L’Écosse vient d’adopter une nouvelle législation en relation avec « la défense du droit à l’avortement » dont une interdiction assortie de sanctions pénales pour ceux qui prient dans un rayon de deux cents mètres autour des cliniques-avortoirs.
Ainsi, les prières et autres actions en faveur du développement de l’Humanité, dans un rayon de deux cents mètres autour des lieux d’élimination des embryons sont dorénavant pénalement sanctionnés. De manière générale, tout ce qui suscite un sentiment « d’alarme ou de détresse » chez les « patientes » et le personnel travaillant dans ces centres, constitue une infraction pénale.
Et ce, y compris pour ceux qui prieraient chez eux, si les prières ou manifestations sont perceptibles depuis l’extérieur et que leur logement est situé dans un rayon de deux cent mètres d’un avortoir. Des lettres ont ainsi été effectivement envoyées aux résidents d’Édimbourg indiquant que même les activités dans des locaux privés peuvent constituer l’infraction si leur manifestation sont vues ou entendues dans ces zones et si elles provoquent une alarme ou une détresse chez les patients et le personnel.
Les simples « veillées silencieuses » ou prédications font évidemment partie des choses interdites si elles sont menées « délibérément ou imprudemment », de même encore que la distribution de littérature religieuse, de tracts pro-vie et pour les tentatives visant à dissuader et à raisonner les visiteurs des cliniques dans des zones désignées.
Bien sûr, tout militantisme politique en faveur du développement de l’Humanité, de la démographie, de la famille, d’une religion, ou toute tentative de dissuader les visiteuses des centres en question, expose à de plus lourdes amendes encore !
La même loi entrera en vigueur dans d’autres régions comme en Angleterre et au Pays de Galles fin octobre. Actuellement, la loi anglaise interdit tout ce qui précède dans un rayon de 150 mètres autour de ces « cliniques ».
Les opposants à l’avortement et les militants chrétiens qualifient cette nouvelle réglementation de « sinistre » et « d’orwellienne », et ces qualificatifs sont faibles.
En Écosse, comme dans tous les pays se revendiquant d’appartenir au « bloc occidental », sous prétexte de « protéger les citoyens » contre des personne qui avertissent « du risque de l’enfer » les femmes entrant et sortant des avortoirs, des législations sont adoptées qui porte atteinte aux droits des citoyens d’exprimer leur foi en la religion autochtone.
Il en va ainsi au pays de saint Patrick qui évangélisa le royaume au Ve siècle et où, avant lui, les premiers chrétiens d’Écosse furent vraisemblablement des soldats ou des citoyens romains vivant près du mur d’Hadrien…