Il y a tant à apprendre lorsque l’on observe la faune et la flore locale. Je prends l’exemple de la ville du Béarn où j’étudie. Des gens bloquent des universités. Mais après tout, si c’est pour une cause légitime, pourquoi pas ? Ils le font en continu, un premier jour, puis un deuxième, puis une semaine entière. Pour causer pareille agitation, la cause doit être noble et grande. Elle l’est assurément, c’est pour dire non à la réforme des retraites. Ces mêmes gens se réunissent tous les jours pour voter un blocage, et effectivement bloquent toutes les entrées de deux gros bâtiments de la faculté. Personne ne semble s’opposer publiquement à eux.
Ils ont bloqué une faculté, et profitent de la lenteur du processus de décision (en l’occurrence le recours au Conseil Constitutionnel)pour perturber le cours de leurs études. Le prétexte est-il bon ? Je ne le nie pas. Mais ces gens qui usent de ce prétexte sont-ils dignes de faire usage de celui-ci ? Non. Pour au moins la grande majorité d’entre eux.
Le blocus (terme utilisé dans les opérations militaires notamment, ce qui donne du sérieux, et même un peu de prestige à leur démarche, qui consiste surtout à amasser des chaises devant les entrées de l’université et à rester assis toute la journée à ne rien faire) qu’ils effectuent n’a pas la moindre légitimité. Pourquoi, alors que je viens de dire que sur le fond ils auraient raison ? Tout simplement parce que le motif profond de leur révolte est sans grandeur ni poésie.
Ces gens ne veulent pas lutter contre le règne du capitalisme de marché, ils ne se révoltent pas pour mettre fin à l’iniquité qui consiste à faire remplir les caisses de retraites publiques par les petites gens à la place, par exemple, des fraudeurs fiscaux, non, pas du tout. Les bannières derrière lesquelles ils se rangent peuvent dire l’inverse, elles sont néanmoins transparentes et ne cachent pas la réalité. La réalité profonde de leur être. Ces gens empêchent l’accès à la faculté parce qu’ils veulent travailler le moins possible, et s’arrêter le plus tôt possible.
Qui sont-ils d’ailleurs ? Qui compose cette faune de pseudos-rebelles ? De vieux militants cgtistes et de jeunes gauchistes. Les jeunes hommes ne respirent ni la force ni le caractère, les jeunes filles sont laides. C’est mauvais signe : ces gens-là ont tous les traits de la frustration et de l’échec, et ceux de l’adolescence éternelle, sans âge, et de la collaboration parfois malgré soi avec des intérêts pernicieux qui les dépasse.
Tous, en tout cas, sont à nos yeux les parasites de la révolte sociale authentique. Ils sont les meilleurs alibis de la droite des affaires qui elle n’attend que cela pour justifier sa propre domination. Comment ne pas renforcer son sentiment d’appartenir aux « tomorrowers » lorsqu’on voit tant de gens moralement si petits crier de « si grands mots » ?
Vous me direz : Tu exagères, pourquoi ne pas leur donner un peu de crédit dans leur démarche ? Peut-être que leurs ambitions sont plus hautes et que tu ne le sais pas ?
Ma réponse est la suivante : Où étaient-ils tous au « temps de la Covid » ?
Comparons la situation avec l’époque des confinements: De la part de ces mêmes gens qui bloquent la fac aujourd’hui, pas le moindre doute, pas la moindre contestation quant à la légitimité de toutes les mesures de restriction de nos libertés, qu’il s’agisse de la vaccination obligatoire pour l’accès à certains lieux, du port d’un masque dont l’efficacité est mise en doute par une partie du corps médical, pas la moindre inquiétude quant à la mise en place d’une application mobile capable de tracer et de révéler les mouvements et trajets des malades de la Covid-19. Sans parler, bien sûr, de l’utilisation d’un vaccin ARN messager qui n’a pas respecté les protocoles de sécurité utilisés pour tout vaccin traditionnel, et qui a pu permettre l’explosion des dividendes des propriétaires d’action des laboratoires pharmaceutiques.
Face à une telle absence de réflexion quant aux plus élémentaires privations, et au vu d’un tel acharnement quant à la défense de leurs droits à travailler le moins possible, comment ne pas rester perplexes ?
Nous sommes confortés dans notre analyse selon laquelle il existe, comme l’affirmait Evola, des « races de l’esprit ». Sans nul doute que ces abrutis n’appartiendront jamais à la race des aristocrates que mentionnait le Baron sicilien. Ce n’est pas avec ces gens-là que la minorité révolutionnaire de l’avenir forgera le monde de demain.
Le pire sans doute est que beaucoup de Français, au fond, ne pensent pas autrement. Une leçon est à tirer pour nous tous : les Français réagissent d’abord aux atteintes à leur porte-monnaie. Notons-le précieusement, pour savoir à quel moment il sera opportun de frapper…
N.D.L.R. : même si nous n’avons pas d’admiration pour les grands anciens théoriciens de l’anarchisme, du socialisme, du marxisme… (et que nous ne les recommandons pas), les gauchistes d’aujourd’hui sont loin de leur arriver à la cheville, comme celle d’un Paul Lafargue avec son « Droit à la paresse » qui savaient penser un peu au-delà du cadre fixé par la société dans laquelle ils évoluaient : « Pour qu’il parvienne à la conscience de sa force, il faut que le prolétariat foule aux pieds les préjugés de la morale chrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la Paresse, mille et mille fois plus sacrés que les phtisiques Droits de l’Homme concoctés par les avocats métaphysiques de la révolution bourgeoise ; qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour, à fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit. »
Excellent article auquel je souscris intégralement. Tout commence par l’esthétique…Et là on est vraiment édifié par tout cette vermine comme celle qui est au gouvernement d’ailleurs, ou les ectoplasmes que l’on prépose partout où se détermine notre destin.
On ne fera jamais une révolution ou une contre-révolution avec une cour des miracles, mais avec des hommes et des femmes, capables d’incarner ici et maintenant le type anthropologique qu’ils souhaitent voir triompher demain ou après-demain. Et ça vaut autant pour l’extrême-gauche que pour la droite radicale.
Que les gens fassent ce qu’ils veulent à condition qu’ils ne soient pas pris en charge par la collectivité.
Les fainéants et malades mentaux gauchistes sont comme « un poisson dans l’eau » dans cette République corrompue.
Très bon article, émanant d’un jeune Vrai et Droit.
J’exècre les collègues fonctionnaires qui m’entourent, lâches, fourbes, soumis, féminisés (même si ça na fait que 15 ans que j’ai ouvert les yeux politiquement; j’ai 51 ans)
Ils ont tous été ultra carpettes lors des confinements et du Pass Nazitaire. Je ne peux rien pardonner
Petit bémol.
Lors des manifestations anti pass certains éléments d’extrême gauche comme lutte ouvrière ou Nantes révoltée et ses imitations dans d’autres villes étaient présents…
Ces groupes officiellement antifas ne sont pourtant pas les plus virulent contre l’extrême droite et ne semble pas gêner de défiler a ses côtés suivant les sujets