Après une réunion vendredi dernier entre l’Arabie séoudite, les États-Unis, la Russie et la Turquie jeudi, une autre rencontre se déroulera ce jeudi à Vienne avec les mêmes participants à propos de la Syrie. L’Europe en sera encore la grande absente. Le lendemain, une conférence internationale réunira de nombreux participants, avec, cette fois, les principaux dirigeants européens, Federica Mogherini pour l’Union européenne (UE), le père de l’escroc juif Thomas Fabius, Laurent, ainsi que les représentants de l’Iran – ce sera une première –, du Liban, de l’Irak et de l’Égypte, et toujours la Turquie, la Russie, les États-Unis et l’Arabie séoudite.
Rien n’a filtré jusqu’ici sur d’éventuelles avancées préparatoires entre les deux principales parties en présence. La Russie, qui est largement à l’initiative sur la question syrienne ces dernières semaines, a accueilli le président syrien Bachar el-Assad il y a quelques jours. Le régime a annoncé peu après la possibilité de la tenue d’élections anticipées en cas de retour de la paix.
Les pays ennemis de la Syrie (Allemagne, Arabie séoudite, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Jordanie, Qatar et Turquie) se sont réunis à Paris mardi. Ils continuent à exiger le départ du président syrien selon un calendrier à définir.
Jusqu’ici, les deux camps ne se sont mis d’accord sur aucun sujet ; même la lutte contre l’État islamique (ÉI), sur laquelle tous se retrouvent en théorie, n’a conduit qu’à une difficile et vague coordination minimum, ne visant qu’à éviter les accidents.
La simple participation de l’Iran aux pourparlers a créé une importante polémique ; les groupes rebelles syriens l’ont dénoncée, et leur principal allié, l’Arabie séoudite, s’est montré très réticent. Cette dernière avait obtenu l’éviction de la Perse des discussions menées en marge de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 2012 et 2014.
Les « Accords de Genève », finalisés péniblement après « Genève 1 » n’ont jamais été respectés ; deux ans plus tard, « Genève 2 » s’était terminée par un constat d’échec sans aucune avancée. Depuis, officiellement, aucune des parties n’a changé de position, laissant peu d’espoir, sauf surprise qui ne semble pouvoir venir que du président syrien, pour cette conférence internationale de Vienne.