Union européenne : Barroso chez Goldman Sachs, pas d’infraction à l’éthique…
Face à la vague d’indignation déclenchée par l’arrivée de l’ex-chef de l’exécutif européen (2004-2014) dans une institution vilipendée pour son rôle supposé dans le déclenchement de la crise des « subprimes » et celle de la dette grecque, le comité d’éthique de l’Union européenne avait été saisi en septembre 2016 par la Commission européenne, elle-même. Dans un avis publié lundi 31 octobre, on apprend que le comité d’éthique de l’UE estime que l’ancien président de la Commission européenne n’a pas violé les règles « d’intégrité et de réserve » de l’UE en acceptant un poste à la banque d’affaires Goldman Sachs.
« Il n’y a pas d’éléments suffisants pour établir une violation du devoir d’intégrité et de réserve ». C’est l’avis – non contraignant – rendu lundi par ce comité d’éthique de l’UE au sujet du cas de José Manuel Barroso. En principe les règles imposent une « période de refroidissement » de 18 mois aux anciens commissaires, durant laquelle ils doivent demander une autorisation à leur ancien employeur pour rejoindre un groupe privé. Et cette période a été respectée, rappelle le comité. Plus d’un an et demi s’est en effet écoulé depuis le départ de Bruxelles de José Manuel Barroso, en novembre 2014.
Si le comité d’éthique estime que l’ancien président de la Commission européenne n’a pas violé les règles « d’intégrité et de réserve » de l’Union européenne en acceptant un poste à la banque d’affaires Goldman Sachs, le comité juge son choix peu judicieux : « M. Barroso aurait dû être conscient et informé qu’en agissant ainsi, il déclencherait des critiques et risquerait de nuire à la réputation de la Commission, et de l’Union en général », soulignent ainsi les rapporteurs du comité dans leur avis.
Le comité a bien considéré le fait que José Manuel Barroso « n’a pas fait preuve du bon jugement que l’on pourrait attendre de quelqu’un qui a occupé un poste à haute responsabilité pendant de si longues années », mais n’a pas pu établir d’entorse au règlement. « Il ne revient pas au comité de savoir si le Code est suffisamment strict », est-il encore précisé. La tempête médiatique est « certainement une indication pertinente, mais pas suffisante en elle-même » pour conclure que les règles éthiques ont été violées, poursuit le rapport, qui note que Goldman Sachs opère dans le respect des lois…
La Commission européenne actuelle va maintenant se donner le temps d’examiner les conclusions du comité. Lors d’un point presse, le porte-parole en chef de l’exécutif européen, Margaritis Schinas, n’a pas exclu une éventuelle décision sur « des mesures de suivi appropriées ».
Exemple type de l’éthique en toc de cette Union européenne qui n’est que le paravent des oligarchies et des puissances d’argent.
Sir Lucian Grainge doit etre dans les petits papiers de Vincent Bollore. Universal Music Group est actuellement plus profitable que jamais, et sur le point de publier ses meilleurs resultats depuis que Vivendi en a pris le controle, il y a une dizaine d’annees.
http://www.musicbusinessworldwide.com/why-lucian-grainge-is-enjoying-his-best-ever-year-as-boss-of-universal/
Moins de 2 mois apres que Lyor Cohen ait accepte le poste de Chef Global Musique chez YouTube, son associe Todd Moscowitz fonde son propre label, avec l’aide de Lucian Grainge.
http://www.xxlmag.com/news/2016/11/todd-moscowitz-leaving-300-entertainment-start-new-label/
Un Gala en honneur de Joel Katz, patron de Greenberg Traurig, leve 3,2 Millions de dollars. Irving Azoff presidait la soiree, qui comptait Lucian Grainge, Scooter Braun (School Boy Records), Neil Portnow (Jive Records), Bridgit Mendler (Disney Channel), et autres phares de l’industrie.
http://www.allaccess.com/net-news/archive/story/159702/city-of-hope-spirit-of-life-gala-honors-joel-katz-
Lucian Grainge a debute sa carriere chez CBS, sous la « houlette » de Maurice Oberstein et Walter Yetnikoff.
https://en.wikipedia.org/wiki/Lucian_Grainge