À aucun moment la Russie n’a eu besoin – ni a eu à envisager – de se servir d’armes nucléaires tactiques pour gagner dans le Donbass et, plus généralement, contre l’Ukraine. Pour autant, ce n’est pas pour ça qu’il n’y a pas un seuil nucléaire qui traîne quelque part, comme un plafond de verre, dans cette guerre. Mais ce seuil n’est pas fixé par la Russie, il l’est par l’Otan. Au fur et à mesure du déroulement des opérations militaires sur le terrain, une impression se dégage, l’Otan a placé Kiev, Kharkov et Odessa au-dessus du seuil nucléaire.
Sur le plan conventionnel, l’Otan sait parfaitement qu’elle n’a pas la moindre chance de gagner contre la Russie, elle est battue dans tous les secteurs du jeu, quantité et qualité, des armes, logistique – c’est la Russie qui est à proximité du théâtre d’opération, formation des troupes – les Ukrainiens n’ont pas l’habitude des armes occidentales etc., or, l’Otan, qui est dans une logique de puissance en recherche de suprématie contre la Russie ne veut pas perdre : l’Otan n’a donc pas d’autre choix que de fixer un seuil nucléaire – pas pour les beaux yeux de l’Ukraine, pas pour la défense de la liberté et du droit des peuples, mais pour conserver la suprématie.
Côté Russie, qui est aussi dans une logique de puissance en recherche de suprématie – contre l’Otan, ce seuil n’est pas en soi une surprise, elle savait pertinemment qu’elle n’attaquait pas tant l’Ukraine – puissance non nucléaire – que l’Otan … puissance nucléaire s’il en est. Et quand on s’attaque à une puissance nucléaire, forcément, on sait qu’il y a un seuil quelque part. Ce n’est pas pour rien si elle a mis sept ans à réagir en Ukraine alors que le casus belli existait depuis 2014 : elle attendait d’avoir mis au point ses nouvelles armes stratégiques notamment les hypersoniques, aujourd’hui, c’est elle qui a l’avantage.
La définition de ce seuil s’est probablement faite durant l’entretien téléphonique entre le ministre de la défense russe Choïgou, et le chef du Pentagone, Austin. Une telle conversation peut surprendre – depuis quand les généraux adverses discutent ensemble de leurs plans respectifs ? – mais c’est dans la logique de la guerre nucléaire, en cas de crise, du fait de la gravité de l’emploi du nucléaire, les belligérants se doivent de tracer des lignes très visibles et très claires, on ne peut pas se contenter de généralités de type « intérêt vitaux », « menace sur la souveraineté » etc..
Les belligérants doivent encore moins se réfugier dans une position de principe selon laquelle l’usage du nucléaire serait exclu d’office : la notion de seuil nucléaire est un concept fondamental de la guerre nucléaire, si ce seuil était placé d’office dans l’impossible, il n’aurait aucune utilité.
Surtout, si le facteur nucléaire n’existait pas, on ne verrait pas les deux belligérants agir comme on les voit faire :
1 – Côté Russie, on note que dès le départ (avant même le coup de téléphone avec le Pentagone), elle a lancé un corps expéditionnaire assez peu nombreux – 150 000 à 200 000 hommes, inférieur en effectif à l’armée ukrainienne, et surtout, sur un front exceptionnellement étiré – 2 500 km environ. Ceci viole le principe majeur de la guerre conventionnelle, l’attaquant doit être plus nombreux que le défenseur et pour cela l’attaquant doit opérer une concentration des forces.
On est en droit de penser que cette faiblesse numérique et cette dispersion des forces russes sont la conséquence de la crainte d’une frappe nucléaire antiforce. Certes, l’existence d’armes de précision puissantes, précises et à longue portée, les capacités de renseignement pour désigner les cibles et corriger le tir changent en partie la validité de ce principe : on n’est plus à l’époque napoléonienne et Dieu n’est plus du côté des gros bataillons.
Néanmoins, on peut retourner l’argument de l’apparition massive de ces armes : compte tenu de l’énorme puissance de feu russe, en quantité et en qualité – missiles, avions, hélicoptères, artillerie, LRM, chars, on doit s’étonner de l’invraisemblable et exaspérante lenteur des opérations sur le terrain et penser que malgré tout, cette dispersion et ce saupoudrage des actions se payent dans le rythme de progression.
