôme Bourbon, RIVAROL  se maintient sur ses positions, malgré la tempête.  Hommage et honneur à vous !

Propos recueillis  par Jérôme BOURBON.

Étiquettes: RivarolYvan Benedetti

Redaction Jeune Nation

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1963-2023 : soixante ans de mensonges

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Commentaires 6

  1. Brunrouge says:
    il y a 2 semaines

     » …Vincent Reynouard a été arrêté et incarcéré et Boris Le Lay… »

    J’aurai ajouté Hervé Ryssen et aussi Soral, même si je peux comprendre qu’il ne soit pas sur les mêmes valeurs que Jeune Nation, malgré les passerelles entre les équipes.

    Répondre
  2. Massabielle says:
    il y a 2 semaines

    Un constat indéniable oublié dans cet article interview : la DÉMOGRAPHIE
    La France comme les autres pays occidentaux est un pays vieillissant, fatigué. résigné… Nous ne voyons aucun parti politique ni aucun leader digne de ce nom qui puisse nous relever …..
    Ces paroles de Léon Bloy résonnent en moi comme une prière :
     » j’ attend les cosaques et le Saint Esprit « 

    Répondre
  3. Daniel Milan says:
    il y a 2 semaines

    En dehors des volets  » immigration » et  » Algérie française », je partage assez les vues de Y. Benedetti. Je pense que par delà nos divergences de vues, nous devrions tous nous mobiliser contre la répression qui touche ou qui est susceptible de toucher ceux qui pensent et vivent en dehors des lignes imposées.

    Répondre
  4. Monsieur X says:
    il y a 2 semaines

    Nécessité fait loi, nous sommes bien obligés d’adopter une stratégie minoritaire …
    en attendant que les forces de l’histoire et de la race nous redonnent la possibilité d’une stratégie majoritaire.

    Répondre
    • Monsieur X says:
      il y a 2 semaines

      Propager la vérité et maintenir une lueur d’espoir:
      JN en France, National Vanguard, notre ami Américain.

      Répondre
      • Monsieur X says:
        il y a 2 semaines

        Richard Berkeley Cotten: Freedom is not free; free men are not equal; and equal men are not free

        Répondre

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