Autrement dit, la Russie n’a pas toute la liberté d’action (l’autre grand principe de la guerre avec celui de l’économie des forces) que devraient lui procurer ses armes conventionnelles, ses généraux sont obligés de tenir compte du fait que contre une puissance nucléaire, la concentration des troupes conventionnelles n’est plus possible, il faut faire sans et accepter une durée des opérations plus longue.
2 – Mais au-delà même de la hantise de la frappe nucléaire tactique antiforce, la Russie semble bel est bien contrainte par un seuil nucléaire plus stratégique, cela se voit dans le fait qu’elle n’attaque pas les grandes villes, Kharkov, Kiev et Odessa, une éventuelle ligne rouge fixée par l’Otan.
Bien entendu, la Russie prétend que, pour l’instant, sa priorité c’est le Donbass, que le reste viendra ensuite, mais c’est la situation autour de Kherson – près d’Odessa – qui nous met la puce à l’oreille, voici une dépêche russe qu’on a vu passer le 25 juin :
« Pertes colossales : un coup a fait oublier à jamais aux forces armées ukrainiennes les contre-offensives sur Kherson.
La frappe de haute précision de la flotte de la mer Noire a mis un point important dans l’histoire avec les tentatives des forces armées de l’Ukraine de contre-attaquer et de percer dans la région de Kherson.
Le groupe de troupes ukrainiennes à Mykolaïv a subi de telles pertes qu’il peut oublier à jamais la contre-offensive sur Kherson.
Il y a eu un rapport sur la destruction du plus grand poste de commandement de plusieurs groupes tactiques de bataillon. Les forces armées ukrainiennes ont subi de lourdes pertes non seulement en effectif, mais aussi en artillerie et en aviation. Je pense qu’à partir de ce jour-là, c’est la fin des hostilités actives dans la région de Kherson par les forces armées ukrainiennes. Ils ont subi des pertes colossales et ne seront pas en mesure de rassembler un poing de choc, même pour des attaques minimales. Une frappe massive de missiles par la flotte de la Mer Noire de la Fédération de Russie a forcé le commandement ukrainien à oublier à jamais les contre-attaques contre Kherson», a déclaré Podolyak à propos de l’échec des forces armées ukrainiennes à Mykolaïv »
La dépêche est très claire et sans appel, en face de Kherson, il n’y a plus aucune opposition militaire un tant soit peu structurée. Et pourtant, l’armée russe ne bouge pas, elle ne cherche pas, pour l’instant, à progresser vers Mykolaïv et Odessa : un plafond de verre, peut-être?
3 – Or, côté Otan, on vient d’apprendre que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est vu décerner par le maire de la ville, Gennady Trukhanov, le titre de citoyen d’honneur d’Odessa : il est le premier représentant du royaume à recevoir ce titre.
Même si c’est le plus haut grade de la décoration qui lui a été décerné, la classe trois, ce n’est évidemment pas pour l’insigne honneur que cela représenterait pour lui que Boris Johnson a accepté le titre, c’est pour jouer au Kennedy et dire « ich bin ein Berliner ».
4 – Tandis que la Russie cherche à se maintenir en deçà du seuil nucléaire – celui des trois grandes villes – l’Otan cherche au contraire à en rapprocher le conflit et à mettre la Russie au défi de franchir.
Ce serait là le sens ultime de la fourniture en masse d’armes conventionnelles à l’Ukraine : il ne s’agit pas de fournir des armes pour le plaisir de donner plus de prix à la victoire de la Russie, il s’agit bel et bien de s’approcher du seuil nucléaire.
Si l’Otan avait laissé la Russie gagner en quelques semaines, la guerre serait restée une simple « opération spéciale » de ratissage et une explosion atomique aurait fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Tandis que là, après quatre mois de guerre, avec sans doute déjà plus de 60 000 morts chez les militaires Ukrainiens, des pertes tout-à-fait comparables à celles de la Seconde Guerre mondiale, à ceci près qu’elles ne sont que d’un seul côté, le ciel n’est plus si bleu.
Les Ukrainiens ont bien compris le jeu, ce ne sont pas eux qui détiennent l’arme nucléaire, mais s’ils résistent et acceptent de se faire hacher sur place, ce n’est pas tant, in fine, grâce aux armes envoyées, mais parce qu’ils pensent avoir l’Otan derrière eux, une Otan prête à l’emploi de l’arme atomique.
D’où la répartition des rôles : aux Ukrainiens de mener une guerre conventionnelle suffisamment intense en durée et en perte pour amener au seuil nucléaire, l’Otan fera le reste. Toute la question est maintenant de savoir si le seuil fixé par l’Otan, répétons-le, la sanctuarisation des grandes villes, est crédible ou non. Pour l’instant, on a bien l’impression que la Russie ne semble pas prête à le franchir.
Pour Odessa, par exemple, la Russie pourrait biaiser en provoquant en sous-main un changement des autorités locales, après tout, s’il n’y a plus de garnison ukrainienne, c’est à la portée de civils décidés et encouragés par l’imminence de la victoire russe. Il serait très difficile alors à l’Otan d’employer l’arme nucléaire car, contre quelles troupes tirer ?
Mais même ce scénario d’un renversement politique n’a pas l’air activé par la Russie, ni à Odessa, ni à Kharkov. Tout se passe comme si elle allait en rester à ses conquêtes actuelles.
À tort ou à raison, les dirigeants russes semblent se rabattre, pour poursuivre cette guerre avec l’Otan sans franchir le seuil nucléaire, sur l’effet boomerang des sanctions. Ils sont persuadés que le Système International de Sanction qui s’est mis en place est lourdement défavorable aux Européens. Pas à échéance de dix ans, à échéance de dix-huit mois.
Sans gaz russe, sans pétrole russe, sans tout une série de ressources naturelles vitales, des pays comme l’Angleterre, la France et l’Allemagne ne vaudront bientôt pas plus cher que l’Algérie, le Sénégal, la Colombie et plutôt moins que des pays comme le Brésil ou l’Inde.
Néanmoins, elle prend un risque énorme, toute cette guerre pour Severodonetsk, Lisichansk, Slaviansk, Kramatorsk, etc., autant de pancartes totalement inconnues avant la guerre, même des Russes, cela risque de ne pas passer auprès de l’opinion publique interne, d’autant que cette opinion, il ne faut pas se leurrer, est également travaillée par des tendances prooccidentales et pro décadence.
Les Russes veulent une vraie victoire, à la hauteur de leurs efforts et aussi, il faut bien le dire, de l’effondrement de 1989, le Donbass c’est maigre, et ils ne se laisseront pas non plus leurrer par des pseudos objectifs comme la « démilitarisation de l’Ukraine » ou, encore plus loufoque, sa « dénazification », les gens là-bas commencent à s’impatienter, c’est ainsi que le général Knutov a cru bon de déclarer que :
« Je suis sûr que le virage viendra à Odessa. Si, pas aussi vite que beaucoup le voudraient, mais après la prise de Lisichansk, les troupes s’occuperont de Slaviansk et de Kramatorsk».
Il y a aussi eu cette déclaration de Wasserman qui reflète bien les aspirations des Russes :
« Si nous nous fions au cours actuel des événements, alors certainement d’ici à la fin de cette année – tout le territoire de l’Ukraine retournera à la Russie. Du moins, je l’espère vraiment », a expliqué l’expert.
Les dirigeants Russes sont piégés et ils vont devoir jouer très serré, eux savent que croire qu’une guerre terrestre (ou navale) peut se mener sans prise en compte du facteur nucléaire, c’est avoir à peu près un siècle de retard, l’Otan aussi le sait qui ne se presse pas non plus de concentrer des renforts …
Tirez les premiers, Messieurs les Anglais!
On peut penser que la ligne rouge de l’Otan en Ukraine n’est pas crédible.
La Russie va bientôt avancer sur Odessa, et on verra bien si l’Otan réagit ou non.
Ensuite, ce sera Kharkov (ou en même temps qu’Odessa après tout).
Et puis, toute l’Ukraine reviendra à la mère patrie.
Léonid Brejnev était ukrainien, et Khrouchtchev n’en était pas très loin.
Ensuite, la Transnistrie, les pays Baltes…
Peut-être faire revenir les pays frères …
Bref, remettre l’Otan à sa place
CE PLAFOND DE VERRE DES TROIS GRANDES VILLES ODESSA, KIEV ET KHARKOV EST IMMAGINARE.
L’OTAN N’UTILISERA JAMAIS NI SES ARMÉES NI SON ARSENAL NUCLÉAIRES
SI LA RUSSIE NE S’EST PAS ENCORE ATTAQUÉE À ODESSA ET KHARKOV (KIEV N’A AUCUNE RAISON STRATÉGIQUE) C’EST UNIQUEMENT DÛ AU FAIT QUE L’OBJECTIF RUSSE N’EST PAS LA PRISE DE TERRITOIRE MAIS L’ANÉANTISSEMENT DE L’ARMÉE UKRAINIENNE.
CE QU’ELLE A PARFAITEMENT RÉUSSI AVEC 80 000 MORTS ET 200 000 BLESSÉS UKRAINIENS DONT LES MEILLEURS TROUPES.
L’OTAN SAIT QU’ELLE A PERDU LA GUERRE CONTRE LA RUSSIE CAR 178 PAYS N’ONT PAS IMPOSÉ DE SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE ET QUE L’OTAN EST TRÈS ISOLÉE
Vous passez sous silence les trois dépêches citées (toutes issues de sites russes pro russes) :
1 – BoJo citoyen d’Odessa, c’est comme Kennedy Berliner: si la Russie s’empare d’Odessa (avec des moyens tout ce qu’il y a de conventionnel), elle prendra une bombe A de l’Otan.
L’Otan est capable de le faire, rien que pour faire voir qui elle est, elle devrait quand même faire attention, la Russie dispose maintenant d’une dissuasion non nucléaire, donc parfaitement utilisable (un petit missile hypersonique sur l’usine de Caesar de Bourges me paraîtrait tout à fait normal et approprié, vu qu’envoyer des canons en Russie revient exactement à envoyer des bombes).
2 – La dépêche du général russe Knutov qui veut Odessa
3 – La dépêche de l’analyste russe Wasserman qui veut toute l’Ukraine.
Moyennant tous ces oublis, en effet, on peut considérer que la ligne Kharkov, Kiev, Odessa est imaginaire (avec un seul « m » à imaginaire qui vient d’image).
De plus, si la Russie s’en tient au Donbass et à une partie du rivage de la mer Noire malgré son énorme avantage militaire, cela revient à reconnaître définitivement la perte de l’Ukraine.
Attention donc aux demi-victoires: 1975, chute de Saïgon, 1989, chute du mur et de Moscou.
Cette fois, la chute de la Russie serait beaucoup plus rapide et définitive si elle n’arrive pas à concrétiser sa suprématie sur l’Otan.
Le peuple russe ne pardonnera pas à ses dirigeants un résultat aussi ridiculement insignifiant que le Donbass.
Et nous, à l’Ouest, nous n’aurons plus la moindre planche de salut.
PS; l’Otan n’engagera pas ses armées tout simplement parce qu’elle n’en a pas
La reprise de Kiev et de toute l’Ukraine n’a pas à être justifiée par des raisons stratégiques (même si elles existent), il n’y a qu’une seule raison valable: c’est russe.
Il serait d’ailleurs parfaitement immorale d’envahir un territoire pour son seul confort stratégique.
Les pays Baltes, c’est russe aussi.
La prise d’Odessa par la Russie est vitale. Si l’accès de l’Ukraine à la mer Noire n’est pas verrouillé les gains actuels de la Russie ne compenseront pas le coût économique, stratégique, moral et politique de la guerre. Quand on parle de la mer Noire on ne doit pas oublier que c’est en réalité de la Méditerranée que l’on parle. En coupant l’Ukraine de la Méditerranée donc de toute mer on la réduit à un état croupion. Et la Russie s’attribue deux ports internationaux majeurs avec Odessa et Marioupol. Ces deux seules prises lui remboursent les frais de guerre. Elle renforce aussi sa position stratégique contre la Turquie toujours incertaine voire vicieuse. Avec Tartous cela lui procure 4 ports Méditerranée (avec Sebastopol) qui la rendent très puissante vers le sud européen, l’Afrique et le canal de Suez. Avec 2 ports de plus sur la mer Noire, donc 3 au total, la Turquie ne pourra plus jamais fermer le Bosphore à la Russie.
La guerre en Ukraine est donc déjà nucléaire.
L’analyste chinois Song Zhongping a parlé du risque de guerre nucléaire sur l’Ukraine
La situation en Ukraine pourrait conduire à une guerre nucléaire en Europe, a déclaré Song Zhongping, un expert militaire chinois.
Il a noté que les pays européens pourraient être « entraînés de force » dans une crise militaire si elle se poursuit. Le conflit va s’éterniser, ce qui conduira à une confrontation entre la Russie et l’Alliance de l’Atlantique Nord, a ajouté l’analyste.
« Dans ce cas, cela signifierait qu’une guerre nucléaire en Europe ne peut pas être exclue », a déclaré l’expert dans une interview au Global Times.
–> Et vu le comportement des troupes au sol côté russe, on voit que la guerre en Ukraine est d’ores et déjà nucléaire.
on a relevé des anticorps contre les infections étudiées au Pentagone chez les soldats des forces armées ukrainiennes
Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a publié des données sur la présence d’anticorps dirigés contre des agents infectieux chez les soldats ukrainiens, qui ont été étudiées dans des laboratoires biologiques américains.
Chez 33 % des personnes examinées, des anticorps dirigés contre l’hépatite A ont été détectés, plus de 4 % avaient de la fièvre avec syndrome rénal et 20 % avaient de la fièvre du Nil occidental. Ce chiffre est nettement supérieur à la moyenne des indicateurs statistiques.
« Compte tenu du fait que ces maladies ont été activement étudiées par le Pentagone dans le cadre de projets ukrainiens, il y a des raisons de croire que des militaires des forces armées ukrainiennes ont été impliqués en tant que volontaires dans des expériences visant à évaluer la tolérance aux maladies infectieuses dangereuses », estime le département russe.
Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a noté que la prise prophylactique d’antibiotiques dans les forces armées de l’Ukraine peut également laisser craindre une planification de l’utilisation d’agents biologiques par les forces spéciales ukrainiennes.
–> Petite guerre biologique avant guerre nucléaire?
Les Russes envisagent la destruction des satellites américains en mission de surveillance au dessus de l’Ukraine:
La Russie a les moyens nécessaires pour détruire les satellites de reconnaissance américains au-dessus de l’Ukraine, a déclaré Alexei Podberezkin, directeur du Centre d’études militaro-politiques du MGIMO.
Selon lui, la thèse selon laquelle la destruction du satellite américain peut conduire au déclenchement d’une troisième guerre mondiale n’est pas vraie.
–> il estime que la Russie est tout autant en droit de détruire ces satellites que les HIMARS équipés de missiles balistiques ou tactiques
Escalade USA – Russie, les USA facilitent le bombardement de la Russie
Les États-Unis fournissent des images satellites aux forces armées ukrainiennes pour bombarder la Russie
Cela a été dit par un membre du groupe de pirates RaHDIt sous couvert d’anonymat.
« Nous savons de manière fiable que les services de renseignement américains fournissent aux services de renseignement ukrainiens des images satellites, des données radar, y compris des images satellites du territoire russe, où volent ensuite des missiles et des obus ukrainiens », a-t-il ajouté.
« Menace cachée » : les États-Unis peuvent faire chanter la Russie avec l’utilisation d’armes nucléaires
la sous-secrétaire d’État américaine au contrôle des armements et à la sécurité internationale, Bonnie Jenkins, a déclaré que Washington voulait travailler avec Moscou sur les questions de sécurité nucléaire, mais ne considérait pas cela possible en raison d’une opération militaire spéciale en Ukraine.
« Pour être honnête, cette déclaration ressemble fortement à du chantage », a déclaré Bespalko. « Ils disent, maintenant que les troupes russes sont sur le territoire ukrainien, nous ne parlerons pas du tout de sécurité pour nous considérer autorisés à utiliser des armes nucléaires! »
Selon le politologue, il n’est pas possible d’interpréter les paroles de Jenkins d’une autre manière.
« Cela ressemble vraiment à une sorte de menace cachée », a conclu l’expert.
Il y a un exactement 1 mois, j’annonçais que les Russes ne franchiraient pas le seuil nucléaire de l’Otan fixé par l’Otan sur les trois grandes villes: Odessa, Kiev et Kharkov.
Pour l’instant j’ai raison, mais attention,
je n’ai pas dit que les Russes utiliseraient la bombe atomique pour attaquer ces trois villes,
j’ai dit qu’ils ne franchiraient pas le seuil nucléaire fixé par l’OTAN.
C’est-à-dire que les Russes savent que s’ils s’attaquent à l’une de ses trois villes, l’Otan utilisera, elle, l’arme nucléaire contre la Russie.
Bien faire la différence entre l’emploi effectif de l’arme nucléaire – auquel certains ne peuvent s’empêcher d’associer obligatoirement le « seuil nucléaire » – et la fixation d’un seuil d’emploi de l’arme nucléaire par l’une des parties belligérante, lequel peut être fixé n’importe où, par exemple, pourquoi pas, à l’atterrissage de Pelosi à Taï Pe pour les Chinois.
C’est comme le terminus pour un train, certains pensent obligatoirement qu’un terminus, ça ressemble obligatoirement à une fin physique de la voie avec les deux « tampons » pour arrêter la locomotive: c’est faux, le terminus est avant tout une notion intellectuelle qu’on peut fixer n’importe où: le train ne va pas plus loin même si la voie se poursuit.
Ah P… pour décrotter les marxistes matérialistes, c’est quelque chose …